Le développement durable

Rappel du dernier message de la page précédente :
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Y'a quelque temps quelqu'un avait posté un truc sur un composteur actif je ne sais plus comment ça s'appelle j'aimerais bien avoir plus d'infos, efficacité tout ça...
TimeBomb
Suite à une émission radio entendue hier soir je me permets de partager...

Citation:
C'est à la demande de la fondation italienne Cariplo, active notamment dans l’environnement, que le think tank européen Bruegel a lancé une recherche sur les effets redistributifs des politiques climatiques, publiée en novembre dernier et restée jusqu’ici fort discrète. "Quand nous avons commencé à travailler sur le sujet, début 2018, je ne m’attendais pas à des conclusions aussi tranchées, confie Grégory Claeys, un des trois co-auteurs de cette étude. En résumé, les politiques climatiques ont des effets non négligeables. Et toutes, sauf une, à savoir les taxes sur le transport aérien, ont un impact régressif, c’est-à-dire qu’elles touchent davantage les ménages à faibles revenus que ceux à hauts revenus, ou ont un impact mitigé."


https://www.lecho.be/economie-(...).html

Le lien vers l'étude en question (en anglais) pour les plus intéressés...
http://bruegel.org/wp-content/(...)1.pdf
Invité
ça me sidère toujours qu'il faille des études pour aboutir à de telles conclusions, qui me paraissent plutôt évidentes, et dont beaucoup de personnes ont conscience me semble-t-il.

A force de vouloir toujours des preuves absolues, des études, etc... on en oublie le bon sens.
TimeBomb
Thrillseeker a écrit :
ça me sidère toujours qu'il faille des études pour aboutir à de telles conclusions, qui me paraissent plutôt évidentes, et dont beaucoup de personnes ont conscience me semble-t-il.

A force de vouloir toujours des preuves absolues, des études, etc... on en oublie le bon sens.


Franchement, je ne suis pas certain que dans le climat ambiant où tout le monde veut laver plus vert que vert tout le monde ait forcément conscience de cette réalité. L'auteur lui même dit avoir été surpris des résultats de l'étude en question.

Et ca met quand même en évidence un réel problème qu'il convient de souligner et auquel il faudra bien trouver des remèdes. A défaut d'étude, les sceptiques auront tôt fait de s'opposer à ton "bon sens".

Et à défaut de prendre en compte ces injustices, se répétera ce qu'on a constaté avec la crise des gilets jaunes. Une forte opposition face à des mesures dont la finalité est nécessaire mais dont l'injustice intrinsèque soulève une levée de boucliers de la population.
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
TimeBomb a écrit :
Thrillseeker a écrit :
ça me sidère toujours qu'il faille des études pour aboutir à de telles conclusions, qui me paraissent plutôt évidentes, et dont beaucoup de personnes ont conscience me semble-t-il.

A force de vouloir toujours des preuves absolues, des études, etc... on en oublie le bon sens.


Franchement, je ne suis pas certain que dans le climat ambiant où tout le monde veut laver plus vert que vert tout le monde ait forcément conscience de cette réalité. L'auteur lui même dit avoir été surpris des résultats de l'étude en question.

Et ca met quand même en évidence un réel problème qu'il convient de souligner et auquel il faudra bien trouver des remèdes. A défaut d'étude, les sceptiques auront tôt fait de s'opposer à ton "bon sens".

Et à défaut de prendre en compte ces injustices, se répétera ce qu'on a constaté avec la crise des gilets jaunes. Une forte opposition face à des mesures dont la finalité est nécessaire mais dont l'injustice intrinsèque soulève une levée de boucliers de la population.


Je trouve cela très bien. Et en effet, les études permettent de quantifier (ils ne pensaient pas que ce trait était aussi massif) et de justifier devant les sceptiques (on n'est pas dans la croyance ou l'idéologie). Ceci dit, sur cet accord que j'ai avec ton message, ne trouves-tu pas que cela ne démontre l'impossibilité d'un développement capitaliste "vert"? Le seul moyen d'intégrer les dommages écologiques d'un point économique est de les taxer. Or ils montrent bien que ces taxes vont faire baisser le pouvoir d'achat, donc freiner le développement de la production.
Vous battez pas, je vous aime tous
TimeBomb
Biosmog a écrit :
TimeBomb a écrit :
Thrillseeker a écrit :
ça me sidère toujours qu'il faille des études pour aboutir à de telles conclusions, qui me paraissent plutôt évidentes, et dont beaucoup de personnes ont conscience me semble-t-il.

