Communautés alternatives, squats, collectifs...

Ces bons sauvages ont l'air heureux

Ouais... jusqu'à ce que les 3 clampins qui chassent le même écureuil à l'avant dernière image s'entretuent...

Ce que je me demande c'est comment sont ils tous devenus aussi "bronzés" en restant à l'intérieur de l'immeuble .

On verra en 2012 ce que ça va donner, Marine va mettre un peu d'ordre et de casques à pointes ( (c) CYD) dans ces joyeux bordels.

Ils ont fait des petits métisses.

j'aurais jamais cru voir un jour Zepot triper sur les squats...
Tout n'est pas perdu finalement...

Je serais curieux de savoir (c'est une vraie question) ce type de communauté, quelle est leur durée de vie moyenne?

Apres pour rentrer dans le coté houleux du débat, combien de ces communautés utilisent l'électricité et/ou l'eau courante? combien en la payant? combien se servent d'internet comme réseau de promo et/ou de soutien central? Combien acceptent ou accepteraient l'autarcie ?

le but de ces questions est simple pour moi. Il n'est pas exclu qu'effectivement le salut de l'avenir soit dans un retour à une vie communautaro libertaire simple. Mais il est intéressant aussi de savoir si des gens nés dans notre époque en sont vraiment capables, et combien mythonnent leur anarchisme ou leur hippie attitude qui s'écroulerait sans le soutien du systeme "standard"...

Certaines sont très anciennes, Longo Maï par exemple pour parler d'une des plus connues, il y en a beaucoup d'autre bien sûr et certaines qui sont en autarcie et ne doivent rien au "système". Mais il faut bien admettre que le nombre de communautés (au sens large) qui durent plus de quelques années est plutôt restreint comparé au nombre de celles qui disparaissent ou s'effilochent.
C'est juste une impression personnelle mais je crois que globalement celle qui durent ont en commun une activité ou un chapelet d'activités rémunératrice (on a beau dire et faire, difficile de se passer totalement d'argent), une assise "philosophique" partagée par une large majorité des membres ET une certaine pratique qui leur permet de repérer rapidement (et de tenir à distance) les pique-assiettes et les parasites que tu évoque à la fin de ton message...

Mais certaines, durables, sont également inscrites dans la vie de la cité, sous forme associative et, par exemple, liées à la question du logement.

Dans beaucoup de squats, l'eau et/ou l'électricité sont bien évidemment payés (sinon EDF/Véolia/etc. coupent).

Je crois que l'avenir n'a pas trop de souci à se faire...

Que tu le veuille ou non, toutes ces communautés se greffent au "système" et ne tiennent que grâce à lui. Ils se nourrissent, se chauffent, communiquent et se protègent grâce au "système".
On ne peut pas se couper de la société.
Je ne comprend pas la fascination que certains ont pour ces communautés, ce ne sont qu'une version urbaine et technologisée des utopies antisociales (au sens neutre du terme) du XIXème siècle.
Rien de bien nouveau, ce type de communautés libertaires parasociétales mais parasites (désolé, le jeu de mots est trop tentant) a toujours existé et s'est toujours planté sans jamais rien apporter ni de concret ni d'accessoire. Déjà dans l'antiquité, l'académie de Sapho, par exemple.

Bref, c'est mignon, un peu folklo, ça fait parler les touristes, mais de là à en faire un exemple...

ouaip, j ai repondu la meme a un marginal a qui j avais payé une clope (parceque je donne pas de monnaie, de la bouffe plus facilement) qui me disait vivre en dehors du systeme, alors qu au final, c est grace aux gens du systeme si il avait de quoi se payer a bouffer le soir...

Tu connais la signification des guillements ?
En l'occurence j'ai utilisé le mot système entre guillements pour abréger mon message et éviter un paragraphe entier de précautions réthoriques fastidieuses et, je le pensais, inutiles et pour dire qu'aucun membre ne touche d'aides sociales.
Pour le reste tu ne sais manifestement pas de quoi tu parle alors abstiens-toi d'être si définitif et catégorique. Et inutile de me citer des exemples de communautés à la con qui se dissolvent au bout de 3 mois pour étayer ton propos, moi aussi j'en connais et comme il est écrit dans mon message que tu semble avoir lu en diagonale si elles sont bien plus nombreuses que celles qui "réussissent" ces dernières n'en sont pas moins présentes aujourd'hui.

Oui enfin ils ont des voitures,de l'électricite et du pétrole.
A moins qu'ils ne fabriquent eux-mêmes leurs aciers et qu'ils extraient leur pétrole,on ne peut pas vraiment parler de communautés complètement indépendantes.

En fait elles sont si peu indépendantes matériellement qu'ils ne leur restent juste que les idéologies.

Après beaucoup de ces personnes ont un boulot mais vivent en communauté.
De quoi mettre un peu de beurre dans les épinards...

Moi, j'utilise le mot "système" entre guillemets car ce terme n'a pas de signification véritable et que je voulais pas mettre une définition de 3 lignes alors que tout le monde sait plus ou moins à quoi je fais allusion. C'est une question de précision du langage.
Ensuite, permets-moi de te dire que tu te fais un film, mon ami. Je n'ai à aucun moment, AUCUN, dit que ces communautés ne réussissaient pas à tenir. Ce serait idiot de dire le contraire. Je dis qu'elles ne sont en réalité qu'un groupe social intégré à la société mais qui se considère séparée de la société par pure idéologie, sans aucun fondement réel. Bref, c'est dans la tête, pas dans la réalité. Les idéaux alternativistes n'ont jamais pu s’affranchir de la réalité sociétale, la "vie alternative" n'est qu'une illusion qui camoufle une totale dépendance à la société de consommation individualiste.
Je sais très bien de quoi je parle. Les communautés para et anti sociétales ont été un de mes sujets d'études.

Comme tu vois, si moi je te lis en diagonale, toi tu me lis avec un bandeau sur les yeux, dans le noir et face contre le mur.

Je vais pas insister, mon ami, visiblement tu es parti dans une réaction d'opposition-réflexe et tu nous sors le classique discours "c'est même pas vrai d'abord" sans chercher à comprendre ce que dit vraiment ton interlocuteur.
J'ai pas envie de parler à un mur.