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Capitalisme de M**** $%*!($)

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert

Lettre aux ingénieurs qui doutent

https://www.lechappee.org/coll(...)utent

"Si je m’adresse aux ingénieurs, c’est parce que je les connais bien. Je suis – ou j’étais ? – l’un d’entre eux. Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ?
C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique. Il serait en effet plus que souhaitable, pour eux, mais aussi pour nous tous, qu’ils refusent de se résigner, qu’ils cessent de nuire au plus vite, et pour cela qu’ils s’évadent de leurs cages dorées."


Chez le même éditeur, les livres d'Éric Sadin : https://www.lechappee.org/aute(...)sadin

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
Réunion de la CNT-FAI au théâtre Olympia de Barcelone en 1937.



CNT vs AIT (vient de paraître)

"En 1938, les Comités de défense, comme tous les révolutionnaires, étaient déjà sous terre, en prison ou dans la clandestinité la plus absolue. Ce n'est pas la dictature de Franco, mais la République de Negrín qui a mis fin à la Révolution". - Agustín Guillamón


Depuis quelques années, l'historien Agustín Guillamón expose la façon dont la révolution fut vaincue, non seulement par les forces réactionnaires et le fascisme, mais aussi par les forces de gauche, et même par les cheffaillons de la CNT qui trouvèrent plus profitable d'améliorer leur statut en devenant ministres.

https://traficantes.net/libros(...)s-ait

Résumé traduit de l'espagnol :

Les minorités révolutionnaires savaient que les principes sont les armes de la révolution. Le pire cauchemar des bureaucrates de la CNT était la possibilité que s'établisse une connexion entre l'opposition révolutionnaire interne et la critique anarchiste internationale qui publiait des revues telles que Révision, L'Espagne Nouvelle et Terre Libre.

Le congrès extraordinaire de l'AIT, qui se réunit à Paris en décembre 1937, se déroule sous la menace de la délégation espagnole de la CNT de construire une nouvelle Internationale en dehors de l'AIT. Le congrès de 1938 approuve une note complémentaire aux principes fondateurs de l'anarcho-syndicalisme, proposée par Horacio Martinez Prieto, au nom de la CNT, qui signifia la liquidation morale et organisationnelle de l'AIT.

Les débats houleux de ce congrès extraordinaire sont expliqués en détail. La délégation espagnole adopta une attitude méprisante envers le reste des sections de l'AIT, parce qu'elle ne tolérait aucune critique de sa tactique ministérialiste et craignait que l'opposition révolutionnaire interne (Amis de Durruti, comités de défense, Merino et le syndicat des transports, ou des journaux comme El Amigo del Pueblo, Alerta, Anarquía-FAI, etc.) ne converge et ne s'unisse à l'anarchisme critique international (surtout français), représenté par Terre Libre, Espagne nouvelle et Le Combat Syndicaliste, derrière lesquels se trouvaient la CGT-SR, la Fédération anarchiste française et des individus comme Besnard, Voline, Prudhommeaux, Shapiro, etc.

Au Congrès ordinaire de novembre 1938, la CNT donna l'estocade définitive à l'AIT, en approuvant une note complémentaire qui modifiait les principes fondamentaux de l'anarcho-syndicalisme, désormais soumis au caprice et aux besoins des comités supérieurs.

Le livre s'achève par la fondation du groupement franco-espagnol des Amis de Durruti, qui révèle l'existence d'un anarchisme révolutionnaire organisé, brillant et prometteur, incarné notamment par Balius, Ridel et Prudhommeaux, groupement qui n'a pas survécu au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.


Autre nouveauté du même auteur : https://traficantes.net/libros(...)rinto



Extrait :

"Aujourd'hui, au numéro 69 de l'Avenida del Paralelo, nous trouvons un magasin où rien n'indique que dans les années 1920 et 1930, il y avait là un bar appelé "La Tranquilidad", fréquenté par des syndicalistes et des anarchistes. Rien ne nous rappelle que c'est là que les travailleurs de Barcelone, organisés dans la CNT, ont vaincu l'armée factieuse et le fascisme. L'absence d'une simple plaque commémorative certifie que Franco a tout laissé bien ficelé.

Dans la Brecha de San Pablo, l'omission de tout signe de souvenir, d'hommage envers la magnifique victoire du prolétariat barcelonais sur l'armée rebelle témoigne de l'amnésie consentie pendant la Transition entre franquistes et antifranquistes, et de la manipulation intéressée de l'histoire du mouvement ouvrier par les garants de l'ordre capitaliste, de gauche ou de droite.

