L'antispécisme est un humanisme

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Oui, le critère ne saurait être l'intelligence : quid des handicapés ?


caribou a écrit :
je réagissais sur le fait de lire que pour les vegans, la vie humaine était au même niveau que la vie animale. ce n'est pas juste.


Mais encore et toujours, tu as lu des trucs erronés.

Je te remets ma réponse de tout à l'heure, que tu as dû rater :

Citation:
caribou71 a écrit :
je pense très clairement qui'l est anormal de considérer un animal au même niveau q'un être humain.


Et personne ne te le demande.

Ce dont on tient compte, c'est le principe d'égale prise en compte des intérêts... ce qui ne veut pas dire qu'on ne fera pas passer un êtrumain en premier dans les situations limites.

Lis Animal Liberation à l'occasion, tu comprendras mieux




fifdefif a écrit :
Si je résume ,dans 50 ans fumer une clope ,rouler en meule ,porter un blouson en cuir ;bouffer de la viande, boire de l'alcool et se gaver de bonbons Haribo ça sera un truc de réac de droite


Dans 50 ans, on sera sous un hiver nucléaire, du train où vont les choses...

Les mauvaises habitudes vont perdurer, je ne m'inquiète pas trop pour ça. C'est juste les mauvaises habitudes qui font du tort à autrui (viande, clope, etc.) ou qui coûtent trop cher en cancers (viande, clope, etc.) dont on sera ravis de s'être débarrassés


fifdefif a écrit :
Mais tout ça ne change pas ma question première sur le devenir de nos animaux de ferme .................que nous aurons du mal a replacer comme animal de compagnie en zone urbaine.
Je pensais que c'était quelque chose qui avait été réfléchi



Ta question première, je ne suis pas sûr de la comprendre : les animaux « de ferme », ils resteront à la ferme (s'il en reste), et pourront devenir ici des tondeuses, ailleurs des bestioles de compagnie, que sais-je...

Les idées ne manquent pas, mais ça se fera(it) au jour le jour.

Quand aux animaux des exploitations industrielles, le plus probable est qu'ils soient exterminés jusqu'au dernier...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
caribou71
BluesBarbu a écrit :
caribou71 a écrit :

je réagissais sur le fait de lire que pour les vegans, la vie humaine était au même niveau que la vie animale. ce n'est pas juste.


Oui mais si tu le prends dans ce sens là, alors la vie d'un surdoué vaut plus que celle de l'individu lambda ?


la vie d'un homme équivaut à la vie d'un homme, point.

compare ce qui est comparable. Une personne handicapée a la même valeur humaine qu'un autre, je ne vois pas un début de polémique là-dedans.
manulonch
fabh a écrit :
Le lait, le fromage et la viande deviendront des produits d'ultra luxe pour les citadins, qui seront donc quasiment tous vegans.
Les campagnards reprendront leurs habitudes millénaires, ....


Donc les campagnards vont se faire des couilles en or sur le dos des vegans.
Cool, je fonce acheter du terrain agricole


fifdefif a écrit :
Mais tout ça ne change pas ma question première sur le devenir de nos animaux de ferme .................que nous aurons du mal a replacer comme animal de compagnie en zone urbaine.
Je pensais que c'était quelque chose qui avait été réfléchi

J'en parlais avec une connaissance, par rapport à la consommation ou non de viande de cheval,
si tu n'as plus de consommation animale tu auras quasi toutes les races qui vont disparaître car elles n'auront plus raison d'être, ou alors vaguement survivre pour devenir des " bêtes à concours " comme dans les concours d'animaux de basse court.

Redstein a écrit :
Ces animaux sont dans leur immense majorité des produits - c'est bien là tout le problème.
On ne va pas lâcher dans la nature ces milliards de bestioles qui ont à peine connu l'herbe et la lumière du jour.
Le jour où on décide de fermer les abattoirs, on réduira progressivement et simultanément élevage et abattage, je suppose.


Tu aurais surtout des campagnes massive d’abatage, des faillites en pagailles, du chômage en veux tu en voilà... Tu ne balayera pas des décennies d'industrialisation alimentaire en un revers de la main (et je n'ai pas dit que tu l'as dit).


