Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Patchuko
Neredev a écrit :
...et traduit à la tronçonneuse par cette ***ope de Virginie Despentes. C'est sans conteste le bouquin le plus mal traduit que j'ai eu le malheur de lire. Alors qu'en lui-même il est plutôt sympa - j'ai eu l'occasion de le feuilleter en anglais au Waterstone plusieurs fois - mais des trucs comme "je me sentais désolé pour moi", ça me donne des envies de meurtre ("I felt sorry for myself", en V.O.)

Je me rends pas bien compte, mais par contre sur les traductions de paroles ouais elle est complètement à la ramasse... J'imagine que le reste est du même ordre...

Citation:
Il faut toujours que cette clique à la con de Rock'n'Folk vienne chier sur tout. Devinez qui a écrit la préface de l'édition française?

Rha la préface bordel. A un moment je me dis "ptin on dirait que c'est écrit par l'autre", puis arrive le passage où il raconte que Dee Dee voulait lui casser la gueule parce qu'il avait une tronche de rock critic. J'ai été fixé.
Blackdragon
De mon coté j'ai commencé Finnegans Wake de Joyce James...

Putain ce truc de taré...
Tres certainement un truc a lire en anglais uniquement...meme si le mec avait passé 20 a traduire... c'est un sacré bordel...


Cela dit... au dela de la comprehension assez difficile... J'avoue j'accroche bien!

quelqu'un d'autre ici l'a lu?
Compositeur, orchestrateur, guitariste.
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Raphc
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Blackdragon a écrit :
De mon coté j'ai commencé Finnegans Wake de Joyce James...

Putain ce truc de taré...
Tres certainement un truc a lire en anglais uniquement...meme si le mec avait passé 20 a traduire... c'est un sacré bordel...


Cela dit... au dela de la comprehension assez difficile... J'avoue j'accroche bien!

quelqu'un d'autre ici l'a lu?


Pas lu, mon frangin avait plonge dans Joyce qund il habitait en irlande, c'est a priori pire a lire en Anglais et Finnegan Wake serait le plus facile. Ulysse, on a une amie prof de litterature aux US qui dit que meme pour un anglo-saxon c'est ardu.
Blackdragon
Raphc a écrit :
Blackdragon a écrit :
De mon coté j'ai commencé Finnegans Wake de Joyce James...

Putain ce truc de taré...
Tres certainement un truc a lire en anglais uniquement...meme si le mec avait passé 20 a traduire... c'est un sacré bordel...


Cela dit... au dela de la comprehension assez difficile... J'avoue j'accroche bien!

quelqu'un d'autre ici l'a lu?


Pas lu, mon frangin avait plonge dans Joyce qund il habitait en irlande, c'est a priori pire a lire en Anglais et Finnegan Wake serait le plus facile. Ulysse, on a une amie prof de litterature aux US qui dit que meme pour un anglo-saxon c'est ardu.


C'est bizarre parce que tous ce que j'ai pu lire sur le net sur son oeuvre, il parait que c'est Finnegans Wake le plus difficile, que c'etait pour ce bouquin que joyce avait repoussé son "art" a ses limites...
En tout cas, je trouve l'idée assez speciale mais en meme temps franchment attirante...
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Azazello
J'ai lu Ulysse (presque en entier à quelques pages sautées près), et c'est assez largement le roman le plus complexe et ardu que je connaisse, même si cetains passages sont plus abordables et intelligibles que d'autres. Il y a une telle densité de références et de symbolismes de toute sorte que l'on sent bien que l'on passe tout le temps à coté de quelque chose. Enfin ça vaut tout de même le coup...

Pour Finnegans Wake (presque pas lu) je suppose que c'est la même chose, avec en plus la barrière de la langue encore plus étrangère (même traduite) que dans Ulysse...
Il faudrait des éditions annotés, mais ce serait un travail de titan. Il existe tout de même quelques guides de lectures comme les cours que Nabokov a donné sur le sujet.
Blackdragon
Azazello a écrit :
J'ai lu Ulysse (presque en entier à quelques pages sautées près), et c'est assez largement le roman le plus complexe et ardu que je connaisse, même si cetains passages sont plus abordables et intelligibles que d'autres. Il y a une telle densité de références et de symbolismes de toute sorte que l'on sent bien que l'on passe tout le temps à coté de quelque chose. Enfin ça vaut tout de même le coup...

