L'assimilation, c'est le fantasme de l'extrême-droite, quand elle consent à la migration (ou quand elle colonise: on cherchait à "assimiler les indigènes"). Et il ne s'agit pas de degré d'assimilation, mais simplement de croire que l'hôte décide unilatéralement des traits que l'accueilli devrait abandonner: c'est de la xénophobie à peine voilée défendue par l'extrême-droite ou la pensée coloniale. Mais à partir du moment où l'on regarde comment un contact interculturel se passe, on voit bien que, au-delà de l'inévitable rapport de force qui nie la spécificité de l'autre, c'est une négociation, une interaction.
Là j'essaie d'argumenter rapidement, mais on peut aussi simplement regarder qui dans le spectre politique et quand on a utilisé le terme "assimilation", et se demander pourquoi.
cliclac a écrit :
Au depart, l’intégration n’était pas recherché, ils n'avaient pas vocation a rester dans le pays comme cela avait été dit.
Oui, l'idée c'était qu'on assimilait leur force de travail, leur énergie, et on pensait pouvoir les recracher quand plus nécessaire, ou ce qu'on n'avait pas réussi à assimiler: le festin des colonies!
L'intégration, c'est autre chose. C'est plus dialogique, le produit d'une interaction.
Vous battez pas, je vous aime tous