hercule01 a écrit :
Basil leroux joue sur strat et Christophe Godin sur vigier.
Ça dépend du style dans lequel chacun est employé.
Sauf que Basile Leroux, il n'est pas guitariste, il est magicien.
Ouaip, je suis archi fan. Je suis allé voir quelques concerts juste pour lui.
Et outre les Strats, n'oublions pas sa sublime Tele James Trussart B-Bender ! Un bijou dont il fait un usage fulgurant.
Voilà, c'était la parenthèse fanboy.
Pour le reste, c'est dur de suivre car ce fil va très vite.
Il était question de l'usage novateur des effets.
Alors ok pour Morello, mais avec le recul, ça ne représente qu'une petite partie de son jeu. Il a montré pas mal d'autres facettes (plutot conservatrices, d' ailleurs) après Rage.
Pour The Edge, ça m'amuse. Ce qu'il fait avec ses fameux delays m'a toujours paru ressembler davantage à un cache misère très dispensable qu'à une révolution, ou même une simple innovation.
Des mecs comme ça, je crois qu'on en a tous connu parmi nos potes guitaristes. Des gars quand même bien mauvais qui, au lieu d'apprendre à jouer, allaient acheter des pédales. Et bien il y en a un qui a réussi : The Edge
TheStandard a écrit :
benoi31 a écrit :
Il y a plein d'artistes récents qui "jouent" ainsi avec les effets et innovent un peu. Malheureusement, c'est vrai que ce sont rarement ceux que l'on voit au hit parade...
Parceque ca touche moins de monde, c'est tout
C'est une affaire de public, pas forcément de promo.
Pareil pour des virtuoses...
Les virtuoses et les bilouteurs d'effets de l'espace, s'ils ne font pas recette, ce n'est pas forcément un hasard non plus, pour moi.
C'est souvent de la musique de guitaristes pour guitaristes. De la zique de geek, voire de la zique de cirque.
Des gens qui aiment la musique et qui sont très éclectiques, j'en connais pas mal, musiciens ou non. Je n'ai par contre jamais vu de disque de shred dans la discothèque d'un non-guitariste.
Et quand des mecs finissent par faire, en guise de scène, la promo de telle ou telle marque sur les salons, je triuve ça assez révélateur à la fois de la finalité de leur musique elle-même, et de la finalité du matos dont ils assurent la promo.
Si la prouesse et, parfois, le progrès technique sont au rendez-vous, la démarche artistique est plus floue.