Wahnsinn a écrit :
Et t'en as pensé quoi de l'Alchimiste ?
Sensation bizarre... En lisant je me souviens avoir réellement aimé et même avoir été ému, et au moment de le refermer, je me suis dit "Mais c'est quoi cette merde !". Vraiment curieux. J'ai eu le sentiment le m'être fait avoir, sans savoir pourquoi... Je n'ai pas trop cherché, mais n'ai absolument pas envie de relire un Coelho...
Mais ce n'est pas de ça que je voulais parler. C'est qu'avec vos conneries j'ai eu un moment de doute à ne plus savoir si j'étais croyant, athée, ou agnostique.
Mais finalement je suis comme Nietzsche, qui dans Ecce Homo explique qu'il s'en branle, mais en Allemand. Il s'estime néanmoins athé, c'est donc la définition de l'athéisme selon AnGeL.
Cependant, la définition de l'athéisme selon d'Yves le Vil, comme étant celle d'un croyant qui s'ignore méritait bien le débat qui a eu lieu. En fait, je n'y avais jamais pensé...
Ensuite, de savoir si on peut montrer que quelque chose existe ou pas ne pose pas de problème dans une théorie dite complète. Allez savoir si la théorie du monde est complète... Mais peu importe, puisque si on arrivait à prouver l'inexistence de Dieu dans le cadre d'une certaine théorie, il serait toujours possible d'inventer une théorie permettant son existence, sans que celle-ci soit contradictoire avec le monde qui nous entoure.
On en arrive à la position de Sartre, qui dit que de toute façon, que Dieu existe ou pas, ça ne change rien, l'existence précédent l'essence, l'homme, condamné à la liberté, est seul, angoissé, et chie dans son froc. (C'est vrai qu'il écrivait bien, mais il parait qu'il est ringard, qu'en dehors des Mots, il ne reste rien...).
Darwin. Curieusement, sa théorie tend à prouver l'existence de Dieu, en tout cas à la nécessité de le créer. En effet, la sélection naturelle prévilégie la survie des hommes qui croient en quelque chose qui leur permet de mieux survivre que les autres, c'est une totologie. Rien d'anormal alors que les hommes croyant en Dieu, ou n'importe quoi qui les aide dans les moments difficiles, survivent mieux que les autres et se reproduisent avec plus de chance que les autres. C'est encore une totologie, mais on ne peut y échapper avec Darwin, sa théorie partant du résultat pour arriver à la conclusion que seul ce résultat est possible. C'est zarbi.
Onfray, ah là là, va falloir que je me penche sur son cas. Je n'ai lu que le dernier, le truc sur Freud. Celui-ci se fait démonter, sa théorie est bidon, ne repose sur que dalle, il passe son temps à prendre son cas pour une généralité (envie de baiser avec sa mère, envie de tuer son père,...). Pour le coup, sa théorie est admise par le monde contemporain au même titre qu'une religion...
De Freud on passe à Nabokov, qui se foutait déjà bien de la gueule des psy dans son Lolita...
Bon, tout ça pour dire que ça y est, je me suis procuré une Bible... Celle-ci est à chier, la traduction est foirée. Dieu, au lieu de dire "Tu ne tueras point", dit, comme un naze, "Tu ne commettras pas de meutre" ! Non mais sérieux, c'est Dieu quand même, pas le péquenot du coin. Et tout est comme ça, "Et il y eu de la lumière", putain...
Du coup, et comme promis, je me suis lancé dans le Proust. Mon Dieu ! Enfin, je veux dire purée, la densité de ce truc ! Le pire c'est que j'aime bien, c'est assez remarquable, mais alors faut s'accrocher, dans le genre phrases à rallonge, si je ne les lis pas minimum trois fois j'y bite rien. Enfin, je commence à m'habituer à son style... Mais purée, 7 tomes, ça va être raide !
Yeah man !