la mxr est tres bien,sinon essaie aussi la behringer bdi.tu sais la boite de di préamp,je m'en sers comme preamp principal avec legerement de gain et ça me donne une bonne overdrive.
en fait avec le gain à 11h le son est net et clair
12h/13h le son est chaud un peu plus compressé avec des basses plus presente
à15h ça crunch/drive et de 15h à fond on rentre dans l'overdrive disto. c'est pas comme une grosse fuzz du tout la sensibilité du jeu est gardé,c'est plutot comme une grosse grosse overdrive.
depuis que je l'ai je ne m'en passe plus,je ne l'utilise que sur lentrée return de ma boucle d'effet c'est dire.
tiens je te colle le test qu'on trouve sur onlybass:
http://www.onlybass.com/html/t(...).html
Quand on possède une basse passive toute simple, il est intéressant dans certains cas de pouvoir disposer d'un préampli externe dans le but d'augmenter la palette de sons disponibles. Si elle dispose en plus d'une sortie XLR pour rentrer directement dans une table de mixage voire un ampli de puissance, je pense que ça devient très intéressant.
Un préampli, pourquoi faire ?
Les préamplis sont indispensables. Pas seulement pour changer la texture du son mais surtout pour faire le lien entre la partie puissance de l'ampli et la basse. En effet, le signal provenant des micros n'est pas assez puissant pour commander directement un ampli de puissance. Le rôle d'un préampli est d'amplifier ce signal pour qu'il soit "compatible" avec des entrées standards.
Dans le cas d'un combo, on parle souvent d'enceinte et d'ampli de puissance, ce qui est faux, car le terme ampli de puissance est constitué d'un préampli et d'une partie puissance.
L'aspect puissance d'un ampli n'est qu'une succession d'étages amplificateurs mis en cascade. Il est important d'avoir un préampli car il permet d'assurer que le signal soit dans les normes autorisées par la section puissance.
Il existe plusieurs type de préamplis
À tube : Onéreux, possède la plupart du temps un grain moins neutre et une compression naturelle à cause des tubes.
Actif : Généralement fabriqué autour de FET, de MosFET ou d'AOP, est donc une alternative aux tubes. Dans certains cas, dans le haut de gamme, la Classe A permet d'obtenir des résultats meilleurs en matière de distorsion, bruit, etc.
Hybride : Comporte des transistors et un ou plusieurs tubes, généralement un Blend est disponible pour avoir un pourcentage précis du son désiré. Généralement, c'est le plus polyvalent.
Numérique : En général, intègre des effets et d'autres options. Particulier et pas au sujet du jour. ;-)
La société Behringer
Le premier produit sort en 1978, il s'agit d'un synthétiseur nommé UB1, ensuite au fil du temps la société est devenue très importante, couvrant une centaine de pays et ayant 2500 collaborateurs. La société est créée en 1989. La gamme est très large et comprend à peu près tout ce dont ont besoin les musiciens dès lors que le produit comporte un peu d'électronique. La politique de Behringer est de vendre un maximum de produits à un prix très agressif. En vendant plus, on peut faire baisser le coût de chaque produit fabriqué. La conception est donc faite en Allemagne et la fabrication en Chine dans une usine certifiée ISO9000. La gamme des produits est vraiment étendue et une majorité de produits valent la peine d'être testés.
Caractéristiques du produit
Entrée 6.35 mm 1M Ohms
Sortie 6.35 mm 1k Ohms
Sortie Balanced (symétrique) XLR 200 Ohms
Alimentation requise 9v - 100 mA
Batterie 9v
Dimensions 127*100*50
Consommation 25 mA
Poids 460 g
L' aspect extérieur compte quand on achète un nouveau produit. L'emballage protège bien celui-ci et les explications au dos sont assez claires pour se faire une idée de ce que cet effet peut apporter. Précision importante, elle a été développée spécialement pour la basse. Dans le cas d'un préampli c'est plus important qu'avec un effet du fait que les fréquences de réglages et la bande passante sont différentes. De plus, un drive sera forcément différent d'une guitare standard.
Le corps est entièrement en plastique, cependant j'ai fait un test pour vérifier son immunité aux parasites, et aucun problème à ce niveau-là, en fait le fond est bien en métal avec un pad antidérapant généreux. La conception est assez ingénieuse en fin de compte, le dessous du boîtier est blindé et le fait d'utiliser un circuit imprimé double couche permet de blinder le dessus et de souder les composants CMS sur l'autre côté du circuit imprimé, cela permet de prendre en sandwich les composants qui sont dans une cage de faraday presque parfaite. Pour résumer, pas de problème à ce niveau-là. Certains composants volumineux comme les condensateurs sont mis sur la platine car ils ne craignent pas les parasites et exploitent la place disponible.
Le switch installé est directement sur une petite platine annexe, en fait un vrai switch mécanique coûte beaucoup plus cher, cependant le résultat est bon. Les potentiomètres sont des ALPS qui restent une marque très réputée en électronique et a priori très résistants car ils équipent entre autres tout ce qui est platine de DJ.
