Vous et l'alcool

J'aimerais bien lire ce que vont répondre les personnes qui trouve cela tellement "cool" de se saouler.
Votre témoignage est poignant.
Bravo pour votre courage.
JC

Mon père, qui est très loin d'etre un ivrogne, avait comme habitude de boire un whisky, genre baby comme vous dites en France, tous les soirs ou presque après le travail.
Il s'est rendu compte que si il ne le buvait pas ça n'allait pas, il etait nerveux et mal à l'aise, il avait besoin de sa dose, meme minime, donc il a "simplement arreté", il m'a dit que bizarrement ça ete très difficile, on peut etre alcoolique meme sans y penser je crois.

Toutes les habitudes sont dures à casser ; un éclair au chocolat aurait peut-être (je dis bien peut-être) eu le même effet.



Les personnes concernées s'abstiendront de l'ouvrir, voilà ce qu'elles vont faire.

Moi j'ai vécu avec des parents alcooliques, je fais donc partie des dommages colatéraux...
j'ai donc aussi une certaine expérience, du côté de ceux qui endurent l'alcoolisme d'un proche, et c'est pas une chose des facile à vivre également.

Ca commence avec l'alcoolisme mondain, "socialement acceptable" par le tissus relationnel , mais de toute façon, qui vole en éclat un jour ou l'autre, le déni de la famille et des proche qui dans un premier temps, préfèrent parler de "bons vivant, fêtard"...c'est plus facile pour tout le monde.
Dans un premier temps, l'alcoolique arrive à tenir une image plus ou moins correcte vis-à-vis de l'extérieur mais les dégâts arrivent toujours un jours ou l'autre, et finissent par devenir irréversibles si le problème dure. Et là , comme celà a très bien été décrit, la personne malade perd son boulot, sa famille, ses proches...

puis la famille proche trinque pendant que la personne malade d'alcoolisme picole.
On ne peut plus faire confiance, ni croire à des promesses qui volent en éclats à chaque fois.
On assiste à une mort lente, et on ne reconnait plus la persone que l'on a connu.
dans un premier temps, on peut même culpabiliser , avant de se protéger et bien souvent, de fuir.

Mon expérience m'a apris que face à cette maladie, le seul point de départ valable est que la personne arrête d'abord pour elle-même, pas pour les autres, sinon, aucune chance.

L'abstinence, c'est à vie, même un plat flambé, un sorbet alcoolisé ou un mon chéri fera retomber l'abstinent illico.
On ne parle plus de gérer, mais de s'abstenir complètement, à vie.

Pour ma part, mes parents en sont morts tous les deux, à 8 ans d'intervale.

Pour ce qui est de mon propre rapport avec l'alcool, j'ai rien contre un apéro ou une murge en règle, mais je suis d'une prudence absolue, je ne boirai jamais un verre en journée (apéro du midi), et il est hors de question pour moi de prendre un apéro tous les jours.
J'ai des amis qui sont tombés dans l'alcoolisme, je ne les vois plus après leur avoir expliqué que voir mes parents en crever m'a suffit.
Et que si ils n'arraîtaient pas pour eux-même, rien ne servait de compter sur les autres,...

J'ai un oncle qui ne boit plus depuis 20 ans et qui ne se permet meme pas de mettre de l'eau de cologne ou du vinaigre dans la salade par peur de rechuter...

il peut se boire un truc sans alcool, jai gouté le champagne sans alcool enfin le mousseux au reveillon ( obligé au bout d un moment quand tu conduis ) c est pas mauvais et çà fait bien illusion ( pas le champomy hein mais ceux qu iont un gout d alcool sans en avoir )

Faut pas déconner, au vu des témoignages évoqués ici, je suis très loin d'avoir un comportement dangereux ... ça aide à relativiser c'est clair. Mais disons que je suis probablement sur un terreau fertile. J'ai du mal à me souvenir quel jour de la semaine je n'ai pas bu d'alcool, je peux m'en passer plusieurs jours d'affilée, mais il faut que ce soit un effort de ma part pour ne pas boire, ni une bière en apéro, ni un verre de vin rouge en mangeant, ni un rhum en digestif, etc. Je ne fume pas donc en général quand j'ai un coup de pression j'ai envie d'un verre: quand c'est au boulot je tourne en rond et je bois un café, mais en rentrant chez moi ma première chose que je vais faire c'est prendre une bière, en général accompagné de cacahuètes pour "boire l'apéro" ...

faut voir ton bilan sanguin aussi , je connais pas mal de mecs qui buvaient plus souvent que moi etudiant qui commencent à avoir des pancreatites , certains enfin la plupart continuent à boire ...

