TomTomAtomic a écrit :
Par contre la musique modale, par rapport a la musique tonale, n'est pas fonctionnel, ces degrés ne sont plus censé avoir les fonctions qu'ils ont en musique tonale.
Pour cela, il ne suffit pas de dire "bon ben je suis on modale alors pouf, les fonctions n'existe plus", non, pour cela il faut prendre les dispositions pour justement eviter les tentions/resolution.
en fait si une note a un degré alors elle a nécéssairement une fonction
le degré V reste la dominante par définition même en modal, parcequ'il y a toujours cette notion de note de repos principale, la finale tonique
Mais en modal oui on ne va pas utiliser les principes de l'harmonie fonctionnelle avec les cadences typiques de l'harmonie fonctionnelle dont le but est de créer ces effets de tension résolution propres à l'harmonie fonctionnelle.
pour que les fonctions et degrés disparaissent vraiment il faut faire disparaitre cette notion de note centrale, c'est ce que des compositeurs ont tenté de faire avec la musique atonale, ou la musique sérielle, et ont développé des règles.
TomTomAtomic a écrit :
Mais d'une maniere general, quand on decouvre les modes et la modalité on a une impression de richesse qui s'estompe a mesure qu'on decouvre que finallement, harmoniquement, jouer modale c'est vraiment trés restrictif.
Il reste les solos, quand on decouvre le lydien, "waaaaaaah, ça sonne "Vai" tout seul", et puis un jour on decouvre qu'en faite tout le monde joue comme ça avec une basse en bourdon et un accord de quinte.
miles davis c'est pourtant dirigé vers le modal pour gagner en liberté mélodique, car il n'y a justement plus de contrainte harmonique. On peut imposer le rythme harmonique qu'on souhaite.
Avec le modal on peut improviser sur une grille infinie, le cadre est beaucoup plus libre, on est pas contraint par une grille prédéfinie.
c'est absolument pas plus restricif