fifdefif a écrit :
Pour ce qui est de la légalisation,une chercheuse du CNRS que j’écoutais à la radio a fait une étude sur la dépénalisation de la marijuana dans un État US
Elle disait que ça n’a profité qu’aux diplômés qui ont créée des start up autour du produit.
Les dealers n’ont pas pu se reconvertir car pas outillés pour et sont donc partis vers les drogues durses
Toutes les conditions que tu citais plus haut , Bios,sur les facilités pour les populations immigrées de rentrer sur ce marché, se retournent contre eux en cas de dépénalisation. C’est vraiment un sujet qui doit se réfléchir sur le long terme
Oui, tu as raison, c'est un sujet complexe. D'ailleurs, je ne sais pas chez vous, mais ici, on observe une explosion de la criminalité post-confinement: comme toute activité économique, les délinquants tirent la langue. Plein d'activités "grises" étant dévastées, les personnes à la limite de la légalité basculent carrément et les délinquants redoublent d'ardeur. Il faut regarder la criminalité comme une activité professionnelle (perverse) pas une perversion professionnelle.
Mais pour revenir à la légalisation, je suis convaincu que la prohibition a généré des revenus colossaux qui n'existaient pas du tout avant. La seule porte de sortie passe par la légalisation tous azimut. Mais cela signifie en même temps qu'il faut lutter contre les dépendances et les conduites d'intoxication volontaire d'une autre façon. Et pas simplement légaliser les drogues douces comme les USA.
Vous battez pas, je vous aime tous