jaylan a écrit :
Ben je crois que "ils n'ont pas de parole" dit bien ce que ça veut dire non ?
Bon, quelques exemples de mensonges bien méridionaux :
"Tu peux compter sur moi"
"Ok, rendez-vous à telle heure"
"Je repasse te payer demain"
"Moi les ragots, je les ignore"
"Ta voiture sera prête en fin d'après-midi"
Et quelques excuses typiques du Midi aussi (avec leurs traductions en-dessous et en italique) :
"J'ai pas eu le temps"
(je faisais la sieste) ou
(j'étais au bistrot) (ça dépend de l'heure)
"On m'a dit que tu t'étais débrouillé sans moi"
(ça me faisait ch... de t'aider alors je balance une connerie)
etc. etc.
On aura décidemment tout lu dans ce forum.Maintenant, les parisiens viennent donner des leçons de moralité...
Affaire Tiberi:
l'Etat a remboursé Air France
LE ministre chargé des Relations avec le Parlement, Roger Romani, a indiqué hier que 'la mise à disposition' du cabinet de Dominique Tiberi, fils du maire de Paris, serait 'sans rapport avec les recrutements de convenance opérés par Air France dans les années quatre-vingt'. Dominique Tiberi, salarié d'Air France 'depuis 1987, avait été engagé par le cabinet du ministre chargé des Relations avec le Parlement entre le 14 mai 1993 et le 31 décembre 1995, mais continuait de percevoir le salaire de l'employeur'. 'Cette mise à disposition s'est traduite par la poursuite du versement d'un salaire par l'entreprise pendant cette période', reconnaît M. Romani dans un communiqué.
L'Affaire Tibéri
Dans le Ve arrondissement de Paris, Jean Tibéri avait installé l'une de ses permanences. Officiellement, il s'agit de celle du RPR mais le local n'est utilisé que par Jean Tibéri (pourtant exclu du RPR) et il le loue à son propre nom. En plus, il ne paye que 400 francs par trimestre, prix largement inférieur à celui du marché.
Et le loueur est la ville de Paris. A la mairie, on précise que le bail date d'avant 1977, date de l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris.
Nouvelles mises en examen dans l'affaire des faux électeurs du 5e arr. de Paris
Posté par : Le Monde - Fabrice Lhomme - 100602
le : lundi 10 juin 2002 à 16:58
Le Monde - 100602 - De nouvelles mises en examen dans l'affaire des faux électeurs du 5e arrondissement de Paris
L'ancienne secrétaire de la première adjointe (RPR) du maire et deux militantes gaullistes sont soupçonnées d'avoir participé à la domiciliation fictive de partisans de Jean Tiberi.
REVUE DE PRESSEL'affaire du rapport fictif de Xavière Tibéri, celle des emplois fictifs de la mairie de Paris : cela fait beaucoup rire. Emploi fictif : voilà sûrement une expression qui va entrer dans le vocabulaire politique français des années 90, écrivent LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE. LE JOURNAL DU CENTRE propose sa définition d'un emploi fictif, et elle en vaut une autre : c'est être grassement payé à se la couler douce. LE COURRIER PICARD parle encore des "emplois obscurs de la ville-lumière". Dans le sud de la France on rigole aussi, le sud, qu'on accuse souvent de pratiques clientélistes, affairistes, sinon mafieuses. On est en train de constater, écrit LA PROVENCE, que nous n'avons pas l'exclusivité de la faveur et du clientélisme. L'esprit de clan, avec ses perversions, sévit aussi sur le continent. Certains quotidiens ont donc choisi d'en rire, même si c'est pour en rire jaune. D'autres en revanche, ne trouvent pas vraiment là matière à amusement, et s'interrogent, s'inquiètent. Pour L'ALSACE : on pourrait ironiser si l'ancien maire de la capitale n'était pas Jacques Chirac. Par ricochet, c'est le président de la République lui-même qui pourrait être finalement entraîné dans cette tourmente. Cette affaire, qui concernerait le premier des Français, se nommerait alors une affaire d'Etat.
Mais, c'est bien connu:"Il n'est bon bec que de Paris"