Le compartiment pile est situé derrière l'effet, la trappe est pratique, l'ouverture sans tournevis. Bref, excellent point. Encore une fois le connecteur pile est de bonne qualité.
La plaque du dessous indique le mois et l'année de fabrication, des conseils ainsi que le numéro de série, elle est en métal et revêtue d'un pad antidérapant qui n'a aucune chance de se décrocher. L'ensemble est très stable et cette plaque sert aussi a blinder l'électronique.
Bref, après inspection, dans l'ensemble c'est bien, pour moi l'important est de faire moins d'économie au niveau électronique que pour le boîtier. Surtout que dans ce cas cela reste largement acceptable. Les boutons sont de meilleure facture que ceux des effets d'entrée de gamme Behringer, c'est moins cheap, en fait. Pas de faute de goût, le design épuré est très classe.
Au niveau réglages :
7 boutons sont accessibles sur le haut
Drive : Détermine le taux global du gain du préampli. Similaire à un master sur un ampli à tube.
Treble : Ajuste +/- 12 dB les aigus.
Bass : Ajuste +/- 12 dB les basses.
Presence : Ajoute ou atténue les harmoniques supérieures du signal pour un signal plus soft ou au contraire plus d'attaque.
Level : Ajuste le niveau de sortie du préampli
Blend : Ajuste le mélange transistor/"tube" simulé.
GND Lift : déconnecte ou pas la masse au niveau de la XLR.
Le switch sert à bypasser (contourner) ou pas la pédale. C'est intéressant dans le sens que cela permet d'avoir 2 préréglages comme un ampli avec 2 canaux, 1 clair et 1 saturé, par exemple...
Concrètement :
Le V-Tone Bass BDI21 simule un ampli à tube ainsi que son grain de son. De plus, à l'aide de l'égaliseur 2 bandes et du contrôle de présence, sa versatilité est augmentée. La DI est pleinement exploitable mais le son naturel de la basse ne sera entendu qu'en mode bypass, bien entendu. À mon avis, elle est en-dessous de l'Ultra-DI 100 qui est développée uniquement dans ce but, seulement ça reste une excellente idée. Au niveau électronique, c'est entièrement analogique, pas de numérique et j'ai souvent une nette préférence pour l'analogique hormis pour certains effets.
L'utilisation :
Le bypass
À l'emploi, je suis déjà étonné par le faible niveau de bruit effet enclenché ou pas. Le fait de ne pas utiliser de switch mais un système électronique de bypass permet de supprimer le "poc" a chaque commutation entre effet et bypass. L'effet n'a donc pas de true-bypass, cependant le signal ne me semble pas altéré.
Les contrôles
Les réglages répondent très bien, il n'y a pas de crant milieu sur les EQ mais ils ont un sacré boost. Individuellement, les contrôles sont francs et relativement précis.
Le son
Le premier test effectué a été fait en branchant une Jazz Bass via le BDI21 dans un Peavey Microbass. Le résultat est intéressant car cela augmente les possibilités de l'ensemble. Un second test sur le Nemesis et ma Warwick démontre facilement que le niveau de bruit est excellent. À moins de pousser les aigus à outrance, elle est très transparente. Les possibilités sont intéressantes, un rapide essai avec les pressets donnés sur la notice indique que c'est fidèle à ce que l'on attend de ce genre de pédale. En fait, je suis même agréablement surpris du rapport qualité/prix.
Testé au casque, cela confirme ce que je pensais, c'est le genre de préampli qui peut être utilisé sans souci directement avec un ampli de puissance sans apport de bruit mais uniquement des réglages en plus. À mon avis, avec une Fender Precision ou ce genre de basse, sur une sono, ça peut être très intéressant. Avec une basse qui a déjà une électronique évoluée, cela peut être également intéressant, mais à mon avis, moins. Cela dépend aussi de votre perception du grain de son, de ce que vous recherchez, etc.
La saturation est sympa, elle donne une certaine présence dans le son assez agréable ; il ne faut pas trop en abuser mais réglée légèrement, c'est intéressant. Comme d'habitude, ça se rapproche des tubes tout en restant assez différent.
Attention :
Je me suis vite rendu compte que le niveau de sortie quand le drive était poussé pouvait être très important, je recommande un ampli avec un clip en entrée dans le but d'éviter tout problème.
En conclusion :
Totalement analogique, ce préampli est intéressant à plus d'un titre, pas vraiment neutre mais ayant un faible bruit de fond, il est assez versatile. La sortie DI est un réel plus. À mon avis inutile si le bassiste a déjà un monstre de guerre du genre Ampeg SVT3 ou EBS Fafner ou une tête ayant du caractère. Par contre, avec une tête tout transistor ou très neutre, cela peut augmenter la palette sonore de façon spectaculaire. Sur des petits combo aussi. Le genre de préampli que l'on met dans une housse avec sa basse et qu'on ressort en cas de besoin...