Pour Finnegans Wake (presque pas lu) je suppose que c'est la même chose, avec en plus la barrière de la langue encore plus étrangère (même traduite) que dans Ulysse...
Il faudrait des éditions annotés, mais ce serait un travail de titan. Il existe tout de même quelques guides de lectures comme les cours que Nabokov a donné sur le sujet.


j'ai lu qu'une nouvelle traduction etait prevue :

http://www.actualitte.com/actu(...)e.htm

par contre pas de prix "normal" avant 2011... visiblement 30 ans de retraduction... Philippe Lavergne avait mis 20 ans... et avait deja fourni un travail de titan compte tenu de l'oeuvre en question...
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Lutinvolant
Raphc a écrit :
Cela dit apres je me suis essayé à Houellebecq et ses "particules elementaires", pas si génial, j'ai pas bien vu ou il voulait en venir en fait, au moins Beigbeder a un cote marrant dans ce qu'il ecrit.

Houellbecq n'est pas drôle comme l'est Beigbeder. Beigbeder à l'art de la phrase coup de poing, de la construction déjantée (Dans 99f, chaque partie est écrite avec un pronom différent "Je", "Tu", etc...) c'est son côté publicitaire. Après on aime ou on aime pas..
Houellbecq est dans un frange d'écrivain au style hyper minimaliste. Houellbecq ne veut en venir nulle part. Il constate, en tous cas dans l'espèce de trilogie "Extension du domaine de la lutte/les Particules Elementaires/Plateforme", la névrose qui gagne la sexualité en occident (je résume grossièrement).
Ces personnages vivent très mal une sexualité qui à la fois les préoccupe trop et les détruit par une grande frustration par rapport à la société moderne axée sur le désir.

Finalement, la fin des Particules appuie sur le fait que la solution ne viendra pas de l'homme mais d'un "surhomme" presque Nieztchien. "La possibilité d'une île" est dans l'esprit un approfondissement de la fin des Particules.

Alors après on peut critiquer le fait de ne pas proposer autre chose, de se complaire dans la description des pires travers de l'homme sans s'en émouvoir... On peut aussi critiquer l'abus du trash facile.

Moi je pense qu'il y a vraiment quelque chose inintéressant dans tout ça et une vérité.
Et puis je me marre bien parfois mais c'est mon côté cruel... C'est comme le début de Fight Club et de ses groupes d'aides. Moi ça m'a toujours fait rire et ça ne l'est pas vraiment !

Finalement on peut (enfin je le fais) résumer ça en disant que l'être humain occidental de ce début de 21ème siècle est en perdition tant au niveau de son désir que de la façon d'y répondre.
Et que Beigbeder s'en amuse, Palahniuk détruit tout et Houellbecq regarde sans broncher.

Le Lutin "vilain"
Disparu le 01/7/2010

«Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases : le bonheur n’existe pas. L’amour est impossible. Rien n’est grave.»
"Tu peux toujours mettre une étiquette "modèle unique" sur un étron, ça sera toujours un étron !"
Azazello
Lutinvolant a écrit :

Finalement, la fin des Particules appuie sur le fait que la solution ne viendra pas de l'homme mais d'un "surhomme" presque Nieztchien. "La possibilité d'une île" est dans l'esprit un approfondissement de la fin des Particules.


Contresens à mon avis, Houellebecq est un schopenhaurien, donc il n'envisage certainement pas de "solution", et encore moins de type nietzchéenne...
Sinon à part le fait qu'ils soient (étaient?) amis, je ne vois pas de rapport entre Beigbeder et lui, je ne crois d'ailleurs pas qu'on puisse trouver un intérêt aux romans de Beigbeder qui devrait se contenter de faire le pitre sur Canal Plus...
Raphc
  • Custom Supra utilisateur
Azazello a écrit :
Lutinvolant a écrit :

Finalement, la fin des Particules appuie sur le fait que la solution ne viendra pas de l'homme mais d'un "surhomme" presque Nieztchien. "La possibilité d'une île" est dans l'esprit un approfondissement de la fin des Particules.


Contresens à mon avis, Houellebecq est un schopenhaurien, donc il n'envisage certainement pas de "solution", et encore moins de type nietzchéenne...
Sinon à part le fait qu'ils soient (étaient?) amis, je ne vois pas de rapport entre Beigbeder et lui, je ne crois d'ailleurs pas qu'on puisse trouver un intérêt aux romans de Beigbeder qui devrait se contenter de faire le pitre sur Canal Plus...


Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer, et windows on the world passer un bon moment. "les particules" c'est quand meme pas loin de la nullite crasse pour moi. Le rapport entre les deux auteurs c'est pour moi ce cote meprisant, desabuse et loser des personnages... Pour les considerations "cafe philo" je vous croit sur parole.
Lutinvolant
Azazello a écrit :
Contresens à mon avis, Houellebecq est un schopenhaurien, donc il n'envisage certainement pas de "solution", et encore moins de type nietzchéenne...

Je retire ma remarque sur la comparaison Nietzchéenne. Mais Houellbecq ne croit pas (dans ses romans en tous cas) à l'humain pour se sauver lui même.

Azazello a écrit :
Sinon à part le fait qu'ils soient (étaient?) amis, je ne vois pas de rapport entre Beigbeder et lui, je ne crois d'ailleurs pas qu'on puisse trouver un intérêt aux romans de Beigbeder qui devrait se contenter de faire le pitre sur Canal Plus...

Raphc a écrit :
Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer, et windows on the world passer un bon moment. "les particules" c'est quand meme pas loin de la nullite crasse pour moi. Le rapport entre les deux auteurs c'est pour moi ce cote meprisant, desabuse et loser des personnages... Pour les considerations "cafe philo" je vous croit sur parole.


La controverse sur Beigbeder (litterature, foutage de gueule, hyper médiatisation) étant un débat sans fin. Moi je lis, ça me fait rire et je m'éclate. Certains de ses livres sont meilleurs que d'autres (99F, Windows, Un roman Français) après on peut débattre sur "faut il lire que des chefs d'oeuvres ?". Mais il est évidemment sur médiatisé comme beaucoup d'auteurs bien plus chiant. (Et j'ai pas dit Marc Levy... Ah si je l'ai dit !)

Je suis d'accord avec Raphc sur les personnages méprisants, désabusés et "loosers" des personnages qui rapprochent les deux auteurs (et même Palahniuk.)

Par contre je serais interessé que tu dévellopes le côté Schopenhauer de Houellbecq. (en faisant simple, je suis pas très calé en philo...)
La possibilité d'une île est basé sur des humains clonés d'eux même. Un genre de "cerveau" au corps à refaire régulierment et qui vit au dessus des êtres humains restants retournés dans un genre de sauvagerie.

Le triomphe de la raison sur la passion. Ce qui caractérise la plupart des personnages Houellbecquiens, complètement déshumanisés.

Le Lutin "finalement le Terminator a lu Houellbecq..."
Disparu le 01/7/2010

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Beurp's
Raphc a écrit :

Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer, et windows on the world passer un bon moment.


Lutinvolant a écrit :

Moi je lis, ça me fait rire et je m'éclate. Certains de ses livres sont


Voilà une bonne analyse de "l'œuvre" de frédo...Des romans de gare bas de gamme a lire et a oublier aussitôt entre deux correspondances...

Quelques bons mots, du name dropping et des évocations mondaines pour faire rêver l'employé de banque de banlieue , du second degré médiocre (m'étonne pas que ça plaise au lutin) et un rejet du milieu bourgeois dont il est issu et pourtant qu'il incarne (ou pire du système) utilisé ridiculement comme arme marketing...

Houellebecq, c'est pas beaucoup mieux... Mais il a un style un peu plus développé qu'un journaliste de Grazzia et même si les thèmes qu'il aborde
sont atrocement chiants et nombrilistes, il est plus en résonance avec son époque que l'autre naze...
Azazello
Raphc a écrit :

Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer,.


Je trouve Houellebecq très drôle, mais je comprends que l'on trouve ses romans désagréables.
En tout cas comme le souligne Beurp's, il a au moins le mérite d'avoir une Weltanschauung assez cohérente.
Son coté schopenhaurien est disons le coté "pessimisme radical", "professeur de désespoir", qu'il allie (improbablement) avec son coté Saint-Simon qui lui fait croire en la prise de pouvoir totale de la science et de la technique.
Lutinvolant
Raphc a écrit :

Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer, et windows on the world passer un bon moment.

Lutinvolant a écrit :

Moi je lis, ça me fait rire et je m'éclate. Certains de ses livres sont

C'est con il m'a coupé ma phrase en plein milieu !!!

Beurp's a écrit :
Voilà une bonne analyse de l'œuvre de frédo...Des romans de gare bas de gamme a lire et a oublier aussitôt entre deux correspondances...

Quelques bons mots, du name dropping et des évocations mondaines pour faire rêver l'employé de banque de banlieue , du second degré médiocre (m'étonne pas que ça plaise au lutin) et un rejet du milieu bourgeois dont il est issu et pourtant qu'il incarne (ou pire du système) utilisé ridiculement comme arme marketing...

