Les faits d'actualité.

Je ne me trompe pas du tout sur ton compte puisque je développe précisément ton propos: tu minorises les violences faites aux femmes en voulant les ramener aux violences en général, de façon plus concrètes, aux violences que toi, en tant qu'homme, peut expérimenter et connaître (et qui sont réelles et dures à supporter). Ta sensibilité, qui rend les violences que tu subis insupportables, cherche à se protéger en niant que les femmes subissent beaucoup plus de violences que toi.

Je dirais que, quand bien même on serait misogyne, raciste et égoïste, c'est déjà mieux d'admettre que la misogynie, le racisme et l'égoïsme existent que de le nier.

Ecoute, je pense que tu te trompes sur moi. Je dois être carrément maladroit...

J'ai dis et ce, à plusieurs reprises que 97% des violences sont occasionnés par des hommes sur les femmes.
Si pour toi 97% c'est minimiser...
Je ne comprends pas. Comment peux-tu avoir de tels certitudes à mon sujet ?


PEACE & LOVE

Je ne fais que développer ce que tu écrits.

D'abord, excuse moi, mais sur les 97%, je n'ai jamais lu de tels propos de ta part. J'aurais réagi parce que c'est impossible à déterminer et sans doute faux. Ce que j'ai écrit l'autre jour, c'est que les homicides sont à 94% le fait d'homme, 6% de femmes. C'est un chiffre un peu bateau, qui peut varier. Mais c'est un ordre de grandeur: 20x plus. La violence, en général, c'est par contre impossible à quantifier.

Ensuite, je crois que tu ne me lis pas, mais je t'ai dit plusieurs fois ces derniers jours qu'il faut cesser de mélanger la violence contre les femmes, c'est-à-dire les violences sexistes et sexuelles, avec la violence en général, que tu peux percevoir en tant qu'homme. J'ai expliqué en long et en large pourquoi. Et malgré cela tu persistes à écrire "Pourquoi vouloir ramener toujours à un affrontement hommes/femmes ?" En écrivant cela tu refuses qu'on considère le problème spécifique des femmes que tu ramènes à la violence en général que tu peux percevoir en tant qu'homme. Le problème que tu ne vois pas, c'est que cette violence que tu perçois en tant qu'homme, elle est sans commune mesure avec celle que les femmes subissent. Donc par respect pour les femmes, même si tu ne comprends pas où je veux en venir, essaie au moins d'arrêter de ramener cette violence contre les femmes à la violence en général. Là ce n'est pas l'humain qu'il faudrait réformer. Ce sont les rapports entre les hommes et les femmes, c'est l'identité masculine.

Merde, essaie de comprendre ça: en ce moment même, des dizaines de femmes en France sont en train de se ramasser une beigne de leur partenaire, parce qu'elles sont femmes et qu'ils sont hommes.

J'ai un peu remonté dans le temps.
page 3350, 3353,3358

Je le sais ! Et je suis en horreur avec cela !
On est bien d'accord.
Souvent je mets les chiffres et liens des féminicides sur le fofo pour dénoncer toutes ces violences.
J'avais même ouvert un topic "La violence on en parle".
On pourrait faire des recherches archéologiques dans le forum pour voir le contenu de mes messages. J'ai toujours prôné l'amour et dénoncé les violences, me semble-t-il.
Peut-être Alzheimer est en train de faire son vil travail sur moi...


PEACE & LOVE

Oui, y compris chez les fams, les "noirs" et les "pauvres"

Il y a a peu près un homme qui meurt suite a des violences conjugales tous les 13 jours. C'est comparativement peu par rapport aux femmes (tous les 3 jours). Ca n'est pour autant pas négligeable et encore moins un indicateur fiable, car il y a une chape de honte très importante sur la violence conjugale faite aux hommes, car on a une certaine difficulté à la concevoir. Ca fait écho à la discussion sur le sexe de la violence, de dire que la violence était essentiellement celle des hommes. Alors qu'il y a des femmes violentes, des femmes tueuses, des prisons pour femme...