A force de vouloir toujours des preuves absolues, des études, etc... on en oublie le bon sens.


Franchement, je ne suis pas certain que dans le climat ambiant où tout le monde veut laver plus vert que vert tout le monde ait forcément conscience de cette réalité. L'auteur lui même dit avoir été surpris des résultats de l'étude en question.

Et ca met quand même en évidence un réel problème qu'il convient de souligner et auquel il faudra bien trouver des remèdes. A défaut d'étude, les sceptiques auront tôt fait de s'opposer à ton "bon sens".

Et à défaut de prendre en compte ces injustices, se répétera ce qu'on a constaté avec la crise des gilets jaunes. Une forte opposition face à des mesures dont la finalité est nécessaire mais dont l'injustice intrinsèque soulève une levée de boucliers de la population.


Je trouve cela très bien. Et en effet, les études permettent de quantifier (ils ne pensaient pas que ce trait était aussi massif) et de justifier devant les sceptiques (on n'est pas dans la croyance ou l'idéologie). Ceci dit, sur cet accord que j'ai avec ton message, ne trouves-tu pas que cela ne démontre l'impossibilité d'un développement capitaliste "vert"? Le seul moyen d'intégrer les dommages écologiques d'un point économique est de les taxer. Or ils montrent bien que ces taxes vont faire baisser le pouvoir d'achat, donc freiner le développement de la production.


Non je ne souscris pas à ton analyse.

D'abord, tout fiscaliste que je sois, je ne pense pas que le seul moyen d'orienter le capitalisme vers un développement plus durable passe par l'impôt (qui de fait à ce défaut d'être très vite perçu comme punitif, d'autant plus s'il est inégal). On peut aussi je pense tout à fait envisager des politiques incitatives (encourager la recherche, se poser la question d'une intégration plus rapide des brevets "verts" dans le domaine public, etc.).

Ensuite, quand bien même la solution passerait par des prélèvements fiscaux, tu omets le fait que le ce prélèvement n'est pas une fin en soi, qu'il permet de dégager des moyens et que, in fine, c'est l'utilisation qui est faite de ces moyens qui rendra cette politique fiscale acceptable. Si ces moyens sont mis à disposition pour mettre en œuvre des politiques plus vertueuses sur le plan écologique ET social (isolation des logements publics, production d'énergie verte...), ces politiques seront sans nul doute mieux accueillies. Il faut aussi faire preuve d'intelligence, taxer les comportements même dommageables écologiquement ne devrait pas être envisagé si le citoyen ou l'entrepreneur ne se voient pas offrir d'alternatives crédibles à ces comportements. Si on respecte un tel cadre, l'impôt "vert" n'aura pas nécessairement comme conséquence de faire baisser le pouvoir d'achat mais bien d'inciter à un changement de comportement.

Petit exemple : à titre personnel ça fait une petite année que ma famille fait attention à ses habitudes de consommation (rejet de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, consommation qui privilégie le local et les produits de saison, attention aux déchets et au gaspillage). Je me plais à croire que ces nouvelles habitudes, fussent-elles une goutte dans l'océan, sont vertueuses en comparaison à nos habitudes passées. Mais je constate que sur le plan purement économique, elles engendrent pour notre famille un surcoût assez conséquent (donc on soutient la croissance plus qu'on ne la mine). En conclusion, ce n'est pas la fiscalité verte qui va grignoter notre pouvoir d'achat, il nous faut par contre sans doute prendre conscience et admettre qu'une volonté de changer nos habitudes impliquera une consommation différente et sans doute plus frugale par rapport à nos habitudes passées.
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
TimeBomb a écrit :
Biosmog a écrit :
TimeBomb a écrit :
Thrillseeker a écrit :
ça me sidère toujours qu'il faille des études pour aboutir à de telles conclusions, qui me paraissent plutôt évidentes, et dont beaucoup de personnes ont conscience me semble-t-il.

A force de vouloir toujours des preuves absolues, des études, etc... on en oublie le bon sens.


Franchement, je ne suis pas certain que dans le climat ambiant où tout le monde veut laver plus vert que vert tout le monde ait forcément conscience de cette réalité. L'auteur lui même dit avoir été surpris des résultats de l'étude en question.

