tguyfr a écrit :
rapideyemove a écrit :
C'est la seule que je connaisse (et la seule que je possède, voire qui me possède, toute verte...).
Alors, enfer, purgatoire ou paradis cette wah ?
N'ayant pas de point de comparaison chez ChaseTone, difficile à dire, ce d'autant plus que c'est la toute première Wah que je joue (depuis octobre, ou peu s'en faut).
Jusqu'à présent, j'avais tout fait pour éviter ce genre d'engin ; à part, une (ou à cause d'elle, justement), jouée il y a 420000 ans, gamin, outre–atlantique, et dont je suis bien incapable de me rappeler la marque : elle m'avait laissée un assez mauvais souvenir.
Vacciné, quoi ; ou mal vacciné, mal protégé
.
Sans grand recul, donc, on se croirait quand même tout près du
Paradis, avec
L'Enfer loin derrière soi !
Mais, ce que j'ai pu lire, ici-même, m'avait totalement fait ignorer l'Italian et me faisait plutôt espérer un mixte comme la Scripture, si je vous ai bien suivis, les uns et les autres.
Mais c'est sur cette Italian, attrapée à la volée, d'occasion et un peu hasard sur la seule foi du nom et de la réputation de Kyle Chase, que je me suis finalement rabattu.
Hap, hap, happy face...
L'Italian tient parole et me semble articulée avec, je sais pas, une grande fluidité, presque magique, un registre foutrement bien équilibré : des transitions graves-mediums-aigus très douces (fluidité), des aigus pas si haut–perchés que cela, des médiums magnifiques : comme une voix un peu couverte (en tout cas sur les doubles de mes Gibson). Or, une wah c'est un peu comme une voix, ses consonnes, et surtout ses voyelles ; d'où la notion essentielle, pour moi, d'articulation.
Avec ma big ole'lady, «come down here mama» (une Super 400 naturelle), whaouww, ça file le frisson, à chaud. Ou froid dans le dos, comme si on se surprenait à être en pleine conversation, même chuchotée
.
En plus, qu'elle est belle en vert sombre
.
Just love it...
Le seul truc que je n'aime pas du tout c'est l'odeur de la graisse blanchâtre utilisée, avec abondance, par Kyle Chase.
C'est bien peu...
Malgré ma « science »
toute neuve de la Wah Whaouww...
...laquelle me tient sans doute un peu plus au
Purgatoire qu'au
Paradis.
J'aurais bien aimé trouver, en effet, ici ou là, des points de comparaison avec les autres wah de K.Chase...
Avec l'impressionnisme de ces mots.
À pardonner.
Puissent–ils vous servir quand même un tout petit peu...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.