Citation:
Jean-François Champollion, déchiffreur des hiéroglyphes, est né à Figeac en 1790.
Après avoir suivi des études au lycée de Grenoble, où il manifeste déjà une grande curiosité pour l'histoire de l'Antiquité, le chercheur mène de front ses travaux d'histoire, de linguistique et de philologie, en s'appuyant sur l'étude de nombreuses langues et écritures du Moyen-Orient : arabe, hébreu, copte, araméen, sanskrit, persan, éthiopien …
Il étudie attentivement la pierre de Rosette, ainsi que des centaines de manuscrits et de textes, avant de pouvoir s'écrier, le 14 septembre 1822, " je tiens l'affaire ! ". Il vient de percer le secret des hiéroglyphes, en comprenant qu'il s'agit d'un système complexe, constitué de signes déterminatifs, idéographiques et phonétiques.
Son expédition en Egypte en 1828-29, lui permet de confirmer sa découverte et d'identifier les temples et les monuments funéraires de la vallée du Nil.
Nommé conservateur au Musée du Louvre, professeur au Collège de France, élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Champollion n'a pas le temps de poursuivre sa tâche. La mort l'emporte à 41 ans, le 3 mars 1832, laissant à son frère Jacques-Joseph le soin de publier ses notes de travail et tous les documents qu'il avait rassemblés pendant les dernières années.
En 1986, la Ville de Figeac lui rend hommage et crée un musée d'égyptologie dans sa maison natale.