Et ca met quand même en évidence un réel problème qu'il convient de souligner et auquel il faudra bien trouver des remèdes. A défaut d'étude, les sceptiques auront tôt fait de s'opposer à ton "bon sens".

Et à défaut de prendre en compte ces injustices, se répétera ce qu'on a constaté avec la crise des gilets jaunes. Une forte opposition face à des mesures dont la finalité est nécessaire mais dont l'injustice intrinsèque soulève une levée de boucliers de la population.


Je trouve cela très bien. Et en effet, les études permettent de quantifier (ils ne pensaient pas que ce trait était aussi massif) et de justifier devant les sceptiques (on n'est pas dans la croyance ou l'idéologie). Ceci dit, sur cet accord que j'ai avec ton message, ne trouves-tu pas que cela ne démontre l'impossibilité d'un développement capitaliste "vert"? Le seul moyen d'intégrer les dommages écologiques d'un point économique est de les taxer. Or ils montrent bien que ces taxes vont faire baisser le pouvoir d'achat, donc freiner le développement de la production.


Non je ne souscris pas à ton analyse.

D'abord, tout fiscaliste que je sois, je ne pense pas que le seul moyen d'orienter le capitalisme vers un développement plus durable passe par l'impôt (qui de fait à ce défaut d'être très vite perçu comme punitif, d'autant plus s'il est inégal). On peut aussi je pense tout à fait envisager des politiques incitatives (encourager la recherche, se poser la question d'une intégration plus rapide des brevets "verts" dans le domaine public, etc.).

Ensuite, quand bien même la solution passerait par des prélèvements fiscaux, tu omets le fait que le ce prélèvement n'est pas une fin en soi, qu'il permet de dégager des moyens et que, in fine, c'est l'utilisation qui est faite de ces moyens qui rendra cette politique fiscale acceptable. Si ces moyens sont mis à disposition pour mettre en œuvre des politiques plus vertueuses sur le plan écologique ET social (isolation des logements publics, production d'énergie verte...), ces politiques seront sans nul doute mieux accueillies. Il faut aussi faire preuve d'intelligence, taxer les comportements même dommageables écologiquement ne devrait pas être envisagé si le citoyen ou l'entrepreneur ne se voient pas offrir d'alternatives crédibles à ces comportements. Si on respecte un tel cadre, l'impôt "vert" n'aura pas nécessairement comme conséquence de faire baisser le pouvoir d'achat mais bien d'inciter à un changement de comportement.

Petit exemple : à titre personnel ça fait une petite année que ma famille fait attention à ses habitudes de consommation (rejet de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, consommation qui privilégie le local et les produits de saison, attention aux déchets et au gaspillage). Je me plais à croire que ces nouvelles habitudes, fussent-elles une goutte dans l'océan, sont vertueuses en comparaison à nos habitudes passées. Mais je constate que sur le plan purement économique, elles engendrent pour notre famille un surcoût assez conséquent (donc on soutient la croissance plus qu'on ne la mine). En conclusion, ce n'est pas la fiscalité verte qui va grignoter notre pouvoir d'achat, il nous faut par contre sans doute prendre conscience et admettre qu'une volonté de changer nos habitudes impliquera une consommation différente et sans doute plus frugale par rapport à nos habitudes passées.


Cela fonctionne uniquement s'il existe une forme "plus vertueuse" de consommation qu'il est possible alors de développer. Mais pour de nombreux biens de consommation, il n'y a pas de forme vertueuse à promouvoir (ou marginalement). Un téléphone portable est écologique dans la seule mesure où tu n'en changes pas tous les 2 ans. Ton exemple avec la nourriture fonctionne. Mais en fin de compte, même dans cet exemple, favoriser la consommation responsable a un coût que tu admets. En quoi ça soutient la croissance de développer une entreprise peu efficiente (l'agriculture dans des pays au climat tempéré et aux coût du travail élevé)? Ce coût grignote bien le pouvoir d'achat à moins d'être absorbé par des politiques incitatives, qui absorbent finalement le revenu de l'État pour subventionner un secteur économique non-rentable.