C'est con parce que je sais pas ce que c'est que le name Dropping mais ça doit être grave... Tant qu'au second degré médiocre... Je vois pas non plus. C'est vrai que je dois être sacrément con ! Et quel mépris pour les romans de gare alors que faire oublier le train train quotidien quelques heures, moi je dis bravo !

Beurp's a écrit :
Houellebecq, c'est pas beaucoup mieux... Mais il a un style un peu plus développé qu'un journaliste de Grazzia et même si les thèmes qu'il aborde sont atrocement chiants et nombrilistes, il est plus en résonance avec son époque que l'autre naze...

Merde ! Moi qui pensais être le fin du fin de l'intello en lisant des romans au titre compliqué. Flûte, faut que je trouve autre chose...
Alors Marc Levy ou Dan Brown ?

Bon, je devrais pas répondre mais comme je n'ai pas la prétention d'être meilleur que certains auteurs je préfére les laisser parler :

Chroniques de la haine ordinaire...
Criticon; 1986

Citation:
Un critique de films, dont je tairai le nom afin qu'il n'émerge point du légitime anonymat où le maintient son indigence, écrivait dans un hebdomadaire dans lequel, de crainte qu'ils n'y pourrissent, je n'enfermerais pas mes harengs, un critique de films, disais-je donc avant de m'ensabler dans les méandres sournois de mes aigreurs égarées entre deux virgules si éloignées du début de ma phrase que voilà-t-il pas que je ne sais plus de quoi je cause, un critique de films écrivait récemment, à propos je crois d'un film de Claude Zidi, deux points ouvrez les guillemets avec des pincettes :
" C'est un film qui n'a pas d'autre ambition que celle de nous faire rire. "
Je dis merci.
(…)
Mais qui es-tu, zéro flapi, pour te permettre de penser que le labeur du clown se fait sans la sueur de l'homme? Qui t'autorise à croire que l'humoriste est sans orgueil? Mais elle est immense, mon cher, la prétention de faire rire. Un film, un livre, une pièce, un dessin qui cherchent à donner de la joie ( à vendre de la joie, faut pas déconner), ça se prépare, ça se découpe, ça se polit. Une œuvre pour de rire, ça se tourne, comme un fauteuil d'ébéniste, ou comme un compliment, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire avec ce trou béant dans ta boîte crânienne... Molière, qui fait toujours rire le troisième âge, a transpiré à en mourir. Chaplin a sué. Guitry s'est défoncé. Woody Allen et Mel Brooks sont fatigués, souvent, pour avoir eu, vingt heures par jour, la prétention de nous faire rire. Claude Zidi s'emmerde et parfois se décourage et s'épuise et continue, et c'est souvent terrible, car il arrive que ses films ne fassent rire que lui et deux charlots sur trois. Mais il faut plus d'ambition, d'idées et de travail pour accoucher des "Ripoux" que pour avorter de films fœtus à la Duras et autres déliquescences placentaires où le cinéphile lacanien rejoint le handicapé mental dans un même élan d'idolâtrie pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde.
Pauvre petit censeur de joie, tu sais ce qu'il te dit monsieur Hulot?


Merci Monsieur Desproges...

Le Lutin
Disparu le 01/7/2010

«Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases : le bonheur n’existe pas. L’amour est impossible. Rien n’est grave.»
"Tu peux toujours mettre une étiquette "modèle unique" sur un étron, ça sera toujours un étron !"
Monsieur M
Sinon, le Décameron est particulièrement savoureux.




lui
Pendez-les tous.
Monsieur M
Je suis aterré par la lecture des Garçons Sauvages de Burroughs : un vulgaire catalogue sodomite mûri selon toute évidence par un pervers dont la vieillesse n'a que trop renforcé la concupiscence. Le style bidon, vide - inutile de douter qu'il ait piqué l'idée d'absence de ponctuation à des élèves de cours élémentaire - n'aide en rien cet essai poussif de renouveau littéraire.



lui
Pendez-les tous.
Neredev
Tu le lis en français?
C'est ton premier Burroughs?

Je le répète, passé Queer, Burroughs est intraduisible. Son style pâtit énormément du passage au français, et pour certains romans on se demande même pourquoi les traducteurs ont essayé (the Soft Machine, the Ticket That Exploded, Nova Express).

Je ne sais pas quoi dire pour ce qui est des aspects sodomites, je suppose que depuis le temps que je lis mr. Lee, ça ne me choque plus. Après, effectivement, c'est pas dans un bouquin de Begbeider qu'on trouve ce genre de choses...

En ce moment sur backstage...