El Phaco a écrit :
Sinon il existe 8253 extensions sur tous les navigateurs possibles qui permettent de ne pas avoir ce bandeau.
Je ne sais pas comment ça marche, mais d'après la loi, tu dois approuver explicitement la récolte d'information, pour chaque service. Donc si l'extension évite ça, si elle est un agrément général et implicite pour tous les sites internet, comme récolter le moins possible de cookies pour que ça fonctionne, mais qu'il y a quand même des cookies récoltés, c'est illégal. Le problème c'est justement que, dans le monde commercial ou sur Internet, ils s'en foutent complètement, alors qu'ils récoltent des informations à notre insu. Par contre si tu bosses dans un service étatique, à l'hôpital, ou je ne sais où, et que tu dois récolter des données personnelles, qui sont des questions que tu poses à la personnes (donc elle est consciente de ce qui est transmis), c'est l'enfer: tu dois t'assurer que la personne a lu et qu'elle approuve explicitement, et si le service change substanciellement (une seconde récolte d'information 6 mois après par exemple) tu dois à nouveau demander l'accord.
La personne peut demander l'effacement de ses données personnelles, et dans ce cas, tu dois aussi effacer les données qui ont permi le contact, c'est-à-dire le fait même que tu as demandé à la personne son accord: donc tu peux savoir que x personnes ont demandé l'effacement de leurs données (tu as le droit de compter le nombre de fois), mais rien de plus: dans quelle région, dans quelle service, toute information liée à la personne doit être effacée.
Il n'y a "que" les journalistes qui disposent de cette dérogation liée à un intérêt collectif prépondérant. Et en vertu de cette dérogation, ils font effectivement n'importe quoi. Je mets "que" entre guillemets parce qu'en réalité, ce n'est pas lié aux journalistes en soi. Il y a cette clause, mais qui ne fonctionne pour pas beaucoup de choses: à l'hôpital, tout ce qui est strictement médical passe dans la clause, mais dès que ça en sort (ton évaluation du service, des soins donnés, etc..) c'est soumis à la loi sur la protection des données. Dans la recherche en sciences sociales, il n'y a rien qui est considéré comme d'intérêt. Donc tu n'y coupes pas.
C'est bien qu'il existe des lois pour la protection de la vie privée, mais la loi européenne, actuellement, est particulièrement mal faite et agaçante.
Vous battez pas, je vous aime tous