joeydeedeemarky a écrit :
Redstein a écrit :
Since1979 a écrit :
Ce retrait de père et mère n'est pas la fin du monde en soit, ce n'est qu'un pas de plus pour arracher à l'individu tout ses repères.
...et mères.
on dit d'ailleurs les reparents desormais...
C'est un peu dommage pour la langue française, mais on va s'y faire puisqu'on est
obligés :
Mon parent2, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié,
Et qui disait :-A boire, à boire par pitié !-
Mon parent2, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit :-Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.-
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de Maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon parent2 en criant : Caramba !
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
-Donne-lui tout de même à boire, dit mon parent2.