Mais lorsque vous passerez devant El Molino, souvenez-vous-en et rappelez-le aux autres : c'est là que le 19 juillet 1936 le peuple de Barcelone a vaincu l'armée et le fascisme. C'est la meilleure plaque et le meilleur hommage à nos grands-parents. Mieux vaut la mémoire de la guerre des classes qu'une plaque de métal rouillée".




Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
jules_albert a écrit :
jules_albert a écrit :


Résumé :

"Avec la mondialisation du capitalisme, l'histoire semble achevée. "Marx est mort", dit-on. Et il n'y a pas à le regretter si, par Marx, on entend le marxisme traditionnel (et son apologie de la société de travail) ou le socialisme d'État (en fait, le capitalisme bureaucratique). En revanche, on peut le regretter si, avec l'universitaire canadien Moishe Postone, on a une autre lecture de Marx. Car, que le capitalisme soit mondialisé ne signifie pas qu'il soit devenu plus humain ! La critique du capitalisme faite par Marx reste pertinente, à condition de la lire autrement que ne le fait le marxisme traditionnel.

C'est à cette lecture que l'auteur nous invite en s'appuyant sur la proposition de Marx pour qui le capital est un "sujet automate" fondé sur le travail. Ici, le travail ne répond qu'en apparence aux besoins des hommes. L'enjeu fondamental n'est donc pas de libérer le travail du chômage et de l'exploitation, mais de se libérer du travail. Par une critique radicale de la société actuelle et de certains penseurs pseudo-anticapitalistes, l'auteur nous met en garde contre toutes les sous-critiques du capitalisme qui, sans jamais le détruire, ne font qu'en favoriser la mutation."

Du même auteur, vient de paraître :




L'honneur perdu du travail : http://www.palim-psao.fr/2023/(...).html

"L'ancien bloc socialiste de l'Est et les sociétés capitalistes de l'Ouest, malgré toutes leurs différences, n'étaient en réalité que deux variantes d'une même forme sociale qui, bien qu'en décomposition, est toujours la nôtre : la « société de travail ». Dans ce texte pionnier écrit fin 1989 alors que des milliers d'Allemands fuyaient le socialisme réel, Robert Kurz a souligné l'urgence d'une reprise de la critique de l'économie politique de Karl Marx et de l'approfondir radicalement à la lumière de la nouvelle situation historique : le capitalisme ne doit plus être critiqué du point de vue du travail, le travail doit devenir l'objet de la critique elle-même."


Autre collection digne d'intérêt, "Au cœur des ténèbres" : https://www.chasse-aux-livres.(...)og=fr







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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
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jules_albert a écrit :

Lettre aux ingénieurs qui doutent

https://www.lechappee.org/coll(...)utent

"Si je m’adresse aux ingénieurs, c’est parce que je les connais bien. Je suis – ou j’étais ? – l’un d’entre eux. Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ?
C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique. Il serait en effet plus que souhaitable, pour eux, mais aussi pour nous tous, qu’ils refusent de se résigner, qu’ils cessent de nuire au plus vite, et pour cela qu’ils s’évadent de leurs cages dorées."


Zut ça m'intéressait. Il ne sort que dans 3 mois.
jules_albert


La substance du capital : https://www.lechappee.org/coll(...)pital

Perte de sens du travail, chômage de masse, ravages psychologiques, catastrophes écologiques, révoltes sociales : les jours de cette société semblent comptés, et dans de nombreuses régions du monde elle ne fonctionne plus du tout. Tout en remontant aux racines de cette crise qui pourrait bien être la dernière, Robert Kurz souligne les impasses de la pensée de gauche comme du marxisme traditionnel, qui prétendent offrir une alternative au système économique dominant. Tous deux se sont construits sur une opposition entre travail et capital, valorisant une classe ouvrière productrice de richesses dont il faudrait revendiquer une meilleure distribution. Kurz avance pour sa part une thèse provocatrice : le travail n'est rien d'autre que la substance du capital, et ce qu'il fabrique ne ressemble en rien à des richesses.

Ne pas questionner le travail, c'est donc s'interdire de remettre en question l'organisation de la production, ses modalités techniques, ses conséquences sociales et environnementales. C'est oublier aussi que les luttes populaires n'ont jamais été aussi fortes que lorsqu'elles ont refusé la condition ouvrière. En omettant de critiquer le travail, la gauche et le marxisme traditionnel ont finalement adopté le point de vue du capital. A partir d'une réactualisation de certaines intuitions de Marx, Robert Kurz propose au contraire une théorie critique de la société actuelle qui ne s'arrête pas à son écorce, mais l'attaque dans son noyau substantiel.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
lartistafred
Que de livres, que de livres !!!!

Il y en a pour des semaines de passionnantes lectures.

