Là visiblement il y a une grosse réaction aux US.
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« Quand allons-nous faire quelque chose ? Je suis fatigué. Fatigué de me présenter devant vous pour présenter mes condoléances aux familles anéanties. J’en ai assez. Nous allons jouer ce soir. Mais je veux que chaque personne qui écoute pense à son propre enfant ou son petit-enfant, sa mère ou son père, sa sœur ou son frère. Comment vous sentiriez-vous si cela vous arrivait aujourd’hui ? », a demandé Kerr, dont le père a été assassiné par des terroristes islamistes, à Beyrouth en 1984.
« Pris en otage par 50 sénateurs »
Frappant la table de la main, il s’en est pris aux sénateurs américains qui refusent de légiférer malgré la litanie des massacres. « Vous rendez-vous compte que 90 % des Américains, quelle que soit leur orientation politique, veulent une vérification des antécédents judiciaires ou psychologiques des acheteurs d’armes individuelles ? Nous sommes pris en otage par 50 sénateurs à Washington qui refusent même de soumettre cette mesure à un vote, malgré ce que nous, le peuple américain, voulons », a-t-il fustigé.