Il mettait de l'eau de Cologne dans la salade ?!!!!!!!!!!!!

Si un mec bourré renverse un de mes gamins, il pourra me sortir les 1001 excuses qu'il voudra, je le poudre et c'est tout !

"40 % des accidents sont provoqués par l’alcool, ... ça veut dire que 60 % des accidents sont provoqués par des buveurs d’eau.
... Enorme !"

"J'sais bien que c'est dangereux de conduire bourré... mais ... on va quand même pas rentrer à pieds.
... Faut pas déconner. "

Penses aussi que, même dans l'hypothèse ou tu arriverais à gérer une consommation, cela fait à long terme des dégàts importants niveau santé, l'alcool étant un puissant toxique pour le corps humain (cerveau, appareil digestif)
Pour rappel l'OMS préconise de ne pas dépasser 3 unité d'alcool par jour, avec une journée sans boire dans la semaine. (une unité d'alcool=25cl de biere, 12,5 cl de vin, 3cl d'alcool fort 40°, 6 cl de vin cuit 20°)
En sachant que c'est vraiment une moyenne haute ou l'alcool est déjà toxique pour le corps, et que les médecins préconisent de ne pas boire plus d'un verre de vin par jour, et ce pas tous les jours.
Je ne cherche absolument pas à faire une quelconque morale, juste à sensibiliser

faut arrêter de déconner une minute, ce que tu décris est considéré officiellement comme de l'alcoolisme, mais dans la réalité, c'est le quotidien de beaucoup de gens.

Je connais peu d'hommes qui ne consomment aucun verre de vin/bière par jour.

Tu as à mon avis pris de mauvaises habitudes avec la picole, une sorte de rituel. Après si tu bois en te levant, si tu as la tremblotte... c'est autre chose.

Mais bon c'est un peu comme si on te disais : voilà du jour au lendemain tu ne mangeras plus de viande, ou 1 x semaine. Si ten bouffes tous les jours tu vas comprendre ta douleur. C'est pas pour autant que t'es intoxiqué aux protéines.

Pour moi, boire 2 bières en rentrant du boulot, avant de souper, et 2 bières devant la tv, ou en jouant de la gratte, ça n'a rien d'extra ordinaire, et rien à voir avec un comportement alcoolique.

Physiquement je le supporte nickel. Je dors bien, j'ai un comportement normal, etc.

Je peux me vider une bouteille de vin par soir sans aucun problème, ça ne fais jamais que 5 verres. Aucun soucis.

Par contre, ma dernière prise de sang est vraiment mauvaise (je ne rentrerai pas dans les détails) et je change donc mes comportements cette année. En gros plus d'alcool en semaine, et raisonnablement le w-e.

Mais franchement, si je n'avais pas cette contrainte de santé, je continuerais à consommer des bières/vins au quotidien, vu que j'adore ça, que je n'ai pas d'addiction (j'ai fait un arrêt total l'année passée de 3 mois), et que je supporte tout à fait bien.

Ce que je remarque, c'est qu'il m'est plus difficile de me raisonner, se limiter, une fois le premier coup bu, que de s'abstenir totalement. Et je crois que là il y a une grosse grosse différence entre quelqu'un qui vois 2 coup et qui en a assez et quelqu'un bois vide le bar après la première choppe.

En tout cas, une bonne prise de sang est toujours utile, il y a parfois des trucs planqués dont on se doute très très peu

'fin bon

Perso je consomme un peu plus que ce que tu cites mais cumuler sur 2 soirs, ça change quelque chose ?

Non, ça ne change rien, c'est peut-être même pire car sur ces 2 jours tu imposes à ton corps une surdose d'alcool.
Tu dois toi-même en sentir les effets, la fatigue du lundi, qui peut parfois même se prolonger jusqu'au mardi, est le signe que ton corps à travaillé pour évacuer tout cet alcool.
Quelques liens utiles:
Des infos:
http://www.doctissimo.fr/html/(...)l.htm
Un forum:
http://www.atoute.org/n/forum/(...)?f=10