fxdfxd a écrit :
Biosmog a écrit :
Par contre, ceux qui vivent de petites rentes/salaires, qui vivent de l'économie local (donc hypothétiquement en nouvelle drachme dévaluée) ramasseraient en pleine poire une sortie de l'euro avec (encore) une dévaluation de leur revenu
C'est contradictoire. Justement pour ceux qui vivent de l'économie locale seront les moins touché par un changement de monnaie ou par une dévaluation, puisque tout ce qui est produit localement le sera en drachmes ...
La Grèce importe le double de ce qu'elle exporte.
fxdfxd a écrit :
Biosmog a écrit :
Les infrastructures (hôpitaux notamment), les cerveaux (enseignement, recherche), tout deviendrait hors de prix pour qui (l'État, les pauvres) vivrait de la nouvelle drachme.
Tu cites a peu pres les deux seules choses qui ne sont pas impactées par une dévaluation : la main d'oeuvre et les infrastructures (puisque réalisée a partir de main d'oeuvre).
Je le répète, mais dans le cas d'une dévaluation, c'est uniquement ce qui est importé qui coutera plus cher. En l'occurence, principalement, le pétrole, les produits électroniques, et les produits manufacturés qu'on ne trouve pas sur place (voitures par exemple).
En gros, tout sauf l'alimentation va devenir rare et augmenter. Le coût d'un hôpital c'est de la technologie et du personnel ultra formé, deux choses dont la Grèce n'aura plus les moyens de se payer. L'industrie a besoin de machines, de technologies, bref, l'infrastructure de production sera impactée. La formation coûte cher, il y a un marché des compétences absolument ahurissant entre universités. La qualité de la formation va s'effondrer, la recherche, les industries de pointe, les cerveaux iront voir ailleurs. La dévaluation va donner de la compétitivité au travailleur, mais ce sera un travailleur peu formé, dans des secteurs d'activité à faible rendement, sauf le tourisme.
fxdfxd a écrit :
Citation:
Le marché se chargerait de dicter l'avenir économique du pays (à moins de se cloitrer à la nord-coréenne).
Ou alors, a moins d'imposer un contrôle des capitaux ... oh wait, on me souffle dans l'oreille que c'est deja fait
-fx
Tu ne peux pas fixer un contrôle des capitaux dans un pays dont tu veux dynamiser la productivité.
Mais le plus important, c'est en gros que qu'en cas de Grexit, tout ce qui proviendra de la Grèce perdra de la valeur, alors que tout ce qui proviendra de l'extérieur sera valorisé. Il suffit de regarder d'où vient, pour chaque personne, son revenu, cas par cas: il y a aura des (relatifs) gagnants et des (relatifs) perdants mais ce ne seront pas les mêmes (Etat, tourisme, clients grecs, marchés internationnaux, etc..).
Vous battez pas, je vous aime tous