C est un raccourci facile de considérer qu'une tenue correcte c'est forcément subjectif et que ça change selon les personnes...
On s'insurge contre l'hypersexualisation des enfants par contre on ne veut surtout pas les contraindre à adopter des "tenues correctes" tellement attentatoires à leur liberté. Et d'y aller du refrain sexuel, comme quoi ce serait le regard de ces obsédés d'hommes mal(es) éduqués (Finkelkraut n'aide pas, il a un peu la tête de l'emploi).
J'ai le droit de m'habiller comme je veux sauf si c'est un hijab, parce que vous comprenez, c'est un symbole de domination masculine, une forme de soumission...
Dans l'absolu, on a le droit de se balader quasi nu dans l'espace public, du moment qu'on ne montre pas directement ses attributs sexuels, qu'on ne fait pas d'exhibition sexuelle. c'est dire que le curseur de principe est loin... Après on a la police administrative qui permet de réduire un peu cette liberté ( arrêté de maires pour empêcher les personnes de se balader en maillot dans les villes balnéaires). Entre tout couvrir ou peu couvrir, on a un eventail des possibles énorme, au milieu de tout ça cette notion (abstraite réellement?) de tenue correcte.
Il est impossible de lister ce qui est permis ou ce qui ne l'est pas (selon cette notion), cette construction ne peut se faire qu'à l'usage et dépendre de situations spécifiques (selon qu'on est à l'abord d'une plage ou... à l'école)
La morale, invitée au débat, a pourtant toute sa place dans cette discussion. Qu'est ce qui nous empêche (à part nos bouts de gras, nos poils hirsutes, nos imperfections et la météo un peu fraîche) de nous balader quasi à poil? C est le fait d'heurter la pudeur des autres, la morale. La nudité reste un tabou social important, héritage de l'histoire, des religions mais pas seulement.