Oui, c'est moindre, très largement, mais ce n'est pas une raison pour l’invisibiliser.
Oui, bien sur il y a un problème de violences faites aux femmes, c'était même la pseudo priorité de Macron et Schiappa... (muarf...). Dans mon travail, je suis souvent confronté à cela, cette victimologie a largement évolué que ce soit en matière d'accueil dans les commissariats (mise en place d'un interlocuteur dédié), ou dans le soutien et la mise en place des procédures (TGD, ordonnances pénales, bracelets anti rapprochement...).

Mais que cette violence existe ne délégitime pas pour autant les autres formes de violences. C'est pas un jeu (très masculin) de celui qui a la plus grosse... On joue pas à qui souffre le plus... (facile, la femme noire, juive, combo ultime!). La violence conjugale contre les hommes existe bien, elle est moins courante, elle est plus "honteuse" et les victimes ont plus de mal à en parler (du coup, plus invisible). Ces hommes ont du mal a trouver du support, un peu comme si être victime de cela c'est pas normal et ça ne devrait pas être possible. En plus du doute sur la réalité de la violence, voire la mise en defiance de la parole...

Je comprends pas comment on peut se dire engagé contre les violences faites aux femmes et ne pas reconnaître les autres violences, notamment les violences conjugales faites aux hommes, dont la problématique est abordée dans les mêmes rapports.

Puis le problème avec les féministes et les masculinistes, c'est pas qu'ils veulent l'égalité homme femme, mais qu'ils veulent une domination de leur camp sur l'autre, du coup ça radicalise forcément le débat...

On voit surtout beaucoup de violence sur ce forum. Prétendre vouloir dénoncer la violence tout en la pratiquant soi-même, c'est désolant, affligeant, consternant, navrant. Est-il indispensable d'accuser, inciter à la haine, rabaisser, humilier ? Où sont les actes, les propositions constructives, les solutions pacifiques ?

Les féministes ne veulent pas la domination sur l'homme Je ne dis pas, certaines (très minoritaires et misandres) ont probablement ça dans un coin de la tête, mais elles ne représentent pas du tout "le féminisme". Le féminisme c'est le lutte pour l'égalité des droits, une lutte pour la reconnaissance à valeur égale de 50% de l'humanité avec les autres 50%, c'est pas du tout une histoire de domination.

C'est pourquoi il est plus clair de parler d'anti-sexisme.

N'importe quelle personne "normale" et "moderne" est féministe dans le fond, moi le premier mais la véritable féministe endurcie (et j'en ai connu) clairement elle n'aiment pas les hommes, elles changent les expressions style "ça me casse les cou*lles" par "ça me casse les ovaires", avec des pensées archaïques de ce que sont les hommes aujourd'hui, etc ...

C'est beau l'extrémisme

Je connais un tas de féministes radicales, les seules "anti-hommes" (ou misandres plutôt) je les ai rayées de ma vie. Toutes les autres sont pour l'équité, mais avec des modes de fonctionnement plus radicaux: réunions en non-mixité (ce que je défends: des femmes entre elles ont bien plus facile à prendre la parole),... Je n'appelle pas ça de l'extrémisme.

... dont les deux tiers étaient violents eux-mêmes.

https://www.liberation.fr/chec(...)4283/

Des pensées archaïques de ce que sont les hommes aujourd'hui.

Parce que ce sont les hommes qui tuent.

Les femmes, c'est une anomalie statistique, c'est insignifiant, désolé. En dehors du couple, cela arrive 20x moins souvent qu'une femme tue, c'est un fait. Dans le couple, c'est au trois-quart des femmes et quand c'est un homme la victime, il était violent dans la grande majorité des cas. Alors que l'inverse n'est pas vrai (10% des femmes tuées étaient aussi violentes selon l'article cité plus haut)

Parce que ce sont les femmes qui ont peur dans rue. Parce que ce sont les femmes qui, lorsqu'elles se font agressées sexuellement, sont critiquées.

Toutes les violences doivent être reconnues. Il y a même des enfants qui sont violents. Mais la violence très largement majoritaire (9 fois sur 10, si on est prudent, mais quand même: neuf fois sur dix!) c'est celle des hommes. Ramener la violence des femmes sur les hommes quand on parle de violences sur elles, tends à relativiser un vrai scandale de notre société, puisque le nombre de victimes est inacceptable. La violence à traiter, c'est d'abord celle des hommes.