Question sur les modes (et oui encore ^^)

Rappel du dernier message de la page précédente :
shenton
a écrit :
Tout à fait... par contre, je ne vois pas comment tu associes rapidement un mode à une gamme. J'imagine qu'il y a truc, mais il ne me vient pas. Devant l'exercice ci-haut (appliquer tous les modes diatoniques à D), ma solution au clavier serait de penser en terme de degrés (avec la gamme de C en référence). Donc premier mode je compte le D comme étant le degré I, 2e mode je compte le D comme étant le degré II etc. (On construit donc la gamme sur le tas).

ça n'a vraiment aucun interet.
cette association ne sert qu'à une initiation basique aux modes
Gaboriau
optionmusique a écrit :
a écrit :

Bonjour,Gaboriau,bonjour tout le monde!
Peux-tu me dire sur quel site de piano tu allais, car j'en cherche un également pour la pratique.
Pour la théorie celui-ci me convient parfaitement.
Merci et bonne journée!
OM


C'est celui-ci !
http://www.pianomajeur.net/forum/

C'est un forum plutôt axé classique et jazz, conservatoire. Et tu y trouveras des conseils de qualité.
Gaboriau
shenton a écrit :
a écrit :
Tout à fait... par contre, je ne vois pas comment tu associes rapidement un mode à une gamme. J'imagine qu'il y a truc, mais il ne me vient pas. Devant l'exercice ci-haut (appliquer tous les modes diatoniques à D), ma solution au clavier serait de penser en terme de degrés (avec la gamme de C en référence). Donc premier mode je compte le D comme étant le degré I, 2e mode je compte le D comme étant le degré II etc. (On construit donc la gamme sur le tas).

ça n'a vraiment aucun interet.
cette association ne sert qu'à une initiation basique aux modes

C'est mon réflexe devant l'exercice proposé (une introduction aux modes)... Le tout dans le cadre d'une question à ike06100 (qui m'a répondu).

C'est comme si j'expliquais que je me sert du truc des phalanges pour différencier les mois de 30 et 31 jours, tout en demandant s'il existe une façon plus logique et plus simple de faire...

Dans ce contexte, écrire que cette "méthode n'a aucun intérêt" n'a pas de sens. Dis plutôt quelle serait ta façon de faire (il s'agit donc d'un témoignage, pas de savoir qui a raison).
shenton
Citation:
Tu devrais plutôt dire quelle serait ta façon de faire à toi (si bien sûr la réponse est différente de celle de ike06100).

je pense avoir souvent repondu à cette question au cours des differents posts qui ne m'apportent en general que
des critiques.
pour resumer, je dirais qu'un mode n'est ni plus ni moins qu'une distribution de notes identiques à ce que sont le mode majeur et les modes mineurs et que pour les maitriser il faut les travailler de la meme manière qu'on a travaillé les modes fondamentaux.

par contre je me repete, mais le principe de faire appel à la gamme majeur (ou mineure)de reference n'est qu'un moyen de definir un mode et qu'il ne faut absolument plus y faire appel dans la mise en pratique des modes.
Gaboriau
C'est difficile de converser si on ne fait pas l'effort de comprendre ce que l'autre personne a voulu dire. Donc forcément on finit par oublier le sujet de discussion pour en arriver à des considérations personnelles...

Tu dis que "tu ne ferais pas ci ferait pas ça, que tout ce que tu dis est sujet à critique" et tu passes à côté de la question.

Répétons la question (MA question pour être tout à fait précis) :
Quel truc pratique utiliserais-tu devant ton clavier (pas dans l'abstrait) pour déduire (et non les travailler) rapidement les modes diatoniques (en oubliant bien sûr que tu les connais par cœur, ce qui est une conséquence future à l'exercice et non un prérequis).

Pour remettre la conversation dans son contexte, on parle des différentes approches selon qu'on est à la guitare ou au piano. Bien sûr que si on fait abstraction de l'instrument, c'est pareil.

Il ne s'agit pas de définir c'est quoi un mode, ou quelle est la meilleure façon d'aborder les modes. Là tu réponds que "le calendrier n'a rien à voir avec les phalanges d'une main". Quand ike06100 explique comment il visualise ça, il exprime un fait pas une opinion.

