_Hazard_ a écrit :
Premier concert de Gong en 73 : la fac en grève; ils étaient venus jouer pour nous. Depuis je n'est cessé d'être admiratif pour cet artiste en marge en remerciant le destin qu'il ne soit pas resté avec le très sérieux Soft Machine.
Dernier concert l'an dernier à Rennes - c'est Gilli Smith qui n'avait pas l'air en forme.
Daevid restera pour moi l'homme au regard pétillant (et il n'y en a pas beaucoup).
Je ne réagis que maintenant. Daevid Allen était pour moi le témoignage vivant d'une époque (que je n'ai pas connu). Témoignage d'autant plus précieux, qu'en plus d'être celui d'un vrai génie, cette époque manque vraiment aux musiques actuelles. Cette créativité époustouflante, cette fantaisie, cette exigence de complexité et de pluralisme, cet esprit tout à la fois positif et militant a cessé depuis le début des 80. Il a été recouvert par l'esprit de sérieux, le conservatisme elvissien triste et arrogant. Dans certaines mouvances reggae ou funk (Clinton) ou trouve encore des traces de cette folie artistique.
Ou alors, il faut se tourner vers les artistes pétomanes...
bah, il nous a laissé suffisamment de bonnes choses pour se remplir l'esprit.
Vous battez pas, je vous aime tous