Actualité politique / Règles en page 1

Je taquine, c'est pas à prendre mal

Sinon, essai d'enlever tes œillères, notamment en dialoguant malgré tout avec tes interlocuteurs. Le "j'ai raison, vous êtes tous des cons", tu te conforte sûrement, mais ça vérifie en rien que ce que tu penses est juste. Et voilà si t'aime bien la fiscalité, l'empire Byzantin s'est en grande partie disloquée pour des raisons fiscales. Les contemporains de l'époque, y en avait pas mal qui disaient "ne changeons pas le système, faisons des mini-réformes". Y avait bien sûr les voix discordantes de la populace, mais elles étaient étouffées bien que c'est elles qui faisaient bouger un minimum les choses. Au final tout s'est effondré lamentablement, et les turcs n'ont fait que se servir tout pénard. Aujourd'hui, plus personne n'en parle de cette empire, y a les turcs, les grecs, et tout le savoir et la culture byzantine ont influencé la Renaissance européenne et on se pose la question de la place de la Turquie dans l'Europe.

He bien je suis rassuré de l'apprendre...



Enfin une opinion, un argument. C'est tout ce que je réclamais. Mais pour l'avoir il aura fallu que je pousse méchamment pour.

On n'aura jamais de débat si un camp se contente de la dérision.

Donc je vais - enfin - pouvoir répondre à ton opinion.

Tu as raison en disant que la crise est aussi une crise de l'économie réelle. C'est d'ailleurs dans ce sens là que je disais que les 750 milliards d'euro mobilisés par Sarkozy et consorts c'est un oiseau pour le chat spéculateur. L'économie réelle, dans son volet dépenses publiques à tout le moins, doit retrouver un niveau raisonnable et surtout responsable... Ca fait trop longtemps que les gouvernants vivent au-dessus de leur moyen, en usant du fait que jusqu'ici les marchés financiers avaient une confiance dans les capacités de remboursement pour racheter successivement les dettes étatiques. Il était évident qu'à terme ce système n'était pas soutenable...

Maintenant, mon opinion c'est que les marchés financiers accentuent cette crise de l'économie réelle et provoquent un emballement en jouant contre celle-ci. Donc oui, pour répondre à ta précédente question, mon avis c'est que l'action doit s'orienter sur les deux volets : responsabilisation des gouvernants d'une part et mise en place de politique de rigueur budgétaire et FORTE régulation des marchés financiers d'autre part.

Ad Rock, tu es gentil: tu ré-invente l'eau chaude mais sur ce genre de sujet, on est plusieurs à s'être exprimé avant, pendant et depuis la crise. On ne va pas rejouer le match à chaque fois juste pour toi.


http://latelelibre.fr/index.ph(...)line/

C'est la stratégie de la vaseline, Kreutzberg. ( à 7:30 pour Ad Rock)

Sinon Azzaz' a raison, les marchés sont comme des enfants qui n'auraient aucun interdits, ils cherchent leur fessés, ils cherchent leur limites. Mais ils sont face à des parents incapables de prendre des décisions fermes.

Enfin une explication marxiste de la crise. Il était temps.

Je propose, pour oublier tout ça, qu'on picole.

Mais de toute façon, vous allez refuser de le faire parce que vous n'avez aucun courage politique.

reeves : j'aime bien la fiscalité parce que c'est l'instrument principal sinon unique pour influencer l'économie et une répartition des richesses uniquement basée sur l'action du marché. C'est à ce titre que je trouve cette matière intéressante. C'est pas l'idée de faire économiser un maximum d'impôts à des gens qui devraient en payer plus qui me fait bander si tu veux savoir.

Maintenant, je me garde bien de penser que la fiscalité est une bonne chose en soi. C'est un instrument et c'est ce qu'on en fait qui compte (comme la guitare finalement).

Pour ce qui est d'avoir des oeillères je ne suis pas d'accord. Ce que j'ai c'est une opinion et mon but n'est pas de vous convaincre. Mais si on me répond, j'attend que ce soit argumenté et pas juste de la dérision.

[quote="20th Century Boy"

http://latelelibre.fr/index.ph(...)line/

C'est la stratégie de la vaseline, Kreutzberg. ( à 7:30 pour Ad Rock)

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Excellent, la différence entre RTL et Taddéi !

C'est une chose nécessaire, et ce qui a permis la mise en place d'Etats. Et justement, les libéraux n'aiment pas trop cette fiscalité et usent d'artifices de rhétorique pour pas que le peuple s'empare de cette question. Taxe tobin, taxe carbone, des idées en l'air, un petit peu comme cela se passait dans l'empire Byzantin, avec des lois qui n'entraient jamais en application. La fiscalité est essentielle et par exemple si on utilisait 7% des revenus que dégagent chaque année par les pays du Sud au profit des pays du Nord, soit 250 milliards, on éradiquerait la faim dans ces pays du sud et diverses problèmes important de pauvreté, du moins cette somme est suffisante selon les études de l'ONU.

Au passage un plan Paulson, qui n'a servi qu'à modifier la croyance des marchés, "rassurer les marchés" pour l'expression, et un plan européen qui va faire la même chose. Du 700 milliards dans les deux cas qui pourraient servir à bien des choses. Après la tragédie, la farce, mais on pourrait dire également, après la farce, la tragédie.

Une fois de plus cela ne dit rien sur la crise celle qui a commencé avec ce qu'on appelé la "chute des subprimes", et sur les solutions à y apporter. C'est de la cosmétique.




Non, évidemment.
Et les pleurnicheries du fonctionnaire Frédéric Lordon me donne la nausée.
Cela dit, faire une analyse marxiste de la crise est très possible. On peut remettre en cause les fondements de la politique économique américaine. Au niveau des solutions, ça se complique...

Il faut que tu règles mieux ton écran, c'est ça qui doit te donner la nausée. parce qu'il est loin de pleurnicher, il aurait plutôt tendance à rire au contraire. Il faut dire qu'il y a de quoi.

ou alors c'est la mauvaise coke de ce midi.

C'est bon on le connait le discours, ouin-ouin les médias sont méchants, on n'invite que des néo-libéraux, il ne me donne pas la parole, de toute façon c'est pas la peine de parler, on peut pas débattre, je suis au-dessus de tout ça y a que Mermet qui est gentil, au moins chez lui y a personne pour me contredire blablablabla.

C'est un résumé un peu simpliste de la pensée très empreinte d'influences Bourdieusiennes de Lordon. Sinon, ses solutions proposées me semblent frappées au coin du bon sens: enrayer la voracité des marchés.


"haaaa les gauchissss' tous des pleurnichards, soyez des hommes, merde, venez dans une salle des marchés!!! Vous avez des couilles ou vous etes des pédés? etc..."

Qui c'est qui est venu pleurer quand on a fait un sketch sur lui déjà?

Besson