Dans la presse: ""L'éco-anxiété, une nouvelle forme de stress!""
"Depuis un an ou deux, je reçois de plus en plus d'appels de personnes désespérées par l'état de la planète" rapporte Jean-Pierre Le Danff psychothérapeute spécialisé en écopsychologie. Cette forme de déprime, qui touche de nombreux jeunes, porte un nom: l'éco-anxiété, semblable à un stress prétraumatique.
Ces personnes s'inquiètent en permanence de la survenue possible d'une catastrophe. La psychopraticienne Charline Schmerber y a consacré une enquête en 2019: "j'ai croulé sous les contributions, 40 par jour, pour atteindre un total de 1 200 en quelques semaines", explique celle qui distingue l'éco-anxiété de la solastalgie, la souffrance de ce qui a été perdu."
L'écothérapie est une discipline en plein essor, de plus en plus de psychothérapeutes sortent de leur cabinet pour emmener leurs patients au contact de la nature. La nature apaise et prouve ses bénéfices sur la santé: baisse de la pression artérielle et de la glycémie, stimulation des défenses immunitaires, activation du système nerveux parasympathique, qui favorise le calme et la guérison et le production d'endorphines qui améliorent l'humeur.
En fait le mal être est lié au déracinement dû au mode de vie urbain et ultra connecté. L'homme s'est éloigné de la nature depuis des années, et le confinement le pousse à renouer avec la nature qui devient vitale. Car l'éloignement de celle-ci n'est pas étranger à la flambée de stress chronique, de burn-out, de perte de sens ou d'addictions.
De la thérapie, à l'engagement écologique, il n'y a qu'un pas....