Kreuzberg a écrit :
Tarte à la crème du radotage réactionnaire le plus rance : les récriminations contre la féminisation des mots, symptôme de la féminisation des mœurs et du déclin de l'occident probablement. Dire "une pompière" c'est ridicule ? Et dire "une fermière" ou "une crémière" aussi ?
Ce qui est rance, c'est le procédé qui consiste à m'assimiler à des références douteuses (Zemmour, au hasard ? ou l'imbécile Soral), pour en tirer des conclusions vides sur ce que j'aurais signifié. La féminisation des moeurs, je m'en tamponne le coquillard, tout autant qu'un pseudo déclin de l'occident. Par contre, le délire de cette féminisation de la langue qui sonne comme un
new deal, ignorant superbement que des "féministes" un peu plus lumineuses que mi putes mi soumises se sont exprimées dans une langue qui n'acceptait pas "autrice" (mais quel mot dégueulasse mordieu !), voilà quelque chose qui m'inquiète ; dans le cadre général d'une évolution douteuse du langage, et des pratiques qu'il reflète.
PS : "pompière" me fait penser à un Freddy Mercury qui se serait fait opéré plutôt qu'à une combattante du feu.
lui
Pendez-les tous.