Fabienm a écrit :
BiZ a écrit :
C'est vrai qu'en apparence, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Je dis en apparence pour ne pas dire dans les bistrots par peur de choquer, parce que lorsqu'on se penche sur les motivations des uns et des autres, des différences il y en a, et d'énormes. On ne pourrait pas taxer par exemple un gouvernement de gauche de réformer le système de retraite en faisant d'une pierre deux coups (en assurer la viabilité et faire un cadeau aux medef). Idem sur les heures sup, idem sur le travail le dimanche. Dans la méthode, la négation du dialogue social a quand même été un des points d'achoppement entre les gens qui sont descendus dans la rue depuis 2007 et le gouvernement en place. On ne peut pas dire que ce soit une spécialité de gauche (ce à quoi tu peux me rétorquer qu'il fallait les c... de la faire cette réformes sur les retraites, et tu n'auras pas tort).
le problème est que la gauche a été totalement inaudible sur ces sujets.
Est-il normal que dans aucune motion lors du dernier congrés on parle de la répartition capital / travail ? pourquoi tout le discours social a t'il été déserté ? pourquoi est-ce qu'on nous assène aujourd'hui des "la mondialisation on y peut rien", alors qu'on a créé l'OMC y'a pas si longtemps, qu'on s'évertue avec l'Europe à tout déreglementer (y compris les services fondamentaux bientôt) ? que la droite comme la gauche nous a poussé à voter "oui" au traité européen ? etc, etc.
Ce que nous vend aujourd'hui la gauche, c'est du vide intersidéral. Je ne partage pas du tout (mais alors pas du tout hein) le discours de la droite, mais au moins on le comprend ! Quand Sarko & co fait tout ce que tu décris, on voit bien où il veut en venir. Quand tu écoutes Peillon, tu comprends rien, le mec il te dit que c'est normal d'allonger le départ à la retraite (euh, t'es du PS ????), que c'est normal de supprimer des postes (que c'est pas la bonne question à poser ... le monde est tellement plus compliqué dans sa tête
).
Les mecs de gauche aujourd'hui te noient dans une complexité qui n'existe pas pour la classe populaire, pas plus que pour les grands patrons.
Je suis à 100% d'accord avec ton post... si tu remplace "gauche" par "PS" et "mecs de gauche" par "militants PS"
La gauche, comme la droite, c'est un ensemble de courants politiques complexes qui se rejoignent sur certains points et se divisent sur d'autres. Comme "être de droite" ne signifie pas "être inscrit à l'UMP" ce qui ne signife (même) pas " soutenir Sarko", "être de gauche", ne signifie pas "Etre militant PS" ni "soutenir Ségloène Royal/Martine Aubry
En ce qui me concerne je me considère de gauche, et je suis effectivement d'accord avec la majorité des symptômes que tu décris. A ceci prés que je trouve que la gauche n'a rien à envier à la droite quand à la "complexité" de ses idées et sont décalage avec la réalité des "classes populaires". Comprendre quelque chose à ce qui était marqué sur le programme officiel "UMP" aux présidentielles, c'était (trop) simple. Comprendre quelque chose aux mesures effectives mises en place par le président une fois élu, c'est une autre paire de manche...
Pour te dire la vérité je crois que lui même n'y comprend plus grand chose, sauf qu'il sait qu'il n' ya rien à comprendre
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!