CŸD a écrit :
Patchuko a écrit :
D'ailleurs je trouve ça assez balèze qu'au rythme où évolue la musique depuis 50 ans on en soit encore à ce niveau là. Et ça se vérifie AUSSI chez les 15-20 ans
C'est une constante sociologique. Une génération de teenager "invente" un style en rupture avec les traditions des aînés, faite pour susciter le choc/le rejet. Puis elle évolue, trouve un job, des gosses, un PEL et un cleb's, calme ses ardeurs, et hurle au scandale en écoutant la nouvele vague de teenager.
Ce qui est inquiétant, c'est de penser déjà comme ça alors qu'on a 16 ans à peine.
Pour ce qui est des étiquettes, je vais devoir me singulariser ; j'adore les étiquettes, je les défends.
Non, toutes les musiques ne se ressemblent pas ; non, 6 termes ne suffisent pas à décrire l'ensemble des sosn émis intentionnellement de part le monde. Non, tous les styles à rallonge ne sont pas ridicules, pour peu qu'on se donne la peine de comprendre.
oueh, voilà. une constante sociologique assez marquée quand même. on pourra toujours arguer du "feeling" et de l'"innovation" termes subjectifs s'ils en sont. Maintenant globalement un hendrisque ou un linquin parque (ouuu je vais en faire hurler là, j'adore) ca fait grosso modo la même chose dans le concept. Simple, facile d'écoute, dérangeant pour les oreilles "encroutées", avec une attitude, et un discours qui résonne chez les djeunz....
Les ingrédients changent, la recette reste la même... ou vice versa d'ailleurs
Et c'est vrai que les étiquettes ca sert quand même un peu... au moins à deux choses:
-faire du shopping en cherchant parmi 500 CD au lieu de 20000
-savoir répondre et susciter l'intérêt pour ton propre groupe quand tu fais passer le bouche à oreille et qu'on te demande "ah ouais? et c'est quoi comme style?"