Le Montrose de ta caisse est un des grands Saint Estèphe, avec le Cos d’Estournel, par exemple, que je mets par mauvais esprit un poil au-dessus.
On doit bien, en moyenne et selon les millésimes ou vintages, taper dans les mille euros, sûrement pas moins, pour une caisse de douze Montrose aujourd’hui.
L’avantage avec ces pédales-là, c’est qu’on n'a pas pas besoin de switcher-looper pour les piloter.
De toute façon, partir d’une certaine dose, on ne pilote plus grand chose, et on fait comme autrefois sur la vaste mer et encore un peu de nos jours, on entretient sa route à l’estime, avec largesse et inspiration, à l’image d’un pénitent qui vacille sous ses chaînes, pieds blessés et sourire aux lèvres.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.