Faire des enfants, pour ou contre ?

Je te remercie .

C'est vrai que tu es assez maladroit quelquefois mais ton post prouve que tu n'as pas l'air malveillant . T'inquiète, ca m'arrive assez souvent aussi et sur un forum il n'est pas toujours évident pour tous d' exprimer correctement tout ce qu'on veut . 93% de la communication entre des personnes est non-verbale , il ne reste plus grand chose pour l'écrit et s'y on y ajoute qu'on est pas tous écrivains ...

Dans tous les cas je te réitère mes vœux pour cette année ,

Le titre de ce topic est génial.

Qu'est-ce que je suis heureux avec mes deux enfants là, c'est magique. Le premier a 7 ans, la petite un peu plus d'un an, dans les deux cas c'est un âge génial, lui entre dans l'âge où tu commences à apprendre des choses sérieuses, elle marche depuis un moment et commence à baragouiner.

Je n'aimais pas trop n'en avoir qu'un seul, c'est pas une vraie enfance à mes yeux, c'est un enfant perdu dans le monde des adultes, j'en ai bien profité mais ça m'emmerdait pour lui. Là c'est top. Et avoir une fille était le rêve de ma vie. :petitcoeur: à tous.

Content pour toi que tu sois heureux en famille Zepot.

Et ça fait du bien de lire des posts comme ça dans la sinistrose ambiante.

encore heureux il y a des gens qui s'éclatent avec leurs gosses

quel forum de raleurs!

la vie est belle :8

Une fille c'est magique pour un père
A 9 ans, la mienne commence à un peu moins m’idolâtrer, ça me fait presque chier.

La quarantaine est une des plus belles périodes de ma vie, et mes 3 loustics n'y sont pas pour rien.

Bon, je ne profiterai pas de cette occasion unique pour faire une remarque déplacée

Si ne pas vouloir d’enfants est un choix qui se respecte, je trouve en revanche triste de penser qu’un enfant pourrait être un boulet…

À quelle liberté tu renonces avec un enfant ? Celle de voyager, de sortir, de voir des potes comme tu le voudrais ?

Évidemment qu’un enfant change ta vie, t’amène son lot de stress, d’angoisse, de fatigue, de nuits blanches.
En gros tu ne vis plus pour toi mais pour lui, mais tout ça n’est rien en comparaison à toute la joie et le bonheur qu’il t’apporte.

Combien de fois je suis rentré tard du boulot rincé, lessivé, combien de fois je me suis retrouvé préoccupé par des problèmes…il suffisait que mes enfants, pourtant encore bébés me regardent, me sourient pour que je retrouve la pêche et que finalement j’arrête de penser négativement…

Enfon bon, ce que je raconte peut paraître niais et cliché, mais avoir des enfants ne m’a privé de rien, bien au contraire, et ne m’a jamais empêché d’avoir une vie sociale, des amis, de partir en vacances, bref de profiter de la vie

c'est juste différent.
Les enfants considèrent leurs parents comme des modèles (jusqu'à une certaine mesure) et c'est donc indispensable de continuer à vivre socialement.

Sinon je ne sais pas si vous connaissez le texte de Khalil Gibran sur les enfants (tirés de son livre "Le prophète").

Pas mieux...et je n'en ai qu'un
;-)

Très beau

Tu as tout compris.
Je tiens trop à ma liberté, et surtout à mon temps libre, notion qui n'existe plus quand on est parent si j'en crois les différents témoignages postés ici.
Et puis surtout....rien que l'idée de m'occuper de ça tient pour moi du cauchemar...je laisse donc ça aux autres..j'suis sympa de laisser ma place, non

Encore une fois je respecte ton choix, j'ai aussi dans ma famille des personnes qui ne veulent pas d'enfants.
J'ai aussi un couple d'amis qui n'a pas d'enfants, sauf que si lui n'en voulait pas elle en voulait...elle a fait des concessions, une croix sur ses envies de maternité et est passée par des moments compliqués...

Franchement à part certaines situations difficiles (enfants malades, handicapés, famille monoparentale, soucis financiers) on garde du temps libre avec des enfants et je considère même ça comme indispensable.
Mais chacun voit midi à sa porte (j'ai toujours eu un peu de mal à comprendre cette locution)

C'est précisément notre situation actuelle, c'est pas évident. On en parle beaucoup, c'est un début. Madame ne sait pas trop ce qu'elle veut, elle a surtout peur de regretter un jour de n'en avoir pas fait. C'est difficile après 13 ans ensemble, on est chacun prêts à faire le "sacrifice" pour l'autre, sachant que l'un de nous vivra avec la culpabilité d'avoir un peu forcé la main à l'autre.

Perso je suis plutôt clair, on a essayé pendant un an, ça marchait pas, donc j'avais un peu fait mon deuil si je puis dire. Puis est venu le covid, cette foutue vie enfermés qu'on a tous connu, avec la quasi-certitude que ça se reproduirait. Puis la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie délirants et le futur qui s'annonce... compliqué. Ca m'a passé l'envie je dois dire.

Je raconte un peu ma vie, mais c'est pour montrer que c'est souvent plus compliqué que: "pour ou contre", il y a pleins de nuances grises au milieu. Et puis, les générations ne sont plus les mêmes, il y a ici plusieurs forumeurs qui ont la bonne cinquantaine ou la soixantaine, la question ne se posait pas à leur époque comme elle se pose maintenant. Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression qu'autour de moi il n'y a pas vraiment d'optimisme. On le voit par ailleurs avec le concept de propriété (qui va souvent avec le "projet bébé"), je n'ai qu'un pote proprio, tous les autres (nous compris) n'en ont pas les moyens, alors que j'ai "déjà" 38 ans.

C'est exactement ça



Euh,nous ne sommes pas nés au Moyen Age non plus
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas tant de différences entre les dernières générations, en dépit des craintes qui se sont probablement intensifiées autour des enjeux environnementaux.
Je vais avoir 58 ans dans quelques semaines, et j'ai plusieurs potes de ma génération qui n'ont pas d'enfants, le plus souvent par choix.
Choix que perso, j'assumais sans problème, car, après avoir essayé d'en avoir "naturellement", j'ai refusé que ma femme subisse des traitements (deux copines y ayant eu recours ont eu de graves problèmes de santé). Nous nous sommes donc tournés vers l'adoption ...
Huit ans après notre premier agrément, alors que nous n'y croyions plus et que nous étions passé à autre chose, ça nous est tombé dessus.
Et, bien que les débuts avec nos deux chiards aient été très compliqués (eh ! oui, il a fallu organiser notre vie autrement, s' "apprivoiser" mutuellement), tout se passe de mieux en mieux, et parfois (rarement ) il m'arrive de savourer de réels moments de complicité avec eux.


Alors ... Moi aussi c'était mon rêve ...
Mais on en reparlera quand elle sera ado