amatguitar a écrit :
Je pense que ces choix (solfège ou impro) sont intimenent liés à la personnalité.
Effectivement. Quelqu'un qui au départ n'est pas "musicien" dans le sens ou il ne crée pas, n'entend pas particulierement quelque chose dans sa tete, etc. mais qui est perseverant et bosseur sera complétement satisfait d'apprendre avec une méthode classique, qui demande au musicien de n'etre "que" l'interprete d'un morceau.
J'ai plusieurs exemples de musiciens de haute volée, capables de déchiffrer des musiques contemporaines à vue, mais pas foutu de taper un rythme simple avec des claves sans perdre le tempo, voire se perdre dans la mesure s'il n'y avait pas quelqu'un qui donnait la battue devant eux...
Le probleme, c'est que c'est encore une fois de rares cas. La plupart d'entre nous dès l'enfance, sommes capables de danser en suivant la pulsation d'une musique, de jouer sans trop se poser de questions un rythme que l'on vient de nous jouer.
La musique est un langage, et généralement, l'apprentissage d'un langage se fait à l'oral d'abord. Puis on corrige les fautes de grammaire ("j'ai allé à l'école") pour finir avec l'écriture, et l'orthographe.
Si l'on calquait cette maniere empirique de faire, on apprendrait aux enfants (ou aux adultes) à jouer librement, puis à improviser suivant un cadre donné, pour enfin les amener à l'harmonie, puis fixer tout ça en solfège... Alors que bon, on fait EXACTEMENT l'inverse...
J'ai regardé le DVD de Victor Wooten sur ce sujet, et il est dans la meme façon de penser que moi... Ce qui me rassure plutot