Vous et l'alcool

Rappel du dernier message de la page précédente :
--Nico--
Non, ça ne change rien, c'est peut-être même pire car sur ces 2 jours tu imposes à ton corps une surdose d'alcool.
Tu dois toi-même en sentir les effets, la fatigue du lundi, qui peut parfois même se prolonger jusqu'au mardi, est le signe que ton corps à travaillé pour évacuer tout cet alcool.
Quelques liens utiles:
Des infos:
http://www.doctissimo.fr/html/(...)l.htm
Un forum:
http://www.atoute.org/n/forum/(...)?f=10
--Nico--
Et puis aussi, avec le temps, tu risques de ressentir l'envie/besoin de boire en semaine, si ce n'est pas déjà le cas...
MIA WALLACE
je ne bois jamais en semaine
mais pour moi, le week end dure 7 jours
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
Le Heyd
MIA WALLACE a écrit :
je ne bois jamais en semaine
mais pour moi, le week end dure 7 jours


Salut Beurp's, ça roule?
MIA WALLACE
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
Bad Monkey
straoul a écrit :
Bad Monkey a écrit :
.../... qui ne se permet meme pas de mettre de l'eau de cologne ou du vinaigre dans la salade par peur de rechuter...


Il mettait de l'eau de Cologne dans la salade ?!!!!!!!!!!!!
















Cretino

Je me suis mal expliqué...
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
8oris
  • Vintage Total utilisateur
C'est dingue ces témoignages...Perso, je ne bois qu'un petit verre tous les 36 du mois..D'ailleurs, mon dernier date assez pour que je ne m'en souvienne pas...

J'ai eu ma période "étudiante" où je me prenais une ou deux murgasses par mois, et ce, pendant 2 ou 3 ans (école d'ingé:, tout ça, tout ça)...Rien que de très classique...Le 31 Décembre 2004 (diantre, ça date), je me suis torché un bouteille de Zubrowka seul en 30 minutes...J'ai dégueulé partout, ce fût épique...Dans un superbe chalet intérieur bois naturel...On a du même poncer à 2 ou 3 endroits pour récupérer les marques d'acidité! ...Suite à cette dernière cuite, je suis plus ou moins devenu émétophobe...Du coup, j'ai arrêter complètement de boire pendant 3 ou 4 ans...D'un coup, d'un seul...
J'ai d'ailleurs remarque qu'en France, quand t'as 25 piges et que tu bibines pas en soirée, la majorité des gens sont étonnés, certains sont railleurs...

Maintenant, je ne bois jamais en semaine (à cause du taf, je travaille en open space, pas pratique pour gérer discrètement une gueule de bois), et même le week-end, c'est super rare...Et jamais tout seul, pourtant j'ai toujours des bonnes bières dans mon frigo (le guitariste de mon groupe est un gourmet des boissons houblonnées) et quelques bouteilles d'excellentes vodka polonaises (merci la bassiste), mais je suis pour ainsi dire jamais tenté...

Mais, finalement, je ne me "retiens" pas, je me suis rendu compte que je n'aimais le goût des boissons alcoolisées..Le pinard, je trouve ça vraiment très moyen, et je trouve que ça poque (ben, ouais, désolé, pour mon pif, vin=vinasse), la vodka m’écœure super vite, le whisky je trouve ça infecte, bref à part le bon champagne ou la Goldstrike, je peux dire que je n'aime pas le goût des boissons alcoolisées...Et puis, comme je vois les ravages physiques de l'alcool sur des connaissances, potes ou amis, je cherche pas à en savoir plus sur l'alcool...

Mais bon, j'ai d'autres vices, on en a tous, faut faire avec, et on en paie tous le prix d'une façon ou d'une autre un jour...Mais certains ici ont du mérite de s'en être sortis...
bustyblonde
Sans être médecin, je pense qu'il y a quelque-chose de fondamentalement déterministe dans l'évolution de la dépendance (éducation, contexte, prédisposition génétique…). Ne me comprenez pas mal, on a bien évidemment tous une certaine maîtrise de ses choix.

