Bluesycat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Tom Taylor a écrit :
Sur mes CC c'est les signatures gilmour en 10,5 - 50. Pas trop fillette, pas trop gros dur non plus
D'un certain point de vue, un des intérêts des petits diapasons est celui de pouvoir monter en tirant sans trop de cas de conscience.
Par exemple, sur le tout petit diapason de la Byrdland (presque 3 cm de moins qu'une LP), le 13–53 des BeBop Thomastik (avec des La, Ré, Sol, Si, plus légères que ce que la Chanterelle et le Bourdon laisseraient prévoir) est particulièrement convaincant.
Bon, je ne dis pas non plus qu'il faut derechef envoyer du 13–53 sur une LP
.
En fait les guitares avec des ouïes appellent également de manière naturelle un tirant plus fort (et en particulier les arch top) pour mieux bénéficier de la caisse de résonnance.
En principe les guitares de jazz type 175, L5 et compagnie sont toutes montées avec minimum du 12 et très souvent du 13 mais en filets plats
Oui, bien sûr, tu as raison...
Mais il n'en reste pas moins un lien très clair entre le tirant et le diapason avec la contrainte ou les conséquences que ce choix provoque.
Ensuite, il y a la taille et l'épaisseur de la caisse.
Une Byrdland c'est une base de L5 (donc 17 pouces), mais quasiment en thinline, en gros 5 cm au lieu de 9 cm, environ ; base qui se différencie surtout par le diapason de 600 mm de la Byrd.
Sur la Super 400, qui taille 18 pouces (au lieu des 17" de la L5) avec un "grand" diapason de 650 mm, la puissance sonore en acoustique est déjà très très importante.
Ce qui permettra éventuellement de descendre les tirants.
D'où il ressort qu'un tirant un peu plus gros que le 10–46 (très en faveur sur les Solid B à diapason de 650 mm, en gros les Fender, et surtout les Strat), peut a priori être tout à fait adapté sur une LP...dont le diapason de 24'75 permet une tension moindre que le 25'5.
Enfin, je parle par principe, sans développer outre mesure.
En fait, ce principe et son a priori, s'apparentent bien plutôt à une question ici posée.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.