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- Publié par
corny le 14 Mar 2010, 23:39
Bah non je confonds pas, par contre j'ai probablement pas mis les bons mots sur le ressenti: par rapport aux adjectifs que tu utilises toi, j'associerais effectivement le chaud davantage au cèdre.
épicéa brillant: ok, dans la mesure ou le cèdre est plus sombre. Mais les aigus du cèdre, même s'ils ont une forte teinte chaude sont quand même claquants, je trouve.
Quand au doux... Ça dépend vraiment ce qui est joué: des arpèges pas très rapides à l'épicéa sera pour moi plus doux que sur cèdre.
Je pense comprendre pourquoi tu dis pour le cèdre "limite fade", dans le sens du côté ‘sombre’ que j'y trouve inhérent: pour ma part je trouve le cèdre peut-être plus limité.
Je diviserais ce que je joue en deux catégories:
1/
Dans le domaine des trucs qui ont bien la pêche --Zutons, Red Hots, Jack Johnson énervé...--, je préfère jouer l'Art & Lutherie -cèdre- que la Lag: elle y est plus à l'aise, et les graves font leur office généreusement. Jouer un morceau à l'origine sur électrique rend en général très bien sur cèdre, je trouve.
L'épicéa, elle, se débrouille quand même très bien dans cette catégorie.
2/
Pour les balades folks plus tranquilles --Cat Stevens, Jack Johnson calme, Simon & Garfunkel-- et les trucs à l'origine à la classique --Brassens--, l'avantage est très nettement à l'épicéa, de mon point de vue.
Dans cette catégorie-là, le cèdre est moins adéquat je trouve.
Si j'osais comparer à l'électrique --sons clairs, bien sûr-- j'associerais l'épicéa à des micros simples et le cèdre à des micros doubles.
D'ailleurs, mais je peux me tromper, ce n'est peut-être pas un hasard si le son à l'épicéa quand on joue près du chevalet devient à mon sens davantage ‘cèdre’→ davantage ‘micros doubles’ car n'est-ce pas près du chevalet qu'on place les micros doubles sur une gratte qui a aussi des micros simples (HSS)?