El Phaco a écrit :
En fait ce qui m'emmerde, ce sont les incivilités permanentes. Et elles viennent de tous les usagers de la route. Le mec en utilitaire qui te grille la priorité "parce que lui il bosse", les clignotants jamais mis (je fais une fixette là-dessus, c'est quand même bien craignos), les mecs qui s'arrêtent en plein milieu de la chaussée pour récupérer/déposer mamie à la gare 5m avant le dépose-minute, et oui, je persiste, les 15 crétins de 60 berges qui croient qu'ils s'entraînent pour le tour de France et que la chaussée est à eux (idem avec les groupes de bikers qui te bloquent deux voies d'autoroute pour rouler à 90), les vaches sacrées qui traversent n'importe où sans regarder parce que c'est aux bagnoles de faire gaffe...
Et je les connais bien dans les deux sens pour m'être déplacé quasi 10 ans en vélo dans Nice (faut avoir le cœur bien accroché, je me suis d'ailleurs fait renverser par un scooter qui n'a pas jugé utile de s'arrêter et me suis traîné à pied aux urgences avec une entorse et deux côtes fêlées).
Pour les mecs qui roulent plus vite que moi en route de montagne, je me range et évite d'accélérer à la première ligne droite pour les laisser passer en mettant mon cligno, ça marche bien et tout le monde est content.
Ah mais je connais bien certains de mes confrères cyclistes.
Je me suis déjà fait rentrer dans le vélo par un autre vélo. Il a été surpris que je m'arrête au feu
Je suis d'accord avec tout. Mais je pense qu'il ne faut pas faire de fixette. Il m'arrive souvent des conneries et des crasses à vélo mais de façon globale on a gagné en qualité d'infrastructures dans Lyon (même si se prendre 3 feux pour traverser un carrefour à vélo quand tu n'en prends qu'un seul en roulant avec les voitures ça fait réfléchir) et en comportement des autres usagers.
Il y aura toujours ce mec qui conduira comme s'il avait une envie de pisser permanente et incapable de lever 2 secondes les yeux pour se rendre compte que sa manœuvre est dangereuse et ne lui fais pas gagner de temps.
Quelque part, je ne me souhaite pas de vivre mes trajets boulot comme lui.