L'Overdrive Clay Jones, pourquoi un prix aussi hallucinnant?

George Akerlof (économiste) a mis en évidence une autre exception à la loi de la demande, aujourd'hui portant son nom, l’« effet d'Akerlof » ou « effet de marque ». Les acheteurs ont parfois tendance à acheter, parmi un ensemble de biens parfaitement subtituables, des biens qui ont un prix supérieur au prix moyen en croyant que celui qu’ils achètent est de meilleur qualité.

tout simplement parce qu'il des abrutis pour acheter!! si personne n'acheterais, il ne venderais pas a ce prix la. Mais tant qu'il y aura de la demande pour ce genre de produit (les "pédales boutiques") t'aura toujours ce genre de délire.

Perso plus rien ne m'étonnes depuis que j'ai vu un mec sur ebay vendre des boutons en plastoc moisi d'une strat serie L pour 3000$ ...

Y'a vraiment des tarés !

Quand des gens ont vraiment beaucoup d'argent, ils ont besoin de trouver des trucs pour le dépenser.
C'est con mais bon, je viens de Belgique mais je me suis installé à Londres et c'est aussi ce que je constate, l'effet d'Akerlof comme Cold nous en informe (Surtout là où je travaille - quartier diplomatique.) Des gens vont payer des sommes astronomiques, parfois plus cher que le prix de la voiture (genre Aston Martin ou Bentley) pour avoir une plaque d'immatriculation avec leur prénom, ou 007, ou un truc du genre. No kidding.
Alors pour payer un overdrive 1500 pétragolmons, il faut vraiment ne plus savoir où mettre son fric.

Esprit extrêmement caustique, il s'intéressa à la partie cachée de l'iceberg économique : les motivations des acheteurs. Considérant la classe à l'abri des besoins matériels immédiats et de la contrainte du travail autre que souhaité (la classe de loisir, ainsi la nomme-t-il), il y trouva essentiellement la vanité et le désir de se démarquer de son voisin. Il note que par sa consommation l'élite gaspille du temps et des biens. Elle fait du gaspillage du temps, soit le loisir, et du gaspillage des biens, soit la consommation ostentatoire, ses priorités. Par exemple, une de ses pages inoubliables dans sa Théorie de la classe de loisir (1899) concerne le lustre de l'étoffe, prisée dans les chapeaux car servant à montrer qu'on les change souvent, et considéré défavorablement pour les pantalons parce qu'il montre qu'au contraire on ne l'a pas changé depuis longtemps. Alors qu'il s'agit du même lustre ! Il n'y a donc pas selon lui d'esthétique dans l'affaire, mais simplement une émission de signifiants de puissance qui est la raison d'être de la consommation ostentatoire

ce que tu décris est plutot la notion de la consommation ostentatoire mise en relief par Thorstein Veblen !