Les faits d'actualité.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Groupe social, les beaufs ? Ou espèce planétaire ? Te sentirais-tu encore et toujours visé ?

Encore une réaction aussi épidermique que prévisible de la part d'un splendide spécimen
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
LORD RIFF
Redstein a écrit :
Groupe social, les beaufs ? Ou espèce planétaire ? Te sentirais-tu encore et toujours visé ?

Encore une réaction aussi épidermique que prévisible de la part d'un splendide spécimen


Citation:
la jouissance, réelle mais profondément malsaine, qu'il y a à se positionner avec force


Sinon l’orientation sexuelle est tout autant "planétaire", Non? Et j'aurai bien du mal à me sentir "viser" vu que déjà je ne me sens absolument pas concerné par tes pirouettes idéologiques foireuses. Simple constat de ta navrante contradiction...rien d'épidermique vu j'en ai rien à secoué. Tu sais, ce forum n'est pas mon unique moyen d'exister, Moi...
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Redstein
Doc Loco a écrit :
Biosmog a écrit :
Doc:
Peut-être que son génie est d'avoir offert la possibilité aux "beaufs" du rire de soi. C'est rare et précieux, et tellement difficile dans une société du langage policé. Au royaume du politiquement correct, le carnaval n'est qu'une mascarade vide, la procuration d'une vie administrée sans nous.

Édit:
Je pense au carnaval de Bahia sauf erreur, et entre autres, où les insultes comiques fusent: "sale negro!" "ahah oui j'en suis, mais toi tu es un pédé", "ah ah oui mais toi..." etc.


Ca se défend. Je crois surtout que Coluche a multiplié les degrés et les mises en abimes jusqu'à parfois s'y empêtrer lui-même (et s'en sortir toujours par une pirouette désarmante dont il avait le secret). Et que chacun s'est arrêté au degré qui lui convenait (pour beaucoup, ça a été le premier).


Complètement... d'où sa popularité (sinon il serait resté au niveau Desproges de notoriété)... et une certaine ambiguïté qui ne pouvait ne pas nuire à la réception de son message...

... que dans une société malade/verrouillée de toutes parts...

Il en va de même des carnavals, bien sûr (ou de l'abattage des animaux, si je peux me permettre de remettre une piécette) : tout ça n'aurait pas lieu d'être en terre civilisée
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SharkFood
TheStandard a écrit :
rien compris


Redstein rêve d'une planète où il serait tout seul, il y passerait ses journées à jouer du prog sur PRS et à brouter de l'herbe...
La modération vous a bloqué sur ce sujet pour non respect de la charte du forum.
Nous vous remercions de votre compréhension.
L'équipe de modération de Guitariste.com.
Redstein
TheStandard a écrit :
rien compris


OK, je vais essayer de faire plus clair :

Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.


SharkFood a écrit :
Redstein rêve d'une planète où il serait tout seul, il y passerait ses journées à jouer du prog sur PRS et à brouter de l'herbe...




Tu rigoles, la planète vide en question existe déjà : c'est celle où je bosse, et c'est vous qui me tenez compagnie

Sinon, il y a beau temps que je ne joue plus sur PRS mais sur Strat (Mex) : ma chère vieille Cu24 était une merveille, mais elle s'est évaporée en confiscations sociales il y a un sacré bail.
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Djits
  • Custom Cool utilisateur
Redstein a écrit :
Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.


Pas trop suivi non plus le raisonnement. Il a réussi sa mort Coluche ?

Pour moi, Coluche a réussi parce qu'il était drôle, mordant, acide et qu'il créait de la controverse. Il était aussi détesté par beaucoup de monde, il n'y a qu'à se replonger dans les archives lorsqu'il s'est présenté aux élections.
Guitariste dans "La Drache", post-rock de Bordeaux
> https://ladrache.bandcamp.com
> https://www.facebook.com/ladra(...)icial
Redstein
Euh... relis-moi
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TimeBomb
Redstein a écrit :
TheStandard a écrit :
rien compris


OK, je vais essayer de faire plus clair :

Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.



A mon avis c'est un peu considérer les gens comme plus bêtes qu'ils ne sont.

Son succès populaire, il le doit surtout je pense au fait que ses sketchs faisaient résonner cette petite part de beauf qu'il y a en chacun de nous, montrant les gens tels qu'ils sont sans pour autant les prendre de haut ou faire dans le moralisateur.
Redstein
TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
TheStandard a écrit :
rien compris


OK, je vais essayer de faire plus clair :

Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.



A mon avis c'est un peu considérer les gens comme plus bêtes qu'ils ne sont.

Son succès populaire, il le doit surtout je pense au fait que ses sketchs faisaient résonner cette petite part de beauf qu'il y a en chacun de nous, montrant les gens tels qu'ils sont sans pour autant les prendre de haut ou faire dans le moralisateur.


Oui, je n'ai pas nuancé suffisamment (on ne rit pas) : le « public bien particulier », c'était effectivement à peu près chacun de nous... de même qu'un vrai carnaval rassemble toute une population.
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Redstein a écrit :
TheStandard a écrit :
rien compris


OK, je vais essayer de faire plus clair :

Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.


ca c'est du phrasé jazz fusion..

en language blues ca donnerais

la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais cotés : provoquer et denoncer les travers de la société auprés d un public de beauf.
loin de ses bons coté humanistes.