Je te jure, que si tu réponds encore à côté de la question, je vais à tout jamais ignorer tes remarques (donc c'est le bon temps si tu veux en profiter)...

Citation:
il faut les travailler de la meme manière qu'on a travaillé les modes fondamentaux.

Qu'est-ce que tu appelles les "modes fondamentaux" et comment faut-il les travailler ? Cette question n'a rien à voir avec la précédente (qui n'appelle pas nécessairement une réponse de ta part), mais histoire de mieux cerner ta perception à ce sujet.
break934
ike06100 a écrit :
oui c'est pour ça qu'au piano on s'exerce à travailler ses gammes et à la guitare à travailler ses modes

exemple dans" so what " pour ne citer qu'un des plus connus morceau modal


une fois que le pianiste à plaqué ses 2 accords Em7 et Dm7 pour "verrouiller" le mode,

d'instinct il ne va pas penser pour improviser " in " : "je vais jouer dans le mode D dorien "

mais , " je vais jouer dans la gamme de Am "


Je suis un peu sceptique sur le fait qu'on retourne toujours à la notion de combien il y a de # et b à la clef en toutes circonstances. (mais parle d'un instinct de pianiste ici, c'est possible pour le piano)

En fait quelqu'un qui a l'oreille absolue ne se demandera pas combien il y a de # ou de bemol à la clef.
Il entendre direct la note qu'il veut jouer sans se poser de question.

Quelqu'un qui n'a pas l'oreille absolue, mais une bonne oreille fonctionnelle (oreille relative), va se dire, ok j'entends que la tonique c'est sol, et que les notes que je veux jouer son à tel ou tel écart de la tonique, ou qu'une autre note avoisinante.
Du coup si on est en sol, et qu'on entend une note de degré 6, bref une sixte, par rapport à la tonalité, alors on va se dire c'est mi.
Parce-qu'on sait que la sixte de sol c'est mi.
En fait, c'est un peu comme si on voyait photo d'une gamme, associée à des positions de notes telles que "1=sol 2=la 3=si 4=do 5=re 6=mi 7=fa".
Du coup si on entend une tierce mineure, alors on voit dans sa tête direct que c'est sib, parce-qu'on sait qu'entre sol et si c'est une tierce majeure, et que si on entend une tierce mineure, c'est le si est bémol.

Et c'est plus ou moins instantané, un peu comme savoir la table de multiplication.

En fait l'oreille aide le processus intellectuel qui permet de retrouver le nom de la note, et l'inverse aussi est vrai.
[quote=""][/quote]
Merci mille fois à toi,Gaboriau,pour le nom du site.
Je vais m'y rendre de ce pas.
Bonne soirée!
OM
Citation:
Je suis un peu sceptique sur le fait qu'on retourne toujours à la notion de combien il y a de # et b à la clef en toutes circonstances. (mais parle d'un instinct de pianiste ici, c'est possible pour le piano)

En fait quelqu'un qui a l'oreille absolue ne se demandera pas combien il y a de # ou de bemol à la clef.
Il entendre direct la note qu'il veut jouer sans se poser de question.


... tu veux dire que le language musical qu'est solfège ne sert à rien ?


que ce n'est pas la peine de lire ou écrire des partitions ?


que les musiciens et chefs d'ochestre symphonique sont nuls ?

c'est un peu court non? comment communiquer ?

en meme temps ,pourquoi apprendre à lire et a écrire ( meme avec des fautes ) si la parole suffit ?


on retourne au cavernes !


Citation:
En fait quelqu'un qui a l'oreille absolue ne se demandera pas combien il y a de # ou de bemol à la clef.

non mais quelqu'un de" normal "se demandera en quelle tonalité on joue ( et le pianiste saura , de fait , quelles notes il faut diéser ou bémoliser ( c'est l'armure )

.
shenton
Citation:
C'est difficile de converser si on ne fait pas l'effort de comprendre ce que l'autre personne a voulu dire. Donc forcément on finit par oublier le sujet de discussion pour en arriver à des considérations personnelles...
Tu dis que "tu ne ferais pas ci ferait pas ça, que tout ce que tu dis est sujet à critique" et tu passes à côté de la question.
Je te jure, que si tu réponds encore à côté de la question, je vais à tout jamais ignorer tes remarques (donc c'est le bon temps si tu veux en profiter)...

decidement, on ne vit pas dans le meme monde et on a pas le meme langage. peut etre en effet vaut-il mieux cesser toute tentative de communication, mais ça serait quand meme dommage.
je te trouve quand meme severe de tout me mettre sur le dos en disant que je ne fais pas l'effort de comprendre et que je fais expres de repondre à coté. si on ne parvient pas à se comprendre dans une conversation c'est toujours difficile de savoir qui est responsable.