Rastacouair a écrit :
La nature s'auto-régule toute seule quand tu la laisses faire.
Les animaux si ils ne sont plus exploités, il ne seront plus non plus reproduits de toute façon, donc la question ne se pose pas à moyen terme.


Idem que pour la chasse, tu ne régules plus mais tu ne réintroduit pas massivement les prédateurs, tu auras prolifération de sangliers, cerfs, chevreuils etc etc...
Mais si on réintroduits les prédateurs ça sera comique de voir les joggeurs essayer de courir plus vite que les loups.
fifdefif
manulonch a écrit :
fabh a écrit :
Le lait, le fromage et la viande deviendront des produits d'ultra luxe pour les citadins, qui seront donc quasiment tous vegans.
Les campagnards reprendront leurs habitudes millénaires, ....


Donc les campagnards vont se faire des couilles en or sur le dos des vegans.
Cool, je fonce acheter du terrain agricole


fifdefif a écrit :
Mais tout ça ne change pas ma question première sur le devenir de nos animaux de ferme .................que nous aurons du mal a replacer comme animal de compagnie en zone urbaine.
Je pensais que c'était quelque chose qui avait été réfléchi

J'en parlais avec une connaissance, par rapport à la consommation ou non de viande de cheval,
si tu n'as plus de consommation animale tu auras quasi toutes les races qui vont disparaître car elles n'auront plus raison d'être, ou alors vaguement survivre pour devenir des " bêtes à concours " comme dans les concours d'animaux de basse court.

Redstein a écrit :
Ces animaux sont dans leur immense majorité des produits - c'est bien là tout le problème.
On ne va pas lâcher dans la nature ces milliards de bestioles qui ont à peine connu l'herbe et la lumière du jour.
Le jour où on décide de fermer les abattoirs, on réduira progressivement et simultanément élevage et abattage, je suppose.


Tu aurais surtout des campagnes massive d’abatage, des faillites en pagailles, du chômage en veux tu en voilà... Tu ne balayera pas des décennies d'industrialisation alimentaire en un revers de la main (et je n'ai pas dit que tu l'as dit).


Rastacouair a écrit :
La nature s'auto-régule toute seule quand tu la laisses faire.
Les animaux si ils ne sont plus exploités, il ne seront plus non plus reproduits de toute façon, donc la question ne se pose pas à moyen terme.


Idem que pour la chasse, tu ne régules plus mais tu ne réintroduit pas massivement les prédateurs, tu auras prolifération de sangliers, cerfs, chevreuils etc etc...
Mais si on réintroduits les prédateurs ça sera comique de voir les joggeurs essayer de courir plus vite que les loups.


C'est bien ce que je m'étais imaginé .Ces animaux disparaîtrons sauvés
si j'avais l’âme philosophe je dirais qu'être végan c'est surtout se sauver soit même plus que les animaux
manulonch
oui, c'est sauver sa bonne conscience en conscientisant trop.

Comme je disais de l'autre coté,

"De toute manière y'a que les humains qui s'occupent d'idée spécistes ou pas...
Les reste du règne animal, végétal et microbien n'en a rien à carrer, s'il peuvent dégommer un truc qui ne se gênent pas."
Invité
Bien entendu puisqu'il n'y a que les humains pour faire cette distinction consciente.
fabh
  • fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • MP
Redstein a écrit :
Oui, le critère ne saurait être l'intelligence : quid des handicapés ?


Et les allergiques?

Biosmog: "T'es franchement pathétique."
caribou71
Thrillseeker a écrit :
Bien entendu puisqu'il n'y a que les humains pour faire cette distinction.


oui, parce qu'ils sont les seuls à avoir une conscience, une capacité de de réflexion.
Rastacouair
Thrillseeker a écrit :
Bien entendu puisqu'il n'y a que les humains pour faire cette distinction consciente.

Voilà.