En d'autres termes, il avait besoin de faire le clown afin de motiver une population miséreuse/opprimée
Redstein
TheStandard a écrit :
Redstein a écrit :
TheStandard a écrit :
rien compris


OK, je vais essayer de faire plus clair :

Ne pourrait-on arguer que la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais côtés (fédérer une certaine population autour de ses propres préjugés) que de ses bons (qui le placent dans la même sphère artistique/humaniste qu'un Desproges) ?

En d'autres termes, il avait besoin d'un public bien particulier pour faire un carton, de la même manière qu'un carnaval (= rupture de maîtrise de soi/de politiquement correct) ne peut motiver qu'une population miséreuse/opprimée.


ca c'est du phrasé jazz fusion..

en language blues ca donnerais

la réussite de Coluche, voire sa mort, sont plus le fait de ses mauvais cotés : provoquer et denoncer les travers de la société auprés d un public de beauf.
loin de ses bons coté humanistes.

En d'autres termes, il avait besoin de faire le clown afin de motiver une population miséreuse/opprimée


Oui et non : les bons/mauvais côtés sont indissociables et se ramènent à l'ambiguïté dont je causions tout à l'heure...

...avec le danger lié à cette ambiguïté : caresser les beaufs dans le sens du poil, comme l'a dit le Doc avec nettement plus d'élégance.

Et je ne dirais pas que la population française était miséreuse/opprimée (ça concernait plutôt le carnaval), mais en voie de développement intellectuel, sûrement, oui : pour rejoindre TimeBomb, il faut souvent être un peu beauf kekpart pour trouver Coluche drôle...

...ou pour traiter sans voir à mal ses potes de tarlouzes


(Jolis, les phrasés jazz fusion/blues )
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
tu vois en parlant franchement, ce qui me derange dans le language, c'est le coté wannabe snob. Ca deviens pompeux, confus avec une grosse dilution de l'information.

J'ai cotoyé des personne aristocrates et le language formel est certes plus chatié en formulation mais reste simple. Je trouvais meme ca amusant d'imiter le style en y ajoutant des grossiereté pour mettre le language en relief.
Par contre ce language peut etre un frein a la communication a partir du moment ou tu t'adresse a une personne normale. Un malaise s'installe des deux cotés.

Quand a coluche, il avais le don de décripter des comportements elitistes, ou populaires afin de l'expliquer d'une maniere simple au peuple.
Il sait qu'il s'adresse a la norme, au peuple et ne les prend pas de haut avec son air bidochon.

ceci dit, je doute fort que tu appartiennes a une classe intellectuelle elitiste, ou que tu fréquente des sociétés secrètes. Je te conseillerais fort de faire tomber ton masque de carnaval ridicule et d'adapter ton language a ceux qui te lisent.

Citation:
Le bourgeois gentilhomme
Dans cette pièce, Molière se moque d'un riche bourgeois qui veut imiter le comportement et le genre de vie des nobles. Ce spectacle est très apprécié par Louis XIV qui l'impose à ses courtisans plutôt hostiles.
Redstein
TheStandard a écrit :
tu vois en parlant franchement, ce qui me derange dans le language, c'est le coté wannabe snob. Ca deviens pompeux, confus avec une grosse dilution de l'information.

J'ai cotoyé des personne aristocrates et le language formel est certes plus chatié en formulation mais reste simple. Je trouvais meme ca amusant d'imiter le style en y ajoutant des grossiereté pour mettre le language en relief.
Par contre ce language peut etre un frein a la communication a partir du moment ou tu t'adresse a une personne normale. Un malaise s'installe des deux cotés.

Quand a coluche, il avais le don de décripter des comportements elitistes, ou populaires afin de l'expliquer d'une maniere simple au peuple.
Il sait qu'il s'adresse a la norme, au peuple et ne les prend pas de haut avec son air bidochon.

ceci dit, je doute fort que tu appartiennes a une classe intellectuelle elitiste, ou que tu fréquente des sociétés secrètes. Je te conseillerais fort de faire tomber ton masque de carnaval ridicule et d'adapter ton language a ceux qui te lisent.

Citation:
Le bourgeois gentilhomme
Dans cette pièce, Molière se moque d'un riche bourgeois qui veut imiter le comportement et le genre de vie des nobles. Ce spectacle est très apprécié par Louis XIV qui l'impose à ses courtisans plutôt hostiles.


Vexé de t'être fait défoncer sur le fond, tu repars au massacre sur la forme ?

Dommage, mais prévisible, ce refus d'apprendre : si tu en étais capable, cette discussion n'aurait jamais eu lieu.

Bonne fin de journée quand même
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
j'ai du mal a te comprendre, Redstein, ca me gene vraiment
pour tout t'avouer je ne cherche pas a comprendre le fond de ta pensée, c'est la forme qui me perturbe, tu es extremement confus.

Le fond de la discussion est vraiment sans importance (je sais meme pas de quoi on parlais d'ailleurs)
Redstein
TheStandard a écrit :
j'ai du mal a te comprendre, Redstein, ca me gene vraiment
pour tout t'avouer je ne cherche pas a comprendre le fond de ta pensée, c'est la forme qui me perturbe.

Le fond de la discussion est vraiment sans importance.


Ben tu vois, tu peux être lucide sur ta personne quand tu veux
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