nelson2005 a écrit :
Redstein a écrit :
au point de nier sa prédominance et sa finalité dans les pays barbares où il est obligatoire
Et quid de sa finalité en France ? Car s'il est un outil d' oppression dans des pays barbares , l'est t'il
réellement en France ?
bien sur que oui, et les femmes qui prétendent le faire par "choix" devraient bien souvent revoir la définition de ce mot, elles y "consentent" certainement, mais c'est rarement dissociable de de la pression sociale et familiale qui les y incite.
Citation:
.... Leila, 18 ans, habite le Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Elle porte le foulard pour sa «tranquillité». «Je l'ai mis quand je suis rentrée au lycée, pour avoir la paix dans le train. J'ai deux heures de transport, ça m'isole, je n'ai pas envie de discuter. Au lycée, je le retire, je n'en ressens pas le besoin. C'est un lycée général, il n'y a presque personne de mon quartier.» Se couvrir la tête, explique-t-elle, reste l'un des rares moyens de se protéger des insultes et des regards masculins. «Etre une femme dans les quartiers, c'est très difficile. En se voilant, les filles nient leur féminité, mais comme ça, les mecs ne les emmerdent pas», confirme Nadjet. «C'est un moyen de se défendre du regard masculin, d'arriver à se faire respecter par les hommes», insiste Fadela Amara, présidente de la Fédération nationale des Maisons des potes et à l'origine d'un manifeste contre le «nouveau machisme» des banlieues.
Ce machisme se fixe entre autres sur la «réputation». Les filles à fichu sont souvent mieux vues que celles qui n'en portent pas. «Les filles dans le quartier qui se sont mises à porter le voile, c'est pas par religion, rapporte Fatima, lycéenne dans les Hauts-de-Seine. Je ne suis pas moins musulmane qu'elles, et ce que je ressens, c'est qu'elles le font par orgueil, pour dire "on est des meilleures musulmanes que vous, on est des filles bien".» Le voile devient ainsi une caution morale vis-à-vis des parents, des frères ou du quartier ...