- #765
- Publié par
Lys le 15 Nov 2005, 01:58
J'aurais plus tendance à rapprocher le tatouage d'une action nihiliste, je trouve que ça va bien avec le côté défnitif du tatouage et l'erreur qu'on commet indubitablement - du moins finit-on par se dire - ( 99% des gens regrettent leur tatouage à un moment ou à un autre), aussi, foutu pour foutu, je vénèrerais volontiers celui qui se ferait tatouer la tête de Sim sur le dos...
Deux écoles? le tatouage significatif voire spirituel pourtant posé sur une enveloppe charnelle périssable, tatouage qui n'affecte pas la santé de la susdite enveloppe charnelle, ou encore le tatouage qui admet l'aspect périssable de l'enveloppe, donc un tatouage je-m-en-foutiste, un tatouage qui devient une fatalité qui marque un moment de sa vie, pratique décontractée, un tatouage vidé de son importance, dont on cesse de fantasmer l'enjeu, san enjeu d'ailleurs... juste un souvenir, un hasard.
Le tatouage est certainement très différent selon son degré de narcissime et son approche plus généralement de l'être humain. Puisque je ne peux voir dans cette pratique qu'un point de départ à toutes sortes d'élucubrations intellectuelles bancales (je parle pour moi), j'ai décidé de ne jamais me faire tatouer, je garde mon fric, les cordes ça coûte cher
Si vous êtes tatoués, c'est donc bien fait pour vous