Je trouve ça quand même très vaniteux de se décréter supérieur aux autres animaux, simplement parce qu'on a évolué "mieux", sous des critères complètement subjectifs en plus.
Vent & cuivre - Pro
Rastacouair
caribou71 a écrit :
Thrillseeker a écrit :
Bien entendu puisqu'il n'y a que les humains pour faire cette distinction.


oui, parce qu'ils sont les seuls à avoir une conscience, une capacité de de réflexion.


Donc la capacité de réflexion est un critère de supériorité de la race humaine pour toi ?
Désolé mais ça signifie malgré toi que tu lies la supériorité de l'homme à sa capacité intellectuelle, et donc tu sous entends qu'un idiot aurait moins de valeur qu'un surdoué...
Vent & cuivre - Pro
Invité
C'est l'un des problèmes du specisme à mon sens: être convaincu de cette différence entre espèces peut vite amener à calquer ce mode de pensée sur la nôtre et à tout hiérarchiser...

Attention je ne vise personne ici et ne provoque pas, c'est un sentiment que j'ai en voyant le mode de défense de certains qui veulent absolument démonter le mouvement vegan.
caribou71
Rastacouair a écrit :
caribou71 a écrit :
Thrillseeker a écrit :
Bien entendu puisqu'il n'y a que les humains pour faire cette distinction.


oui, parce qu'ils sont les seuls à avoir une conscience, une capacité de de réflexion.


Donc la capacité de réflexion est un critère de supériorité de la race humaine pour toi ?
Désolé mais ça signifie malgré toi que tu lies la supériorité de l'homme à sa capacité intellectuelle, et donc tu sous entends qu'un idiot aurait moins de valeur qu'un surdoué...


bien essayé mais ça ne prendra pas.

Un humain dans le coma, a plus de valeur que n'importe quel animal.

Un humain dans le coma, ou déficient mental, n'a pas moins de valeur par rapport à un autre humain.

on compare l'humain et l'animal, pas l'humain et l'humain.

AU niveau de l'histoire, l'homme a évolué, l'animal quasi pas.

Pour arriver à une situation de domination de l'homme sur l'animal, qui s'est faite 100 % naturellement, il n'y a pas eu d'intervention extra terrestre ou divine à ce que je sache.
Redstein
manulonch a écrit :
Redstein a écrit :
Ces animaux sont dans leur immense majorité des produits - c'est bien là tout le problème.
On ne va pas lâcher dans la nature ces milliards de bestioles qui ont à peine connu l'herbe et la lumière du jour.
Le jour où on décide de fermer les abattoirs, on réduira progressivement et simultanément élevage et abattage, je suppose.


Tu aurais surtout des campagnes massive d’abatage, des faillites en pagailles, du chômage en veux tu en voilà... Tu ne balayera pas des décennies d'industrialisation alimentaire en un revers de la main (et je n'ai pas dit que tu l'as dit).


Eh non, je ne l'ai pas dit : j'ai bien dit progressivement.

Donc pas de nouvelle campagne massive d'abattage.

Pour quoi faire ? La campagne massive d'abattage, de nos jours, c'est 7 jours sur 7, 365 jours par an, à l'échelle de la planète.

Il suffirait de réduire progressivement la production de victimes, en d'autres termes.

Pour ce qui est du chômage : les paysans malins ont déjà sauté le pas de la permaculture et du bio, et ils vont être de plus en plus nombreux. Ceux qui persisteront à produire du cadavre... ben qu'est-ce qui empêcherait de continuer à engloutir nos impôts dans leur activité à la con encore quelque temps ?


fifdefif a écrit :
C'est bien ce que je m'étais imaginé .Ces animaux disparaîtrons sauvés
si j'avais l’âme philosophe je dirais qu'être végan c'est surtout se sauver soit même plus que les animaux


Mais qu'entends-tu par sauver ?

On produit chaque année des centaines de milliards d'animaux dont la seule fonction est de souffrir de la naissance à la mort.

Tu veux les placer tous chez l'habitant ?

Qu'on mette fin une fois pour toutes à leurs souffrances, et ça sera déjà très bien, même compte non tenu de la réelle évolution de notre sale race sanguinaire que ça entraînerait.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

En ce moment sur backstage...