binwood a écrit :
tiens le premier cas enoncé par Lao est bien de la criminalité à grande echelle , enfin pour moi ...
Le premier cas énoncé (le mensonge comme quoi le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière française) est a priori un fake et n'est pas imputable à Sarkozy.
Titré dans Le Monde au sujet de ces rumeurs :
Citation:
Le Who's Who et une biographie de Nicolas Sarkozy à l'époque où il était ministre de l'économie indiquent qu'
il était chargé de mission au ministère de l'intérieur pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques. Sa fiche biographique de la Société générale de presse précise qu'il a exercé ces fonctions de mars 1987 à mai 1988 (remarque de Duncan : le mensonge qui lui a été reproché dans le lien de Lao date d'un an avant). A ce stade des vérifications, Le Monde.fr n'a trouvé aucune indication d'un rôle qu'il aurait joué juste après la catastrophe elle-même, qui date du 26 avril 1986.
Bernard Fau, avocat de l'Association française des malades de la thyroïde, qui s'est portée partie civile dans l'affaire de l'impact sanitaire de l'explosion de Tchernobyl – soit avant 1987 – indique qu' "à [sa] connaissance, le nom de Nicolas Sarkozy n'apparaît nulle part dans le dossier d'instruction". Il précise qu'il est pourtant particulièrement vigilant sur les personnalités politiques, susceptibles de relever d'une juridiction spéciale. Le responsable de la communication de Nicolas Sarkozy indique que
le candidat n'était pas délégué interministériel en 1986, et, concernant son rôle en 1987, invite "à demander à la sécurité civile". Michèle Rivasi, fondatrice de la CRII-Rad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), qui a œuvré à la reconnaissance des faits juste après la catastrophe, indique n'avoir jamais entendu parler à l'époque de Nicolas Sarkozy, mais estime que "du côté des ministères, y compris de l'intérieur, il y avait en 1987 la même désinformation qu'en 1986", et que l'on continuait alors à couvrir le directeur du SCPRI (Service central de protection contre les rayonnements ionisants), le professeur Pierre Pellerin, mis en examen en mai 2006.
Moralité : quand vous balancez des liens, vérifiez vos sources
. Il y a assez de choses à reprocher à Sarkozy sans en plus en inventer.
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.