Moxama a écrit :
AethelBridd a écrit :
Où sont les actes, les propositions constructives, les solutions pacifiques ?
Je travaille ....
Sur les actes, je comprenais sur le forum. Mais en vrai, je crois que je l'ai mentionné, j'ai eu des expériences professionnelles du problème: travail social au contact de femmes massacrées que j'accueillais (on était une structure bas seuil, de premier recours) et quelques recherches de sciences sociales publiées sur les relations de couple.
En privé, c'est plus intéressant, j'ai eu deux moments de "bravoure".
Une fois je suis entré dans un appartement d'un type qui tabassait sa femme. J'en ai parlé ici, d'ailleurs, le soir même. En état de choc. J'ai eu des craintes pour ma propre intégrité physique: le type s'est évidemment retourné contre moi. Cela m'arrive parfois d'hésiter d'intervenir, parfois je fais des remarques. Mais là, je ne pouvais pas ne pas agir, j'entendais le bruit des coups (et les cris)
Une autre fois, je suis intervenu quasi en commando chez un pote très alcolisé dont la femme était retranchée dans les toilettes depuis plusieurs heures. C'était une histoire bien glauque, avec discussion interminable par téléphone, puis dans le salon, puis j'ai accueilli le pote chez moi pendant 2-3 jours, le temps que sa compagne trouve une solution. Ce pote était un vrai ami, puis il a connu une lente plongée aux enfers et cet épisode est arrivé à un moment de dégradation déjà avancé. Pour notre sujet de discussion ici, je dirais que ça n'a pas eu d'influence sur mon attitude à son égard. Il était devenu un peu chiant et insaisissable avant, et cela s'est agravé après. J'ai encore continué de le soutenir (j'étais proche de lui, pas de sa compagne) jusqu'à assez récemment. Depuis une année environ, j'ai perdu patience. Je sais qu'il a été hospitalisé mais je ne suis pas allé le trouver. J'ai un autre ami qui a un cancer métastatique, et je préfère accompagner ce dernier (en plus de ma mère alzheimer). C'est bizarre de dire les choses comme ça, mais c'est ma vie actuellement.
Vous battez pas, je vous aime tous