De la même manière que certaines personnes ne devraient jamais en rencontrer une autre en particulier, tout le monde a, je pense, une drogue qui lui sera bien plus destructive qu'une autre… je suis content de ne jamais avoir essayé les opiacés et surtout les acides, par exemple.

Perso, ma pire période pendant laquelle je me faisais une bouteille de vin en plus d'un six-pack quotidiennement est loin derrière moi (je touche du bois). Ayant l'estomac sensible, c'est celui-ci qui a dit stop avant le reste. Malgré ça, il reste une consommation quasi exclusive de bière que je tente de garder entre un et deux litres par jour (3-6 Jupiler 33cl) en gardant au moins une journée sans pour que le foie récupère.
Conso que je considère d'avantage comme une sale habitude, un vide à combler, un rituel associé à la routine à l'ennui qu'un réel besoin… je n'ai par exemple aucun problème à ne pas boire la journée ou de m'abstenir quand je suis avec des non-buveurs. Mais, comme chez un vrai ivrogne, une bière appelle souvent la bière suivante… ce que j'explique dans mon cas par un tempérament excessif et capricieux.

…je constate que pour se libérer réellement d'une quelconque dépendance, il faut aussi changer son dialogue intérieur, que c'est souvent une question d'amour-propre et qu'il n'est finalement pas si facile de prendre soin de soi-même.
cold
  • Vintage Top utilisateur
  • #1074
  • Publié par
    cold
    le
Dans mon cas, il y a une forte relation entre alcool et lien social.

La semaine je ne bois pas (sauf parfois quand je suis en vacance).
Mais je ne vois personne quasi-personne. C'est boulot-dodo (le soir pénard c'est gratte ou TV).

Quand arrive le week-end, c'est chouette je vais voir mes amis donc c'est soit ils viennent chez moi (avec de l'alcool), soit je vais chez eux (il y aura de l'alcool) soit on se rejoint dans un bar (...)

Vous l'aurez compris voir des gens et ne pas boire d'alcool est très difficile pour moi.

Donc si je bois pas un soir de week-end ça veut dire rester de nouveau seul devant ça télé comme toute la semaine et ça c'est morose (à part si je propose à un pote de mater un film pénard chez moi un vendredi soir mais ça n’intéresserait personne...).

Bon après tous ces témoignage et pour me prouver à moi même je vais rester tranquille ce soir et ne pas boire chose de très rare un soir de week-end mais ça veut aussi dire voir personne....

Je voulais aussi revenir sur le cas "ne pas boire tout seul". C'est un très bonne chose à faire.

Mais attention, quand tu vis avec quelqu'un, ben tu n'es justement jamais tout seul donc souvent ça déculpabilise les gens et donc c'est propice à boire plus souvent que d'accoutumer...
Paul Boogie
darko_parrain a écrit :
super temoinage paul boogie si c est pas du second degré habituel sur le forum , temoignage edifiant qui vaut 100 fois les campagnes contre l alcool faites par des mecs qui ont jamais été dans le caniveau , bon en même temps tu habites st chamond je compatis . par contre je dirais que c est pas l alcool qui te detruit à la base mais que tu bois pour t auto detruire , pour oublier , arrêter c'est bien mais çà ne regle pas le problême de base , pareil pour toutes les drogues qui te font oublier les soucis quelques temps.


