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Didier Super a bien été pissé sur les murs d'universal music, ils ne l'ont pas viré pour autant.
Ouais trop extrême.
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Mais les paroles et les intentions restent, même si elles servent aussi à engraisser les géants.
Je formulerais pas ça comme ça. Ces mecs sont les alibis des grosses maisons de disques (et sont parfois signés sur des labels "satellites"), ils laissent tenir des propos "subversifs" et je parie qu'ils laisseraient passer des propos du genre "EMI, enculés ! Tu rackettes le tiers monde" car c'est ce que le public veut. Les gens ont ainsi leur dose d'anticonformisme et de provocation "qui fait bien sur un plateau télé" (c'est pas les BERUS qui sont allés chez Dechavanne ?).
Donc oui je pense que pour trouver des gens réellement subversifs il faut chercher dans les circuits indépendants, ou bien en dehors de la musique.
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Pas besoin de faire de la prison ou d'être uniquement un label indépendant pour contester l'ordre établi. Faut pas tout mélanger, sinon dans ces cas là, on entendrait personne...
Tu mélanges tout. Faire de la prison est une conséquence, pas un moyen de prouver qu'on est subversif. Si on pousse trop loin, on peut se retrouver en prison, en France non, mais dans d'autres pays ça arrive.
Le label indépendant, c'est un moyen de diffuser, même à petite échelle, son travail sans se faire emmerder par des objectifs de rentabilités qui obligent forcément à faire du consensus ou à faire attention à ce qu'on dit pour que la prod soit rentable.