Citation:
Répétons la question (MA question pour être tout à fait précis) :
Quel truc pratique utiliserais-tu devant ton clavier (pas dans l'abstrait) pour déduire (et non les travailler) rapidement les modes diatoniques (en oubliant bien sûr que tu les connais par cœur, ce qui est une conséquence future à l'exercice et non un prérequis).

Pour remettre la conversation dans son contexte, on parle des différentes approches selon qu'on est à la guitare ou au piano. Bien sûr que si on fait abstraction de l'instrument, c'est pareil.

Il ne s'agit pas de définir c'est quoi un mode, ou quelle est la meilleure façon d'aborder les modes. Là tu réponds que "le calendrier n'a rien à voir avec les phalanges d'une main". Quand ike06100 explique comment il visualise ça, il exprime un fait pas une opinion.

avant de repondre, quelques remarques
- j'ai quand meme pas de chance avec toi. d'habitude tu me reproches de donner des reponses trop pratique à des questions théoriques, et cette fois il semble que je sois trop abstrait.
- ta question me parait quand meme un peu contradictoire. tu chrches un truc concret et rapide pour mettre en application des principes que tu es censé ne pas connaitre. c'est un peu comme si tu demandais à un mathematicien comment resoudre un probleme de calcul tensoriel alors que tu n'as aucune connaissance en math.

pour repondre à TA question , ike dit "au piano on péfere utiliser la gamme correspondante aux modes". je suppose (mais certainement j'ai mal compris) qu'il veut dire que le pianiste va chercher les notes à jouer en passant par la gamme majeure d'ou est tiré le mode. donc par exemple, si ou veut jouer en sib phrygien on se dit c'est le mode du degré III donc la gamme majeure de reference est solb et donc il faut utiliser les notes du sol b.
c'est vrai, mais ça n'est certainement pas une methode concrete pour determiner un mode et pouvoir l'utiliser.
pour utiliser un mode, il faut le connaitre (comme on connait la gamme majeure ou penta) et le mettre en pratique dans la tonalité qu'on veut (comme on fait en majeur ou en penta). et ça c'est vrai pour la giuitare, le piano, le saxp ou n'importe quel instrument (sauf peut etre le triangle) et je ne voit pas d'autre moyen pour y parvenir.

ce que j'appelle les modes fondamentaux, ce sont les modes de base qu'on utilise couramment en musique (majeur mineur, penta)

voila. je suppose que tu vas encore me dire que je n'ai rien compris à la question et que j'ai repondu à coté. si c'est le cas, adieu pour toujours.
Citation:
mais ça n'est certainement pas une methode concrete pour determiner un mode et pouvoir l'utiliser


sans vouloir t'offenser c'est une affirmation gratuite et mal connaitre la tessiture du piano

déterminer le mode , non parce que le pianiste le connait tès bien et sait le faire sonner , mais pour l'utiliser en

pratique oui.

petite remarque en passant, on n'utilise pas les notes de sol b en sib phrygien , mais les notes de mib mineur ( si, si, j'y tiens)


Citation:
adieu pour toujours.


non ! ne fait pas ça
Gaboriau
Citation:
avant de repondre, quelques remarques
- j'ai quand meme pas de chance avec toi. d'habitude tu me reproches de donner des reponses trop pratique à des questions théoriques, et cette fois il semble que je sois trop abstrait.

Tu peux citer le (les ?) passage en question ? Je ne comprends pas à quoi tu fais référence.

Citation:
- ta question me parait quand meme un peu contradictoire. tu chrches un truc concret et rapide pour mettre en application des principes que tu es censé ne pas connaitre. c'est un peu comme si tu demandais à un mathematicien comment resoudre un probleme de calcul tensoriel alors que tu n'as aucune connaissance en math.