Non non ce n'est pas du second degré !! c'est la triste vérité, c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne me voyait plus sur g.com...
Et à titre d'info, j'ai rencontré les plus gros poivrots et autres radasses citées dans le vieux Lugdunum !! (petit chambrage stéphano-lyonnais pour les autres!)
Et effectivement, on boit pour estomper la réalité parfois difficile à supporter, mais il n'empêche que les problèmes sont toujours présents le lendemain ! Il faut arrêter de boire et règler ses problèmes ou vice et versa...
Sans citer de noms, mais à la lecture de certains témoignages, je trouve que quelques uns ont des comportements à risque et sont déjà dans le déni... attention de ne pas glisser... Nico (si je ne m'abuse) et moi avons commencé comme vous pour finir comme vous le savez maintenant...
Find your own way.
Paul Boogie
... et je suis 200% d'accord avec --Nico-- pour lequel je me retrouve dans ce qu'il décrit...
Ecoutez-le !
Find your own way.
AnGeL_Of_SiN
bustyblonde a écrit :
Sans être médecin, je pense qu'il y a quelque-chose de fondamentalement déterministe dans l'évolution de la dépendance (éducation, contexte, prédisposition génétique…). Ne me comprenez pas mal, on a bien évidemment tous une certaine maîtrise de ses choix.

De la même manière que certaines personnes ne devraient jamais en rencontrer une autre en particulier, tout le monde a, je pense, une drogue qui lui sera bien plus destructive qu'une autre… je suis content de ne jamais avoir essayé les opiacés et surtout les acides, par exemple.

Perso, ma pire période pendant laquelle je me faisais une bouteille de vin en plus d'un six-pack quotidiennement est loin derrière moi (je touche du bois). Ayant l'estomac sensible, c'est celui-ci qui a dit stop avant le reste. Malgré ça, il reste une consommation quasi exclusive de bière que je tente de garder entre un et deux litres par jour (3-6 Jupiler 33cl) en gardant au moins une journée sans pour que le foie récupère.
Conso que je considère d'avantage comme une sale habitude, un vide à combler, un rituel associé à la routine à l'ennui qu'un réel besoin… je n'ai par exemple aucun problème à ne pas boire la journée ou de m'abstenir pendant quand je suis avec des non-buveurs. Mais, comme chez un vrai ivrogne, une bière appelle souvent la bière suivante… ce que j'explique dans mon cas par un tempérament excessif et capricieux.

…je constate que pour se libérer réellement d'une quelconque dépendance, il faut aussi changer son dialogue intérieur, que c'est souvent une question d'amour-propre et qu'il n'est finalement pas si facile de prendre soin de soi-même.

ça explique au moins les jeux de mots foireux...

Sinon il me semblait que "les acides" (on parle bien du LSD? mais je n'ai jamais vu le terme au pluriel...) n'entraîne pas de dépendance physique?
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »

« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
__________________

« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten
Penmoch
bustyblonde a écrit :
Malgré ça, il reste une consommation quasi exclusive de bière que je tente de garder entre un et deux litres par jour (3-6 Jupiler 33cl) en gardant au moins une journée sans pour que le foie récupère.
Conso que je considère d'avantage comme une sale habitude.

En terme de quantité d'alcool entre un et deux litres de bière par jour c'est déjà pas mal... je ne suis pas médecin mais je suis convaincu que ton foie trinque quand même et ce n'est pas une journée d'abstinence par semaine qui va y changer grand chose. Rend-toi compte, pour quelqu'un qui ne boit que très peu (genre jamais en semaine et quelques bières ou verres de vin le week end) un litre de bière, soit 4 demi, suffisent à être fortement éméché.
Zappou
  • Custom Top utilisateur
AnGeL_Of_SiN a écrit :
Sinon il me semblait que "les acides" (on parle bien du LSD? mais je n'ai jamais vu le terme au pluriel...) n'entraîne pas de dépendance physique?

Exact, le LSD n'entraîne aucune dépendance physique. D'ailleurs, cette molécule est, parait-il, très efficace pour aider à décrocher de l'alcool ...
Neredev
Pas de dépendance physique en effet (comme la plupart des autres psychédéliques), en partie parce que peu de gens sont prêts à se retaper l'expérience le lendemain, en partie à cause de la structure de la molécule.

Par contre, pour qui a une structuration mentale un peu fragile, ça peut virer au n'importe quoi assez rapidement et éventuellement enclencher un processus de décompensation.

Dans le meilleur des cas, l'état introspectif induit par la chose peut aider quelqu'un à prendre conscience de sa consommation d'alcool, mais ça reste aléatoire.

En ce moment sur backstage...