Mandollaren a écrit :
pour improviser en solo y a pas 40 000 méthodes, faut bosser bosser bosser et pour vraiment faire sonner ça prend du temps...
tu peux commencer par faire tourner des morceaux, et essayer d'improviser dessus, chaque fois que tu fais un truc qui sonne faux, tu retiens ce qui a sonné faut, tu cherche pourquoi ( tonalité etc... ) tu comprends pourquoi et tu retiens pourquoi... au début commence par te limiter à un morceau avec une rythmique pas trop rapide quand tu sent que ton impro est pas trop mal passe à autre chose, tout ça c'est du feeling...
mais le feeling sans la théorie des fois c'est pas génial, donc le top c'est aussi de bosser des plans correspondant aux styles sur lesquels tu ecoutes...
si t'es plutot hard regarde les plans utilisés par angus young, ils passent plus ou moins partout... pour le blues moi je reprend pas mal de plans de clapton ( que je tranpose un peu partout )
honnetement je crois que le vrai soucis de l'impro c'est de trouver la tonalité tout de suite pour ça faut soit avoir de l'oreille, soit avoir la partoch sous le nez...
autrement mon avis personnel et qu'on peut pas vraiment improviser si on connait pas ses games dans tous les sens, ça libere quand meme vachement l'esprit, on est pas là à se dire ou c'est que je peux aller maintenant, ça coule tout seul ( quand tu connais plein de plan et de gammes) parce que tu peux lacher tout ton feeling, tes sentiments etc quoi.... enfin c'est ma façon de voir les choses...
un peu de theorie sur les modes est pas plus mal aussi, les modes permettent vraiment d'exprimer tel ou tel sentiment ou ressenti...
donc bref, l'impro en solo c'est plein de boulot, c'est dur, c'est parfois chiant, mais faut pas s'arreter parce que c'est en s'acharnant qu'on arrive à quelque chose...
Un de mes entrainements moi consiste, à demander à mon bassiste de me sortir une petite rythmique sur une tonalité que je choisis, je l'ecoute pour l'avoir bien en tête, et je me lache dessus...
Sinon il y a quelque chose ( toujours personnel ) que je trouve important sur un solo : faut pas partir direct dans les aigu ça agresse l'oreille des nons guitaristes ( un guitariste est habitué à entendre de l'aigu ça lui fait fait pas mal aux oreilles ) mais un non guitariste ça le gene le truc qui part direct en aigu, donc montée progressive vers les aigu
Et idem pour la vitesse, un beau solo c'est une histoire qu'on raconte, pas avec des mots, avec des notes qui doivent vouloir tout dire, on peut faire des magnifiques solos très lents, des fois suffit d'une note, la note qui tue, vraiment bien placée, le truc qui scotche tout le monde ( ça j'ai mis des mois à m'en rendre compte )...
La vitesse doit elle aussi être en accelleration provisoire, ça donne du corps au solo, comme si à la fin du solo on arrivait à un genre d'explosion !
rien à redire....
sinon écouter beaucoup de roy buchanan tu peux pas tomber niveau feeling et passage d'émotion