Je ne cherche rien. J'explique comment je m'y prendrais, en demandant comment toi tu t'y prendrais. Je ne force personne à répondre. Tu fais une remarque en disant que ma méthode n'a aucun intérêt, je t'explique qu'il ne s'agit pas d'une méthode mais d'un fait.

Citation:
pour utiliser un mode, il faut le connaitre (comme on connait la gamme majeure ou penta) et le mettre en pratique dans la tonalité qu'on veut (comme on fait en majeur ou en penta). et ça c'est vrai pour la giuitare, le piano, le saxp ou n'importe quel instrument (sauf peut etre le triangle) et je ne voit pas d'autre moyen pour y parvenir.

Donc pour "déduire" par exemple le mode Lydian de D, tu proposes d'apprendre tous les mode diatoniques par coeur... ce qui m'apparait (personnellement) quand même comme une perte de temps, puisque ces modes sont présents dans le mode majeur que je connais bien. Personnellement, je crois aussi qu'il faut s'imprégner de l'esprit de chaque mode et beaucoup le jouer (donc qu'apprendre par coeur tout les modes ne sert à rien), mais il s'agissait de répondre à une question suite à un exercice...

Citation:
ce que j'appelle les modes fondamentaux, ce sont les modes de base qu'on utilise couramment en musique (majeur mineur, penta)

Tu ne crois pas que ces modes fondamentaux peuvent servir de point de référence pour les modes diatoniques devant un clavier qui est construit autours du mode de C majeur ?

Citation:
voila. je suppose que tu vas encore me dire que je n'ai rien compris à la question et que j'ai repondu à coté. si c'est le cas, adieu pour toujours.

Oui, j'ai toujours cette impression que tu réponds à côté et je ne sais pas quoi dire de plus pour te convaincre que c'est de bonne foi... J'arrive pas à suivre tes raisonnements, c'est aussi simple que ça. Demande à Break (^^), si je m'aperçois que j'ai tort sur un point je vais l'admettre (... c'est peut-être aussi culturel), c'est plus important pour moi que d'avoir le dernier mot. C'est ça un dialogue...

Citation:
Le mot « dialogue » (du grec ancien διάλογος - composé du préfixe « διά » : « au travers, par, entre », et du radical « λόγος » : « parole, raison, verbe » -, c'est-à-dire littéralement : « une parole raisonnée et agissante, qui pénètre, tranche et traverse complètement et méticuleusement ») désigne un type de communication entre plusieurs personnes ou groupes de personnes. Le dialogue se distingue de la discussion et du débat : il réfère à un mode de conversation qui comporte nécessairement raison, discernement, exactitude et sagesse.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogue
shenton
Citation:
Donc pour "déduire" par exemple le mode Lydian de D, tu proposes d'apprendre tous les mode diatoniques par coeur... ce qui m'apparait (personnellement) quand même comme une perte de temps, puisque ces modes sont présents dans le mode majeur que je connais bien. Personnellement, je crois aussi qu'il faut s'imprégner de l'esprit de chaque mode et beaucoup le jouer (donc qu'apprendre par coeur tout les modes ne sert à rien), mais il s'agissait de répondre à une question suite à un exercice.

il faut bien s'entendre sur le principe de connaitre un mode (ou une gamme). pour moi ça veut dire etre capable de chanter ou improviser dans ce mode. et le fait d'avoir les memes notes n'a rien à voir. par exemple do majeur et la mineur naturel ont les memes notes mais chanter en do majeur ou en la mineur sont deux choses différentes . pour chanter en do majeur, en do mineur ou en do penta il faut evidemment connaitre ces modes au sens ou je l'ai defini sinon on ne peut rien faire. pour d'autes modes, il y a 5 ou 6 modes principaux plus d'autres qui decoulent facilement des precedents. certes, ça represente une certaine connaissance et donc un certain travail, mais on reste loin de certaines théories comme par exemple la musique serielle qui repose sur un ensemble de 48 schemas fondamentaux.

par contre, quand tu dis que tu connais nien les modes car ils contenus dans la gamme majeure, j'ai sérieusement l'impression qu'il y a quelque chose qui t'echappe.
woden
  • #42
  • Publié par
    woden
    le 15 Jan 14, 22:01
Bonsoir,

Ca tombe bien qu'un topic soit ouvert car j'ai une question sur les modes^^ un boulet de plus j'annonce !!

