Mandollaren a écrit :
autrement mon avis personnel et qu'on peut pas vraiment improviser si on connait pas ses games dans tous les sens, ça libere quand meme vachement l'esprit, on est pas là à se dire ou c'est que je peux aller maintenant, ça coule tout seul ( quand tu connais plein de plan et de gammes) parce que tu peux lacher tout ton feeling, tes sentiments etc quoi.... enfin c'est ma façon de voir les choses...
un peu de theorie sur les modes est pas plus mal aussi, les modes permettent vraiment d'exprimer tel ou tel sentiment ou ressenti...
donc bref, l'impro en solo c'est plein de boulot, c'est dur, c'est parfois chiant, mais faut pas s'arreter parce que c'est en s'acharnant qu'on arrive à quelque chose...
Un de mes entrainements moi consiste, à demander à mon bassiste de me sortir une petite rythmique sur une tonalité que je choisis, je l'ecoute pour l'avoir bien en tête, et je me lache dessus...
Sinon il y a quelque chose ( toujours personnel ) que je trouve important sur un solo : faut pas partir direct dans les aigu ça agresse l'oreille des nons guitaristes ( un guitariste est habitué à entendre de l'aigu ça lui fait fait pas mal aux oreilles ) mais un non guitariste ça le gene le truc qui part direct en aigu, donc montée progressive vers les aigu
Et idem pour la vitesse, un beau solo c'est une histoire qu'on raconte, pas avec des mots, avec des notes qui doivent vouloir tout dire, on peut faire des magnifiques solos très lents, des fois suffit d'une note, la note qui tue, vraiment bien placée, le truc qui scotche tout le monde ( ça j'ai mis des mois à m'en rendre compte )...
La vitesse doit elle aussi être en accelleration provisoire, ça donne du corps au solo, comme si à la fin du solo on arrivait à un genre d'explosion !