Raphc a écrit :
Ben au moins 99F m'avait fait un peu marrer, et windows on the world passer un bon moment.
Lutinvolant a écrit :
Moi je lis, ça me fait rire et je m'éclate. Certains de ses livres sont
C'est con il m'a coupé ma phrase en plein milieu !!!
Beurp's a écrit :
Voilà une bonne analyse de l'œuvre de frédo...Des romans de gare bas de gamme a lire et a oublier aussitôt entre deux correspondances...
Quelques bons mots, du name dropping et des évocations mondaines pour faire rêver l'employé de banque de banlieue , du second degré médiocre (
m'étonne pas que ça plaise au lutin) et un rejet du milieu bourgeois dont il est issu et pourtant qu'il incarne (ou pire du système) utilisé ridiculement comme arme marketing...
C'est con parce que je sais pas ce que c'est que le name Dropping mais ça doit être grave... Tant qu'au second degré médiocre... Je vois pas non plus. C'est vrai que je dois être sacrément con ! Et quel mépris pour les romans de gare alors que faire oublier le train train quotidien quelques heures, moi je dis bravo !
Beurp's a écrit :
Houellebecq, c'est pas beaucoup mieux... Mais il a un style un peu plus développé qu'un journaliste de Grazzia et même si les thèmes qu'il aborde sont atrocement chiants et nombrilistes, il est plus en résonance avec son époque que l'autre naze...
Merde ! Moi qui pensais être le fin du fin de l'intello en lisant des romans au titre compliqué. Flûte, faut que je trouve autre chose...
Alors Marc Levy ou Dan Brown ?
Bon, je devrais pas répondre mais comme je n'ai pas la prétention d'être meilleur que certains auteurs je préfére les laisser parler :
Chroniques de la haine ordinaire...
Criticon; 1986
Citation:
Un critique de films, dont je tairai le nom afin qu'il n'émerge point du légitime anonymat où le maintient son indigence, écrivait dans un hebdomadaire dans lequel, de crainte qu'ils n'y pourrissent, je n'enfermerais pas mes harengs, un critique de films, disais-je donc avant de m'ensabler dans les méandres sournois de mes aigreurs égarées entre deux virgules si éloignées du début de ma phrase que voilà-t-il pas que je ne sais plus de quoi je cause, un critique de films écrivait récemment, à propos je crois d'un film de Claude Zidi, deux points ouvrez les guillemets avec des pincettes :
" C'est un film qui n'a pas d'autre ambition que celle de nous faire rire. "
Je dis merci.
(…)
Mais qui es-tu, zéro flapi, pour te permettre de penser que le labeur du clown se fait sans la sueur de l'homme? Qui t'autorise à croire que l'humoriste est sans orgueil? Mais elle est immense, mon cher, la prétention de faire rire. Un film, un livre, une pièce, un dessin qui cherchent à donner de la joie ( à vendre de la joie, faut pas déconner), ça se prépare, ça se découpe, ça se polit. Une œuvre pour de rire, ça se tourne, comme un fauteuil d'ébéniste, ou comme un compliment, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire avec ce trou béant dans ta boîte crânienne... Molière, qui fait toujours rire le troisième âge, a transpiré à en mourir. Chaplin a sué. Guitry s'est défoncé. Woody Allen et Mel Brooks sont fatigués, souvent, pour avoir eu, vingt heures par jour, la prétention de nous faire rire. Claude Zidi s'emmerde et parfois se décourage et s'épuise et continue, et c'est souvent terrible, car il arrive que ses films ne fassent rire que lui et deux charlots sur trois. Mais il faut plus d'ambition, d'idées et de travail pour accoucher des "Ripoux" que pour avorter de films fœtus à la Duras et autres déliquescences placentaires où le cinéphile lacanien rejoint le handicapé mental dans un même élan d'idolâtrie pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde.
Pauvre petit censeur de joie, tu sais ce qu'il te dit monsieur Hulot?
Merci Monsieur Desproges...
Le Lutin