Effectivement, les chromatismes sont la pour sonner faux. La premiere reflexion que je me suis faite en ecoutant un VRAI disque de jazz c'était "Mais c'est plein de fausses notes?" (c'était "chops" de Joe Pass et Niels Olsten Pedersen, je sais plus l'orthographe du 2eme). L'idée, c'est que tu rajoutes une tension à ta ligne mélodique, et ça sonne moins "tagadatsoin tsoin" qu'une impro blues ou Rock. C'est ce que font Robben Ford ou, plus bourrin, Mike Stern. Tu vas jouer un plan hyper classique, puis tu descends/monte une gamme dissonante, ou harmoniquement tendue, et la, tu commences à sortir des "clichés" guitaristiques.
exemple
----------5----------------------6-8-10-9-8-5
-------5-----8-5--------5-7-9-----------------
-7(b1)-----------7-5-7------------------------
--(classique)----(par ton)-----(chromatisme)
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Ici, le plan HYPER classique du blues est suivi par une gamme par ton, puis une chromatisme nous remet sur le chemin de la raison et de la dissonance. Soit, ça sonne "faux" ou "tendu" mais beaucoup de personnes aimeront la fibre que ces notes font sonner (cf le prelude en Do majeur de Bach, comme le dit Maurane, "tout ces couacs")