Sh4m4n a écrit :
palikao1985 a écrit :
La légalisation du cannabis je suis carrément pour. En Hollande il y a moins de fumeur qu'en France en proportion.
Perso je suis pour aussi, un petit join de temps a autre ca a vraiment rien de grave, mais il faudra surveiller les trafique des autres drogues... sur ce point la en hollande ils on vraiment merdé... La bas c'est chose courante de voire des mec defoncé aux halucinogenes dans les coffee... Enfin voila moi je pense qu'il faudrai legaliser au meme titre que l'alcool, soit en gros :
-Pas le droit de conduire apres consomation.
-Pas le droit d'aller defoncé en cours ou au taff.
-Pas le droit de fumer des petard en lieu publique.
-Vente interdite aux mineurs.
Alors, pour clarifier la situation, le système hollandais est hypocrite et très loin de la légalisation. Les coffee-shop vendent légalement au détail du cannabis acheté illégalement au marché noir. Les maires des grandes villes du pays, et celui de Maastricht en premier lieu, demandent à corps et à cri la légalisation de la production pour enfin pouvoir controler ce marché et porter un coup terrible au crime organisé. Le pouvoir central à toujours refusé car en vertu de la convention unique de l'ONU datant de 1961, aucun pays n'est souverain en la matière.
Concernant les hallucinogènes, il est vrai que les champignons frais sont légaux la-bas(il existe toute une série d'hallucinogènes légaux aussi en France d'ailleurs) mais comparés aux autres drogues, ce n'est vraiment pas la première préoccupation de santé publique.
Pour la légalisation du cannabis, ne refaisons pas l'erreur de l'alcool, comme je l'ai déja dit, l'interdiction aux mineurs est une passoire car l'alcool se vend dans un nombre monstrueux de lieux(bars, restaurants, supermarchés, épiceries, cavistes, boucheries, kebab,...), cela devra être restreint aux "boutiques de chanvre".
Enfin, je tiens à rappeler une nouvelle fois que l'interdit ne diminue pas la consommation et l'accesibilité de la drogue, bien au contraire. Aujourd'hui, la drogue n'est pas cantonnée à des "boutiques de chanvre" ou à des pharmacies, elle est dans les collèges, lycées, universités, rues, gares, cités, villages,... avec des dealers qui pratiquent un marketing de terrain sans aucun avertissement sanitaire.