Je continue de penser que le capitalisme économique n'est pas soluble dans l'écologie. Il faut choisir.
Vous battez pas, je vous aime tous
TimeBomb
Biosmog a écrit :

Cela fonctionne uniquement s'il existe une forme "plus vertueuse" de consommation qu'il est possible alors de développer. Mais pour de nombreux biens de consommation, il n'y a pas de forme vertueuse à promouvoir (ou marginalement). Un téléphone portable est écologique dans la seule mesure où tu n'en changes pas tous les 2 ans. Ton exemple avec la nourriture fonctionne. Mais en fin de compte, même dans cet exemple, favoriser la consommation responsable a un coût que tu admets. En quoi ça soutient la croissance de développer une entreprise peu efficiente (l'agriculture dans des pays au climat tempéré et aux coût du travail élevé)? Ce coût grignote bien le pouvoir d'achat à moins d'être absorbé par des politiques incitatives, qui absorbent finalement le revenu de l'État pour subventionner un secteur économique non-rentable.

Je continue de penser que le capitalisme économique n'est pas soluble dans l'écologie. Il faut choisir.


Je ne perçois pas bien en quoi les difficultés que tu évoques (et que je nie pas) sont dépendantes du modèle économique. Elles sont encore une fois symptomatiques de la difficulté de la transition à amorcer mais les conclusions que tu en tires sont selon moi très orientées par un biais idéologique que - depuis le temps tu dois bien l'avoir intégré - je ne partage absolument pas.

Encore une fois, l'utilisation du terme de perte de pouvoir d'achat est impropre dans le cas présent. On utilise ce terme quand, toutes choses égales par ailleurs (donc habitudes de consommation identiques), on peut consommer moins avec un même revenu.

Or, ici, précisément, il s'agit de changer les habitudes de consommation et admettre que ça implique un renoncement par rapport aux anciennes habitudes. Le surcoût que mes nouvelles habitudes de consommation engendrent ne correspond pas à une perte de pouvoir d'achats qui n'a pas baissé (salaud de bourgeois !) mais à ce que j'épargnais lorsque je me foutais d'écologie. Il y a quelque part dans tes propos quelque chose qui s'apparente à de la confusion entre cause et conséquences...
Kandide
TimeBomb a écrit :


D'abord, tout fiscaliste que je sois, je ne pense pas que le seul moyen d'orienter le capitalisme vers un développement plus durable passe par l'impôt (qui de fait à ce défaut d'être très vite perçu comme punitif, d'autant plus s'il est inégal). On peut aussi je pense tout à fait envisager des politiques incitatives (encourager la recherche, se poser la question d'une intégration plus rapide des brevets "verts" dans le domaine public, etc.).

Ensuite, quand bien même la solution passerait par des prélèvements fiscaux, tu omets le fait que le ce prélèvement n'est pas une fin en soi, qu'il permet de dégager des moyens et que, in fine, c'est l'utilisation qui est faite de ces moyens qui rendra cette politique fiscale acceptable. Si ces moyens sont mis à disposition pour mettre en œuvre des politiques plus vertueuses sur le plan écologique ET social (isolation des logements publics, production d'énergie verte...), ces politiques seront sans nul doute mieux accueillies. Il faut aussi faire preuve d'intelligence, taxer les comportements même dommageables écologiquement ne devrait pas être envisagé si le citoyen ou l'entrepreneur ne se voient pas offrir d'alternatives crédibles à ces comportements. Si on respecte un tel cadre, l'impôt "vert" n'aura pas nécessairement comme conséquence de faire baisser le pouvoir d'achat mais bien d'inciter à un changement de comportement.

Petit exemple : à titre personnel ça fait une petite année que ma famille fait attention à ses habitudes de consommation (rejet de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, consommation qui privilégie le local et les produits de saison, attention aux déchets et au gaspillage). Je me plais à croire que ces nouvelles habitudes, fussent-elles une goutte dans l'océan, sont vertueuses en comparaison à nos habitudes passées. Mais je constate que sur le plan purement économique, elles engendrent pour notre famille un surcoût assez conséquent (donc on soutient la croissance plus qu'on ne la mine). En conclusion, ce n'est pas la fiscalité verte qui va grignoter notre pouvoir d'achat, il nous faut par contre sans doute prendre conscience et admettre qu'une volonté de changer nos habitudes impliquera une consommation différente et sans doute plus frugale par rapport à nos habitudes passées.


Le souci, c'est qu'il n'y a qu'une toute petite partie des taxes qui va vers la transition écologique...
Et les plus fragiles subissent les taxes de plein fouet.