J'ai un bouquin qui s'appel le solfège pour les nuls, et dedans j'ai un chapitre qui parle des modes. Dans l'exemple et comme dans tout les exemples concernant les modes, on part toujours de Do qui est ionien puis Ré est donc le mode dorien puis Mi le phrygien etc...

Ma question est de savoir si comme tonique je prend plus DO mais LA, est ce que LA sera alors ionien, SI dorien, Do phrygien? En gros est ce qu'en décalant les noms de modes restent ou Iionien appartient forcément au DO.

Merci d'avance!!
break934
ike06100 a écrit :
Citation:
Je suis un peu sceptique sur le fait qu'on retourne toujours à la notion de combien il y a de # et b à la clef en toutes circonstances. (mais parle d'un instinct de pianiste ici, c'est possible pour le piano)

En fait quelqu'un qui a l'oreille absolue ne se demandera pas combien il y a de # ou de bemol à la clef.
Il entendre direct la note qu'il veut jouer sans se poser de question.


... tu veux dire que le language musical qu'est solfège ne sert à rien ?


que ce n'est pas la peine de lire ou écrire des partitions ?


que les musiciens et chefs d'ochestre symphonique sont nuls ?

c'est un peu court non? comment communiquer ?

en meme temps ,pourquoi apprendre à lire et a écrire ( meme avec des fautes ) si la parole suffit ?


on retourne au cavernes !


Citation:
En fait quelqu'un qui a l'oreille absolue ne se demandera pas combien il y a de # ou de bemol à la clef.

non mais quelqu'un de" normal "demandera en quelle tonalité on joue ( et le pianiste saura , de fait , quelles notes il faut diéser ou bémoliser ( c'est l'armure )

.


mais tu dis n'importe quoi
déjà tu t'arrêtes au premier paragraphe comme si le sens du message se trouvait là, mais non mon vieux il faut lire entièrement, et après seulement tu donnes ton avis

et quand on demande en quelle tonalité on joue en général on donne que la hauteur de la tonique, parceque le reste il y a pas besoin d'avoir l'oreille absolue pour l'entendre
l'oreille relative suffit, et en général "on se fait pas chier" dans des excès de théorisation quand on peut tout faire à l'oreille
en effet quand à l'oreille t'entend que c'est majeur ou mineur, alors t'as pas besoin de te dire "je suis un la majeur, donc "fa do sol" = 3# à la clef, tu les joues quand ils se présentent, et c'est tout.
Ca je me poserais la question plutôt pour noter par exemple.
break934
Citation:
Donc pour "déduire" par exemple le mode Lydian de D, tu proposes d'apprendre tous les mode diatoniques par coeur... ce qui m'apparait (personnellement) quand même comme une perte de temps, puisque ces modes sont présents dans le mode majeur que je connais bien. Personnellement, je crois aussi qu'il faut s'imprégner de l'esprit de chaque mode et beaucoup le jouer (donc qu'apprendre par coeur tout les modes ne sert à rien), mais il s'agissait de répondre à une question suite à un exercice...


C'est que lydien tu sais que c'est le mode de sol, et que c'est 1 2 3 4# 5 6 7
Tu sais aussi que le mode de Ré c'est 1 2 3b 4 5 6 7b
Donc Ré lydien c'est ré mi fa# sol# la si do#

En fait on peut le voir de façon directe sans nécéssairement se référer à la gamme majeure relative la majeur qui n'a pour le coup musicalement rien à voir avec ce qu'on entend, et en déduire par l'ordre des # fa do sol qu'il faut 3#.

Ce qui revient au même, mais le voir comme ça rend les choses moins figées et permet plus facilement de changer le mode.
Parceque si tu joues un truc en Ré lydien, puis que tu veux switcher sur du Ré aolien, alors se référer à la gamme majeure me parait être une gymnastique pas très utile, vu qu'il suffit de se dire qu'on va juste devoir mettre un bemol sur le Si.

En ce moment sur théorie...