Blow Up a écrit :
C'était possible d'accéder à la propriété (
même pour les pauvres, mais pas trop quand même) pendant une quinzaine d'années des 30 glorieuses entre deux bulles spéculatives dans les années 70/80, même avec des taux d'intérêts élevés et sans trop de restrictions.
Mais le prix moyen théorique de l'immobilier (calculé à partir des fondamentaux économiques constants) a explosé à des niveaux stratosphérique depuis les années 90 (multiplié x4 x5 suivant les localisations). Donc ça ne l'est plus du tout.
C'est évidement de la pure spéculation et les prix de l'immobilier ont été tirés encore plus vers le haut par les banques dans les années 2000 (jusqu'à la crise de 2008 ) la bulle immobilière est aujourd'hui perfusée par la BCE et la finance (les fameux taux d'intérêts négatifs, malgré l'inflation) car si l'immobilier s'effondre, tout s'effondre.
Le résultat c'est une captation de l'immobilier par des gros propriétaires (comme le montre l'article plus haut) comme la masse monétaire qui a doublée depuis la crise de 2008 est captée par une minorité d'agioteurs.
Le reste c'est du baratin de boomers ou d'héritiers qui veulent préserver leur bas de laine.
quand j'ai acheté mon premier appart mi 70, je n'avais pas un gros salaire et rien d'autre. Ça ne valait pas grand chose non plus 40m2 avec un point d'eau. En revendant pour acheter un peu mieux on termine dans un assez bel appart récent du 19ème.
Pour les crédits, c’était limité a ce que permettait les plans d’épargne logement, soit pas grand chose, avec un peu d'économie ça permettait d'avoir un peu plus grand et mieux tout de même.
Par contre dans mon immeuble construit il y a 8 ans, plus de la moitié des occupants sont locataires de studios ou 2 pièces
Olric a écrit :
Quand tu vois le prix du parking à Paris... clairement un investissement juteux.
Pas sur comme on ne peut plus rouler, de moins en moins de gens possèdent une voiture à Paris et l'équipement en bornes de charges va se rajouter au prix, par contre pas d'entretien et faible charge, ça attire encore