M.Twirly a écrit :
Biosmog a écrit :
M.Twirly a écrit :
qu'ils leur donne leur foutue indépendance dans 6 mois ils seront en Grèce avec l'Europe qui réclamera sa dette abyssale.
Pour avoir assisté de près aux débats entre catalans et espagnols ils vont souvent loin dans leur connerie (genre "non je ne supporte pas Nadal déjà il est pas catalan, de deux c'est un gitan...", bon si l'Espagne gagne en foot ça ça va)
ils ont développé un beau terreau réac' anti andalous aussi (qui sont venus en masse chercher du taf c'est vrai)
Bref les flamands du sud quoi.
Qu'il y ait une saleté de nationalisme en Calalogne, c'est malheureusement vrai. Qu'il y ait de nombreux débiles parmi les séparatistes, c'est aussi très probable. Mais résumer le problème catalan à ce genre d'argument est très partial. Et surtout, je me demande ce que tu as compris aux débats que tu as «suivi de près», parce que comparer les catalans aux flamands, du point de vue politique et économique... il faut oser!
toujours ce superbe ton qui donne envie de discuter
Alors j'ose.
Je parle bien d'une rhétorique nationaliste de merde comparable. Que la structure statistique de l'économie ne soit pas "gaussiennement" la même qu'à Anvers on s'en fout un peu non ? en tout cas moi oui dans le cas présent.
Je suis pas partial j'ai couché avec les deux camps
Ben disons que dire, en gros, que les indépendantistes catalans sont des beaufs nationalistes... désolé de t'avoir vexer, mais j'ai déjà lu plus fin comme analyse...
Maintenant, sur le fond, je me trouve aux antipodes de ton analyse et, non: que la situation socio-politique catalane n'ai pas grand chose en commun avec la situation flamande, on ne s'en fout pas. Pour moi, les gens ont (éventuellement) un discours nationaliste pour des raisons qu'il importe de comprendre et pas par génération spontanée, un peu par hasard, pouf en Flandre, pouf en Catalogne, pouf en Bretagne, parce que ce sont des blaireaux.
Il y a vingt ans, pour reprendre quantat (qui dit peu de conneries depuis trois jours), la Catalogne avait des revendications très modestes, une volonté de reconnaissance de 40 années de répression franquiste et d'une forme de mise sous tutelle institutionnelle et culturelle de la région. On venait à peine d'autoriser officiellement l'usage de la langue catalane, et le découpage constitutionnel accordait une petite autonomie aux régions (dont le terme «autonome» rend pas compte), lors de la transition du franquisme. Les catalans demandaient un peu plus, et un compromis raisonnable qui avait enfin été trouvé et accepté au niveau national a été fusillé en 2006 pour d'obscures raisons par les conservateurs de Madrid. Depuis, le nationalisme n'a cessé de croître, la cause catalane a viré à droite.
Vous battez pas, je vous aime tous