Mais tout cela reste des paroles car la priorité des gens n'est pas l'écologie...
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
TimeBomb a écrit :

Or, ici, précisément, il s'agit de changer les habitudes de consommation et admettre que ça implique un renoncement par rapport aux anciennes habitudes. Le surcoût que mes nouvelles habitudes de consommation engendrent ne correspond pas à une perte de pouvoir d'achats qui n'a pas baissé (salaud de bourgeois !) mais à ce que j'épargnais lorsque je me foutais d'écologie. Il y a quelque part dans tes propos quelque chose qui s'apparente à de la confusion entre cause et conséquences...


Tu parles ici d'un renoncement volontaire totalement indépendant de logiques économiques. Or au début, je parlais de la façon d'intégrer l'écologie dans le système capitaliste par le biais de taxes ou de mesures incitatives, etc...

Ton exemple ne montre aucun intérêt économique à être écolo. Au contraire même : en tant qu'individu, tu te comportes économiquement de façon irrationnelle, payant plus cher pour de la nourriture produite de façon sous-optimale. Par contre, en tant que membre d'un collectif ayant des valeurs transcendentes (la nature, la planète), soucieux du futur, tu te comportes bien.
J'aimerais bien comprendre en quoi ça pourrait être libéral de se comporter ainsi? Comment traduire cette "religion écologiste" en termes rationels et économiques? C'est ma seul question: comment le système économique libéral pourrait-il intégrer l'écologie?
Vous battez pas, je vous aime tous
casseoreille
Les gens, doucement mais sûrement, modifient leur comportement et s'efforcent d'acheter local par souci de solidarité pour nos agriculteurs et nos maraîchers qui sont en grande difficulté. Ils changent également leur méthode de culture en s'orientant vers le bio, mais ils ne peuvent le faire que progressivement car pour obtenir le label bio ils faut trois années de culture adéquate. Ils commencent donc par quelques parcelles de terrains. Leurs produits seront plus chers mais meilleurs au goût et à la santé, le rôle de la mère de famille est important dans la gestion et la consommation d'un ménage.

Certes, trop de consommateurs achètent tout dans les grandes surfaces, mais un bon nombre vient sur les marchés pour trouver des produits locaux, de qualité, et à moindre coût. Ce système d'achat du producteur au consommateur permet de s'approvisionner avec des produits exceptionnels comme les légumes et les fruits. Ces derniers, par exemple les pommes, se vendent jusqu'à 3 euros le kilo en supermarché alors qu'on les trouve à 1,50 euro sur le marché.

Les bouchers, charcutiers, fromagers, offrent à meilleur prix des produits locaux de qualité.

En grande surface, on recherche les achats intelligents comme, par exemple, le lait "C'est qui le patron" qui se vend quelques centimes de plus que le lait industriel, mais la qualité est toute autre ce n'est pas du lait où toutes les matières grasses ont été prélevées pour la fabrication des fromages. Les déjeuners, les gratins, les crêpes, ont un tout autre goût!

On ne peut pas abandonner nos producteurs, jusque là exploités par les grandes surfaces! De plus les mères de famille sont soucieuses de la santé de chacun!
Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #1168
  • Publié par
    Lao
    le
Kandide a écrit :
.........
Le souci, c'est qu'il n'y a qu'une toute petite partie des taxes qui va vers la transition écologique...
Et les plus fragiles subissent les taxes de plein fouet.

Mais tout cela reste des paroles car la priorité des gens n'est pas l'écologie...

Je vais encore dire une évidence mais les impôts sont proportionnels (aux revenus, aux richesses,...). Ca me parait une répartition assez équilibrée des charges de fonctionnement d'un état.
Les taxes elles sont du même ordre pour tout le monde et représente donc un système inégalitaire; le mouvement des gilets jaunes, en tant que réaction à un système de taxe en est une démonstration évidente.

Si on considère les produits polluants la première chose à faire serait d'interdire leur production mais 1 ce n'est pas toujours facile à faire (qui va limiter la production de pétrole?) et 2 il faudrait avoir les c***s de s’attaquer au comportement peu éthique au sens écologique (le moins que l'on puisse dire) des gros industriels des secteurs de la chimie (j'y inclus la pharmacie, l'agrochimie, etc....).
Masha
  • Custom Supra utilisateur
J'ai jamais bouffé du climat
"Un cuisinier à la fois rustique et savant, plus proche de Bukowski que de Bocuse."

"Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous."

En ce moment sur backstage...