casseoreille a écrit :
La qualité des guitares dépend beaucoup des bois qui les composent. Un article dans le journal Le Progrès de ce lundi annonce que le chêne devient introuvable ou très cher à cause des Chinois qui l'achètent sans compter.
L'Ain est un département qui possède d'immense forêts plantés de chênes. Les Chinois achètent notre bois brut et nous le renvoient sous la forme de produits finis. Les ébénistes , les menuisiers, les charpentiers, les parqueteurs... se demandent ce qu'ils vont devenir.
La mondialisation, on n'y échappe pas, on essaie de mettre des quotas, mais il y a toujours quelqu'un pour revendre à prix fort à l'extérieur!
On ne se fait plus guère d'illusion, nous ne parviendrons pas à préserver les savoir-faire et les emplois.
Alors, s'il m'arrive de critiquer Gibson et Fender, je me demande si, eux aussi, rencontrent des difficultés à s'approvisionner en bois de qualité. Peut-être, qu'ils subissent des hausses de prix exorbitantes face à la demande asiatique.
Peut-être, sont-ils contraints de se contenter de bois, non achetés par les Chinois, en raison d'une qualité médiocre. Ce qui expliquerait des qualités musicales très moyennes pour un grand nombre de guitares, et des prix très élevés pour des guitares haut de gamme.
Je pense que nos fabricants doivent rencontrer des problèmes pour s'approvisionner en bois de qualité pour leurs guitares jusqu'au milieu de gamme, et qu'ils doivent également
Beau constat de notre civilisation de compétition...
Les grands gagnants d'hier deviennent les perdants d'aujourd'hui (faillites,...)
Les gagnants d'aujourd'hui deviendront à leur tour les grands perdants de demain...
Entre temps, on enrichit momentanément quelques actionnaires, on épuisent la planète, on épuisent des travailleurs, on démoralisent ceux qui sont laissés pour compte au bord du chemin, on culpabilise les autres, les autres se divisent...
Un jour c'est Gibson, demain ce sera...
Le jeu du: A qui le tour ?
Tout cela est bien symptomatique... et surtout triste car on sait qu'on risque un jour une crise d'une ampleur inouïe...
Espérons que nous ayons un jour un soubresaut de lucidité et que nous remettions l'homme au centre de tout et non le Dieu pognon... Arrêtons-nous là ; on rentre dans la science-fiction...