Je n'aurai jamais le temps de lire "Le capital" avec tout ça
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
jules_albert
lartistafred a écrit :
Que de livres, que de livres !!!!

Il y en a pour des semaines de passionnantes lectures.

Je n'aurai jamais le temps de lire "Le capital" avec tout ça

Il y a dans ces livres une vraie critique sociale par des gens brillants comme Robert Kurz ou Moishe Postone qui, à partir d'un Marx méconnu, s'attaquent à la racine du capitalisme et dépassent de beaucoup la critique populiste envers les riches et les puissants, critique tronquée du capitalisme qui ne sert qu'à maintenir le système en place en déviant l'attention et en alimentant l'électoralisme réformiste. Par contre, cette véridique critique de la valeur est largement passée sous silence contrairement aux feintes dissidences écolo-fémino-gauchistes (branches du radicalisme bourgeois) qui s'étalent avec complaisance dans les mass media complices.

Dans le cadre de la critique de la valeur, ce sont les structures sociales de la production de la "valeur" qui sont dénoncées en tant que barbarie déguisée en civilisation. Le but de cette critique est de donner des armes aux révolutionnaires pour sortir du capitalisme, démonter ses structures criminelles y compris étatiques, et établir une société véritablement humaine, le but n'étant pas du tout de servir à une meilleure administration du désastre capitaliste, à son "humanisation", ni autres foutaises réformistes à la con au service du capital.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
casseoreille
Ce n'est sûrement pas marqué dans cette multitude de livres, mais un certain capitalisme crée parfois des milliers d'emplois!
Biosmog
La monarchie pharaonique aussi!
Vous battez pas, je vous aime tous
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #369
  • Publié par
    Lao
    le 11 Feb 23, 13:43
A partir du moment où on veut se servir du travail des autres humains ....
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Slyonline2
SupaDog a écrit :
https://www.dygest.co/anthony-galluzzo/la-fabrique-du-consommateur


Putain, ça a l'air très structuré et cohérent !
Rien que l'abstract du livre m'a passionné.
Et c'est dans un langage très clair.

Je vais le voler de ce pas .

Non, sérieusement ça semble corroborer divers constats que j'ai pu faire empiriquement en les remettants dans un contexte historique du capitalisme somme toute assez récent.
200 ans a l'échelle de l'humanité c'est que dalle.
J'ai hâte de découvrir le passage ou il développe l'idée que "plus des jeunes veulent affirmer leur anti conformisme, plus ils servent a l'apparition de nouveaux marchés ..."

Comment on finit par ne plus faire l'association entre le produit "viande" et l'animal a la base de toute cette esbroufe....

Et le marketing... cette arnaque... vendre le même produit, sous différentes marques, a différents prix, selon le type de marchés visés... quelque part nous, guitaristes, on connaît bien les rouages du capitalisme ultra libéral actuel non ?

1000 mercis pour la découverte.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
SupaDog
J'en suis à la moitié... Je ne lâche pas depuis avant hier.. L'intérêt effectivement (entre autre) c'est de capter qu'avec tout nos petits choix de rebelles à 3 balles on fait partie intégrante du truc.. c'était déjà tout calculé. Enfin à la moitié du book, tu vois le truc arriver gros comme un putain de bunker....
Ce n'est pas surprenant non plus , mais ça fait tjs un peu mal au cul!!
Slyonline2
SupaDog a écrit :
J'en suis à la moitié... Je ne lâche pas depuis avant hier.. L'intérêt effectivement (entre autre) c'est de capter qu'avec tout nos petits choix de rebelles à 3 balles on fait partie intégrante du truc.. c'était déjà tout calculé. Enfin à la moitié du book, tu vois le truc arriver gros comme un putain de bunker....
Ce n'est pas surprenant non plus , mais ça fait tjs un peu mal au cul!!


Mais oui, carrément !
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
SupaDog
ACHETES CE LIVRE.... ACHETES LE....
(ou mieux, emprunte le dans ta bibliothèque préférée) après faut aussi qu'il gagne sa vie pour ecrire ses bouquins l'auteur!!
bon en meme temps il est maitre de conf' donc tu peux meme le tirer le bouquin
https://coactis.org/galluzzo-anthony/
casseoreille
Lao a écrit :
A partir du moment où on veut se servir du travail des autres humains ....


Cette réponse n'est pas appropriée, il faut bien des têtes et leurs capitaux pour produire, et créer ainsi des milliers d'emplois!

Les autres humains comme tu le dis, n'ont pas tous la compétence et les finances pour se lancer dans une pareille aventure!

Ta phrase serait cohérente dans un pays communiste!

En ce moment sur backstage...