C'est marrant le nombre de gens qui jouent leurs choqués dès qu'on parle de SM... mais j'ai l'impression que le cliché disons, Pulp Fiction pour rester correct (
) fausse les esprits et qu'on a vite fait d'associer les pratiquants à des déviants... après reste la définition de la déviance mais ça revient à parler de normalité, et là on a pas fini
Allez, je vais écrire en blanc sur blanc pour les enfants qui liraient, les autres vous pouvez surligner et réfléchir un peu sur ce qui vous paraît être SM ou pas, ce que vous feriez ou pas avec votre copine:
Prenons au hasard une bête levrette: certaines filles ne supportent pas la pratique sous prétexte que c'est humiliant, et je pense qu'il y a juste 50 ans elles devaient être nombreuses dans ce cas... question de perception?
Et puis pendant qu'on parle de levrette, combien ont tiré les cheveux de leur copine (ou se sont fait tirer ), mis une claque au cul?
Combien ont rêvé/voulu/essayé/fait l'amour avec des menottes, avec la version vendue partout avec de la fourrure rose autour pour faire ludique?
Tout ça finalement c'est du SM soft, on entretient sans trop s'en rendre compte une relation de dominance/soumission, après libre à chacun d'aller plus loin, d'acheter des accessoires, évidemment ce n'est que la partie "soft" de pratiques qui peuvent être plus "extrêmes"
mais le concept est exactement là: on exagère volontairement, voire on inverse, sa façon d'être dans la vie de tous les jours, je trouve ça justement intéressant parce qu'au lit on ne peut finalement pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre même au travers d'un rôle, même déguisé finalement on se met beaucoup plus à nu que dans la vie de tous les jours
StarsRfallin a écrit :
AnGeL_Of_SiN a écrit :
ça reste du "jeu de rôles" après tout qui se limite à ta chambre à coucher, ça peut être une expérience occasionnelle..
Oui. Mais ce qui touche ma curiosité c'est d'une part, tout ce qui sort de l'intimité des gens, ça je ne comprends pas (humiliation publique, exhib...) et d'autre part, ce qui devient extrême. J'entends par là ce qui dépasse du raisonnablement acceptable par n'importe quel corps en termes de douleur par exemple, ou la soumission extrême.
Comme je disais, chacun a sa perception de la chose et certaines personnes imaginent sûrement qu'une bonne humiliation n'est valable qu'en public... à savoir que l'exhib je rangerais plus ça du côté du fétichisme, ça peut être lié au SM mais pas systématiquement... une autre "déviance" on va dire
Et puis la tolérance à la douleur est quand même une notion vachement subjective et élastique en fonction des personnes et des situations, donc c'est pas pour moi un élément de hiérarchisation des pratiques...
StarsRfallin a écrit :
AnGeL_Of_SiN a écrit :
Peut être que chacun a sa perception du SM après tout, mais si tu décris plusieurs personnes en train de se coudre mutuellement, ou de se faire mal ensemble, il n'y a pas de relation de domination, ça n'a plus grand chose à voir avec une pratique "sexuelle", c'est pour ça que je rapproche ça de la scarification des adolescentes qui le font souvent en groupe. La symbolique n'a pas à voir avec de l'amour, ou de l'excitation, c'est de la souffrance à l'état brut que l'on s'inflige soi-même. Du masochisme pathologique, oui, du SM, je ne pense pas...
Je n'entrevoyais pas la dissociation des deux à vrai dire. Je n'y avais jamais réellement réfléchi parce que cette nana me racontait ce qu'elle faisait avec ses partenaires ou seule et ça me semblait toujours teinté de plaisir.
Du coup, je n'en sais trop rien.
question de point de vue, mais si tu réfléchis un peu:
le sadisme à l'état pur, finalement, qu'est ce que c'est d'autre que de l'orgueil détourné? Dans une relation SM, le dominant n'est rien sans le soumis, le plaisir ne vient pas de l'acte que l'on inflige mais de la douleur qu'il procure. Comme je disais, la douleur est très subjective, c'est là toute la subtilité d'une vraie relation SM, l'accord "parfait" entre douleur et plaisir. ça demande beaucoup de pratique, ça demande de bien connaître son partenaire, beaucoup d'amour aussi à mon avis.
De la même façon, le masochisme pur, pour une personne seule ou entre masochisme, finalement ça ne se passe que dans ta tête. Et finalement, qu'est ce qu'on a au bout? Un vrai plaisir? Ou plus certainement, un exutoire, une façon de détourner ses problèmes insolubles en s'infligeant une douleur que l'on maîtrise...
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »
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